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    Godland
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    110 critiques spectateurs

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    Lavoixdulapin
    Lavoixdulapin

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2023
    Film Splendide qui nous questionne sur la religion et l'histoire coloniale. Une mise en scène délicate et maitrisée. Un bijou.
    iwan van gool
    iwan van gool

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2023
    Le paysage sauvage et l'inhospitalité de la nature islandaise sont magnifiquement représentés. Les images des paysages sont à vous couper le souffle en tant que spectateur.
    Le prêtre veut faire tout ce calvaire pour apprendre à connaître le pays et ses habitants. Il aurait pu facilement se rendre directement en bateau au village où il doit construire une église. Il veut prendre des photos de la nature intacte, tout comme des milliers de touristes qui affluent en Islande ces jours-ci : probablement un clin d’œil du réalisateur.
    Je pense que le réalisateur a voulu aussi incorporer l'humour dans le film. L’incapacité du prêtre à maîtriser son cheval ou celui des autres est parfois amusante.
    Le symbolisme de la scène où il perd la croix destinée à sa nouvelle église quand ils traversent la rivière. Ce même moment, son interprète est tué par son entêtement et son comportement de je-sais-tout. Sa foi est testé et prends un bon coup. Vers la fin du film on voit comment sa foi s’effondre compètement.
    Le personnage de Lucas capture magnifiquement l'arrogance et le sentiment de supériorité du clergé européen qui s'est rendu dans le monde entier à cette époque pour convertir les indigènes.
    Il n'a absolument aucun respect pour la langue, la culture des Islandais ou les Islandais eux-mêmes. Il les méprise, ignore leurs conseils avec des conséquences dramatiques. Lucas prétend ne pas comprendre l'Islandais, le patois local. En fait très drôle car un Danois comprend parfaitement l'islandais comme un Français comprendra un Belge Francophone.
    Le film est solide comme un roc Islandais tant que dure son voyage à travers le paysage. Mais une fois arrivé dans le village, le scénario devient un peu brouillon. spoiler: Seule la scène finale dépeignant l'insignifiance de l'existence humaine dans ce désert redresse le film.

    Je ne veux pas vous cacher une belle expression : « Soendagsdansk : Danois de dimanche". Allez voir le film. Il ne vous décevra certainement pas. Vous pouvez être extrêmement irrité par le personnage principal, mais il finira par obtenir ce qu'il mérite.
    Juan 75
    Juan 75

    58 abonnés 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juin 2023
    La photographie est sublime, la réalisation somptueuse et les acteurs convaincants. Je ne me suis pas ennuyé une seconde dans ce film pourtant aride dans son propos et son dispositif et qui dure 2h30. Entre la leçon de piano et Bergman, un film inspiré, mystique et ténébreux.
    Charlie D.
    Charlie D.

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2023
    Un film à couper le souffle et qui sublime l'image et les personnages par un décor filmé à la perfection.
    On en redemande même après 2H30 de projection!
    Everever
    Everever

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2023
    Difficile de raconter ce film : il n’est pas fait pour ça, mais pour l’œil et l’intuition poétique... L'histoire est en somme presque sans importance: des destins se croisent et se heurtent au cours d'un long voyage à travers l'Islande sauvage, c’est comme un prétexte pour mettre en scène la Nature et l’Humain, le Temps et l'Espace, l'Éphémère et l'Éternel.
    JB D
    JB D

    8 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2023
    « Godland » de l’islandais Hlynur Pálmason relate la belle histoire d’un prêtre danois qui, au XIXème siècle, entreprend de traverser l’Islande afin d’y construire une église - et d’y photographier la population locale. Le point de départ de ce récit fantasmé, c’est la découverte des plus vieux daguerréotypes islandais, dont le cinéaste va s’inspirer pour construire un film plastiquement composé - au risque même de trop l’être. Grâce au processus du collodion humide, le film montre comment un homme de foi finit par révéler la présence au monde d’une population qu’il ignore, par le bain chimique et les plaques de verre.

