Avis : Le Comte de Monte-Cristo - Page 6

Belles images le livre est presque respecte mais le film est trop lent pour un film de 3 heures le jeu des acteurs est très bien mais je me suis ennuyé

decue Les acteurs sont bons mais la mise en scène est particulièrement lourde.histoire plutot décousue vendredi il est passe à la TV le comte de monte cristo avec Gerard depardieu rien a voir avec le film actuel je prefere nettement la realisation de josée Dayan certes en plusieurs episode mais il y a une coherence dans l'histoire plus captivante

Très déçue, le film manque de rythme il est plat. Rien à voir avec le livre. Trop de raccourcies.
On n’a pas le temps de s’identifier à un personnage. On m’annonçait un chef d’œuvre et bien je dis non ce n’en est pas un

J’ai été terriblement déçu par cette version.
Elle est supportable pour les spectateurs qui n’ont pas lu le livre ou par ceux qui n’ont pas vu la version de Claude Autant Lara avec Loïs Jourdan.
Pourquoi ont ils fait une soupe pareille avec la deuxième partie.
Il trouvent le texte original d’Alexandre Dumas tellement médiocre?
Plus rien ne tient la route. Le scénariste se croit probablement supérieur à Alexandre Dumas.
A ÉVITER

Film malhonnête et sans émotion, souvent plat, à l'écriture pauvre. Les choix d'adaptation trèèèès libres par rapport à l’œuvre (au point que le titre du film est presque une usurpation d'oeuvre intellectuelle : il aurait suffit d'assumer "librement inspiré de...") ont souvent très peu d'intérêt, voire sont contre-productifs, parfois même ridicules, comme spoiler: le remplacement des Borgia par les templiers -présentés comme des sains au mépris de la réalité historique- à l'origine du trésors, et une entrée de la cachette hyper visible qu'on ouvre en tripotant simplement une statue, pour un trésors incomparable et secret depuis des siècles
. Plusieurs détails ne tiennent pas debout si on y est attentif. Les réalisateurs ont fait d'Edmond une simple arme vangeresse dépourvue de profondeur. Pierre Niney a ainsi presque toujours le même ton, il n'a pas la carrure du héro merveilleux qu'est Edmond. Seules les déguisements d'identité sont bien gérés (et par Niney qui parait d'ailleurs convaincant dans les différentes langues parlées, et par les changements de visage), bien que très peu présents. Tant mieux si le film plait à des spectateurs, mais attention : ne pensez pas connaitre "Le Comte de Monte Cristo" avec ce film.

Victime d’un complot, Edmond Dantès est arrêté le jour de son mariage pour un crime qu'il n'a pas commis. Après 14 ans de détention et bien décidé à prendre sa revanche, il revient sous l'identité du Comte de Monte-Cristo, bien décidé à se venger...

On doit au tandem formé par Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte (Le Prénom - 2012) le scénario du diptyque Les Trois Mousquetaires (2023), il n’y a donc rien de surprenant à les retrouver à la réalisation de cette autre oeuvre phare d’Alexandre Dumas.

On ne compte plus les adaptations, aussi bien télévisuelles que cinématographiques (entre 30 & 40) du chef d’oeuvre de la littérature. Cet exercice périlleux qui consistait à résumer les 1400 pages du roman d’Alexandre Dumas, les réalisateur l’ont réussi haut la main et ce, sans devoir transformer leur adaptation en un diptyque, préférant ne faire qu’un seul et même film de 3h (que l’on ne voit pas passer, rassurez-vous).

Cette énième adaptation est une version bien plus moderne que ce à quoi on aurait pu imaginer, ne vous attendez pas à une adaptation stricto sensus, c’était impossible compte tenu de la durée du film (car cela, il aurait fallu qu’il en dure le double). Les réalisateurs sont parvenus à en faire un film de cape et d’épée contemporain où ils ont pris le risque de rajeunir les protagonistes (Pierre Niney avait 34 ans lors du tournage) et offre ainsi une nouvelle jeunesse à Edmond Dantès / au Comte de Monte-Cristo.

Le Comte de Monte-Cristo (2024) est flamboyant de par sa mise en scène, sa lumière, ses décors (naturels) et son casting qui, aussi bien au premier plan qu’au second plan, séduit totalement, avec en premier lieu, un Pierre Niney tout bonnement parfait.

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Vous êtes fan du livre ? Vous adorez l’univers et la complexité des personnages de Dumas ? Fuyez.
Ce n’est en rien le Comte de Montecristo.
1 étoile pour les acteurs qui sauvent le film.

Il y a trois parties bien distinctes dans le roman de Dumas père : l’arrestation, la prison, la vengeance. Ce que Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière reproduisent très fidèlement et naturellement dans un montage approprié. Les deux premiers chapitres, avec le mariage et l’évasion , m’apparaissent d’une limpidité totale sur l’insistance d’une mise en scène plaisante, jouant de tous les ressorts d’une composition parfaitement orchestrée : belles images, décors appropriés, et une interprétation sans faille . Elle le restera jusqu’au dénouement… A la mise en place du stratagème imaginé par Monte-Cristo pour se venger et punir ceux qui l’ont trahi, je vois un changement assez radical dans la manière de conduire la caméra, qui s’attache « au mot près » à chaque entourloupe , chaque retournement, chaque « coup de théâtre ». La mise en scène est désormais aux ordres de l’écriture romanesque, de ses disgressions et variations subtiles des situations . Les cinéastes-scénaristes se brûlent les yeux.
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com

Si Alexandre Dumas voyait cette adaptation de son chef d'œuvre, il crierait au blasphème. Ceux qui ont lu l'œuvre originale ou même la mini-série franco-italienne diffusée en 1998 ne peuvent qu'être déçus par les libertés narratives et les scènes surjouées entre autres par l'acteur principal qui manque de charisme par rapport au personnage Edmond Dantès. Super production Française mais qui n'arrive pas à la cheville de l'œuvre originale.

