"Le Comte de Monte-Cristo" est un bijou nouveau du cinéma français.
"Nouveau", car, par sa date de sortie, il rejoint ces longs-métrages, qui, selon moi ont créé une renaissance, ou renouveau au sein du cinéma français ; je pense à certains films, comme "The Substance" de Coralie Fargeat, "L'Amour Ouf", de Gilles Lellouche, "Emilia Pérez", de Jacques Audiard, etc.
"Le Comte de Monte-Cristo" rejoint ce "club", car il est, selon moi, le premier blockbuster français entièrement abouti, tant par sa cinématographie que par le jeu de ses acteurs.
"Bijou", car ce film est spectaculaire, nous fait rire, nous ébahit, nous émerveille, devant une beauté pareille. La prestation qu'offre Pierre Niney est l'une de ses meilleures, et le talentueux acteur est bien accompagné : Anaïs Demoustier y livre une émouvante performance aux côtés de jeunes comédiens très doués : Julien de Saint Jean, Vassili Schneider et la magnifique Anamaria Vartolomei (qui prit à cette occasion un faux accent qu'elle n'avait pas).
Certaines incohérences, justifiées dans le livre, m'ont tout de même surprises :
comment Edmond a-t-il pu se glisser si rapidement dans le sac mortuaire de l'abbé sans que les gardes ne s'en aperçoivent ? Comment a-t-il pu descendre jusqu'au trésor (on m'a dit qu'il y avait apparemment des escaliers, mais cela ne sautait pas aux yeux...)
? Après tout, ça reste des détails mineurs insignifiants, qui ne changeront en aucun cas votre expérience vis à vis du film, que je vous recommande grandement. Moi-même, n'étant pas une férue de films de ce genre, fut agréablement surprise par la rare splendeur du long-métrage ; à voir au moins une fois dans sa vie.