    De cette énigmatique proposition de cinéma, le film refuse sa dimension théorique et sa réflexion sur l’image, bien que le format adopté dans le film serve d’outil pour rejouer, dans l’air d’un réalisme magique, le regard pénétré d’un adepte de Dieu confronté à la nature folle et extrême des terres d’Islande - coulées de lave, vase, sables profonds, vent élimé, à-pics tranchants. Chemin de croix oblige, la psyché du bigot protestant va être mis à rude épreuve : c’est que Pálmason n’y va pas avec le dos de la cuillère, fixant son objectif sur l’organicité et le vivant qui grouille dans le moindre recoin d’herbe, sous le moindre insecte, à l’affût du bruit du monde. La Terre, aurait pu s’intituler ce film à la fois raide et inspiré, captant par moment la force tellurique des éléments dans leur plus fantasque représentation (on croirait voir des vers de Michaux prendre vie), preuve de la créativité terrestre et des signes du vivant. Mais le récit s’engonce avec maladresse dans une confrontation attendue avec la foi, où la Nature fougueuse va gagner un combat perdu d’avance, et pénétrer l’homme de tous les péchés. A la faveur d’une fièvre, le prêtre se réveille abîmé, transformé, ne pouvant plus accueillir que les pulsions sales de la Bible, jusqu’au bien nommé crime de sang.

    Même si le postulat pourrait faire croire à du Herzog, le film s’en détache - heureusement car rien n’est pire qu’une piètre imitation du maître allemand - pour aller chercher du côté de l’expérimental et de la déformation de l’image par la force naturelle. Film ambitieux mais barbant qui évoque le travail sorcier d’un Sokourov (la « Trilogie des dictateurs » en tête, ou « Faust ») sans en avoir le souffle long. L’hypnose générée par les trente premières minutes mène à une succession de séquences forcées, lors desquelles ne découle jamais le sentiment d’une supposée réalité : comme si le film, obnubilé par la composition des plans, tournait la tête à la fluidité de tout ce qui pourrait en suinter. En résulte la sensation de voir s’aligner une succession de rushes magnifiques dont l’auteur ne pouvait se séparer au montage.

    Quelques-unes de ces images prisonnières subsistent, certes : mais plutôt que d’une éternité donnée à ces photographies historiques, Pálmason semble les confiner à une perpétuité, captives d’un procédé mécanique. Comme ces dernières vues, pourtant d’une grande beauté, où le cadavre du prêtre et de son cheval défilent dans les plans fixes d’un paysage à la présence inchangée malgré les saisons. Témoin du passage sur Terre, c’est la Nature dans toute sa puissance mémorielle qui contient les restes et le squelette, absorbé dans un retour au tréfonds qui atteste, s’il en était besoin, que Dieu est définitivement ailleurs.
    Helfie21
    Helfie21

    15 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 février 2023
    Je m'étais dit qu'après l'interminable et indigeste Midsummer, je ne me referai pas avoir par le 7e art nordique...bon, eh bien, j'ai retenté le coup 🤔. Certes les paysages sont époustouflants et grandioses mais pour le reste, je pense que le cinéma scandinave et moi , ce ne sera jamais une grande histoire d'amour ! Quel ennui 😴.
    Sonate
    Sonate

    6 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 juillet 2023
    Hlynur Pálmason s'est inspiré des premières photographies, prises aux XIXe siècle de la côte islandaise. Lucas enregistre, documente les couleurs de cette terre et son peuple étrangers. La photographie fige une culture barbare, attachée à l’époque au royaume du Danemark. L'histoire de ce film du début à la fin est aussi âpre et dure que le sont les éléments froids, humides de la météo islandaise associé au caractère entier et sans concession des islandais. La méchanceté et l'intolérance d'un peuple envers un autre est cinglante. Le format 4/3 à bords ronds de l’écran, en plus d’être un support d’incarnation et d’authenticité accompagne cette quête d’absolu. J'ai retenu la beauté des paysages mais ce film traîne en longueur sur des plans où il ne passe rien de rien. Le rythme est lent et pas pour autant contemplatif. Il n'est pas pour autant inintéressant puisqu'il permet de comprendre l'histoire et la vie en Islande à cette époque.
    Arthus27
    Arthus27

    91 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 février 2023
    On ne peut nier au film sa beauté esthétique. Les paysages islandais sont à couper le souffle, et la direction artistique, la photo, leur rendent justice. Passé ce premier constat, Godland est un film extrêmement long qui peine à trouver son rythme. Sans compter la psychologie peu, voire pas compréhensible. Un sentiment global mitigé
    Victor Laby
    Victor Laby

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2023
    Filmé à la manière du daguerréotype, le troisième long métrage du jeune cinéaste Hlynur Palmason, Godland, est une réussite éclatante.