Il est réconfortant que le cinéma français se saisisse de grands mythes culturels identitaires comme Le Comte de Monte-Cristo, et y mette les moyens pour en faire une grosse production. La réalisation est somptueuse et irréprochable. Mais comme souvent, le souci de toucher le plus large public pour rentabiliser un tel investissement amène à un style assez impersonnel, trop propre, trop attendu. La musique est trop omniprésente (de la soupe, aucun thème n’émerge), il faut maintenir la tension, mais on aurait préféré un scénario plus resserré (3 heures!) même si les rebondissements sont nombreux. Du cinéma-divertissement, pour les vacances.
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Vu à Cannes, j'avais honte d'applaudir durant ce standing ovation de 12 minutes. Certes c'est une production massive et incroyable, les techniciens de ce film ont fait un boulot de malade félicitation à eux ! Par contre la réalisation laisse à désirer, c'est un enchaînement de faits (ce que je veux dire par là c'est qu'il se passe quelque chose, fini, on passe à la suite) sans creuser dans les émotions et sentiments des personnages. Résultat : on s'attache à aucun personnage et on ne ressent rien. Aussi certains acteurs ont un jeu vraiment limite, mal dirigé peut-être. Et pour finir, c'est un film à tirelire, bon film pour le grand publique mais ce n'est pas du cinéma.

Vu dans le cadre du Label des spectateurs UGC
Des batailles ridiculement traitées, des incohérences de scénario, bref vraiment pas terrible à mon goût.
Je reconnais que ma lecture du texte est très ancienne. Peut-être est-ce la version d'Alexandre Dumas...
J'étais accompagnée d'une personne qui a apprécié sa séance.
Comme quoi un avis est toujours subjectif !

Excellent moment. Tout y est : les très bons acteurs, de beaux paysages, l'histoire bien connue, le romantisme, les duels... on ne voit pas les 3 heures passer. Une version de Monte Cristo qui fera date

L'année dernière, Pathé s'était attaqué à l'œuvre d'Alexandre Dumas avec LES TROIS MOUSQUETAIRES. Même si le premier film était plus que prometteur, le second opus s’est avéré être une grosse déception, car trop brouillon, s'éparpillant dans sa narration, et devenant même parfois ridicule comme lors de sa scène post-générique.

Et avec l'adaptation du Comte de Monte-Cristo, une œuvre de 1500 pages, on pouvait s'attendre au même sort. Sauf que Mathieu Delaporte et Alexandre de La Patellière ont choisi de sacrifier des pans du roman, ou certains personnages, pour mieux se concentrer sur ce qu’ils voulaient raconter.
Et même si certains pourraient regretter que l'emprisonnement d’Edmond Dantès ne soit pas approfondi, où que l'ascension du Comte se fasse sous forme d'une ellipse, pour moi le choix des réalisateurs est judicieux, car il permet de mieux se consacrer à ce qui en fait l'âme du roman, à savoir la vengeance.

Dès la scène d'ouverture la couleur est annoncée, et montre que le studio s'est donné les moyens de ses ambitions. Clairement le budget pharaonique du film transparaît à l'écran.
Les décors et les costumes impressionnent, et même s'il y a peu d'action et que le film flirte plutôt du côté du thriller, il y a une ampleur constante qui se dégage de la mise en scène.
Les décors naturels somptueux sont mis en valeur par des travellings ou plans filmés au drone apportant un souffle épique.
Le tout est sublimé par une photographie aux couleurs vives, ou à l'utilisation de Clair-obscur qui appuie l'ambiguïté de notre héros.

Le film offre une relecture moderne avec une approche super héroïque qui fonctionne parfaitement sans jamais trahir le roman.
En effet, l'ombre du Batman de Christopher Nolan n'est jamais très loin.
Que ce soit l'emprisonnement de Dantès, la cave secrète, et bien sûr la notion de justicier masqué qui est au centre même du film, il y a beaucoup de parallèle avec le héros de Gotham.

Malgré ses trois heures, on ne voit pas le temps passer.
Le public prend même un malin plaisir à voir le piège se refermer sur les antagonistes, comme lors d’une scène de repas extrêmement maîtrisée.

Le casting est clairement investi et surtout parfaitement dirigé.
En premier lieu Pierre Niney qui prouve une fois de plus qu'il est un acteur caméléon capable de jouer n'importe quel rôle.
Les seconds rôles ne sont pas en reste, comme le trio d'antagonistes aussi détestables que jubilatoires.
Je retiendrai aussi Anamaria Vartolomei qui imprègne la pellicule à chacune de ses apparitions.

Un souffle épique et romanesque survole l'ensemble, souligné par une superbe musique.
Et même si les deux réalisateurs ont dû faire des choix, ils nous offrent un film français d'une ampleur rare.
Je dis souvent qu'on a le cinéma que l'on mérite, et espérons que le succès sera au rendez-vous pour que la France continue à investir dans des projets d'une telle envergure.

https://www.critiquesdunpassionne.fr/

ça dure un peu (trop) longtemps à mon goût, mais il faut avouer que l'intrigue de Dumas est beaucoup plus riche que ce que nous en montraient les versions précédentes très "simplificatrices". Accrochez-vous bien car sinon vous risquez de vous y perdre un peu dans les différents personnages et leurs liens de parenté.
Pierre Niney est fabuleux en Dantés et les seconds rôles sont aussi très biens.
Décors, lumière, costumes, prises de vue... et montage sont parfaits.
Un grand film français d'aventure.