    Au XIXe siècle, un jeune prêtre danois est envoyé en Islande pour y construire une église. Avant d’arriver dans sa petite communauté, le luthérien traverse les mers et les fjords en prenant méticuleusement en photographie la nature et les hommes. C’est un western sans indien, sans shérif, sans trésor, mais qu’on ne s’y trompe pas, c’est un western quand même.

    Un film d’aventure où il n’y a ni explosion ni cascade, où la violence physique ne se manifeste qu’à de rares mais intenses moments. Dans la paroisse, l’immensité des paysages renforce l’étouffante sensation de huis-clos. Terrible beauté, c’est le héros très imparfait de l’histoire qui trouve cette expression pour parler de l’Islande. Le travail de la directrice de la photographie Maria Von Hausswolff ne peut que lui donner raison.

    Plus qu’une quête de dieu, Godland est un grand film sur l’humanité et sa condition misérable.
    cat29
    cat29

    6 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2023
    Des paysages et une photo d'une beauté stupéfiante, une jeune fille au charme espiègle, une histoire qui se tient. Courrez voir ce film!
    Hervé L
    Hervé L

    71 abonnés 630 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 janvier 2023
    Un film long et pénible sur les affres d'un moinillon pas très malin qui part prendre possession d'une église que d'autres construiront au Groenland. S'en suit une longue randonnée à cheval au travers du pays avec un guide rustiques . Le moine sans expérience meurt peut être mais se réveille au sous sol d'une maison bourgeoise d'un père et 2 filles. La fin sera de tentations et de meurtres bien peu chrétiens dans ce pays sans arbres ni soleil abandonné de dieux
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2023
    Au XIxem siècle, un jeune pasteur danois est envoyé en Islande ( alors sous domination du
    Danemark) afin de construire une église dans un lieu reculé de l'île. Il entreprend de la traverser.

    Jeune cinéaste Islandais, H Palmason parvient avec son troisième opus à entrer de façon saisissante dans la cour des grands.

    Film sublime au sens où tel dans les tableaux de C Friedrich, l'homme est renvoyé à sa petitesse au milieu d'étendue naturelle. Le décor est composé par les magnifiques paysages islandais.

    C'est aussi, un regard sur le Mal, vu comme consubstantiel à la nature humaine et au monde ( le pasteur n'est pas épargné bien au contraire).

    Présenté à la quinzaine des réalisateurs, le formidable " Godland " aurait largement mérité de figurer en compétition officielle.

    On regrettera tout de même, la sécheresse du scénario dans la seconde partie qui aurait sans doute mérité d'être un peu plus développé et le choix de l'acteur principal qui me parait discutable.

    Par soucis d'honnêteté à l'égard du spectateur éventuel, il faut reconnaître que " Godland" s'adresse avant tout au spectateur amateur de cinéma contemplatif et d'intériorité.
    Cathpout14
    Cathpout14

    30 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2023
    Un film âpre comme l'Island, sauvage et beau aussi. Le coeur des hommes s'y révèle comme le pays, travesti par la foi et trahi par les éléments, la solitude, la dureté. Les images et jeu des acteurs sont parfait, l'histoire surprenante bien qu'on soit en partie avertis, puisque basée sur quelques clichés réellement réalisés par le prêtre et retrouvés un siècle plus tard.
    ChatCat
    ChatCat

    7 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 janvier 2023
    Très gêné par les sous-titres qui auraient dû être de couleurs différentes selon qu'il est parlé islandais ou danois.
    La question de la langue parlée par les protagonistes étant centrale, il fallait que le spectateur puisse faire la distinction entre ces 2 langues.
    Ja n'ai éprouvé aucun intérêt pour les personnages ni pour l'histoire
    Le format du film m'a gêné
    Mais que l'Islande est belle !
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