Avis : Le Comte de Monte-Cristo - Page 2

Je n'ai pas lu le livre mais j'ai beaucoup apprécié ce "blockbuster" à la française, où aventure, romance et vengeance se mêlent intelligemment. Les trois heures passent tout seul, sans répit, grâce à une histoire et une mise en scène dynamitée, et une interprétation à la hauteur. Très clairement un des films à voir cette année.

Je n'ai jamais lu le livre du Comte de Monte-Cristo de AlexandreDumas. Je ne connais rien de cette histoire... j'ai adoré le film du debut à la fin. Un film sur la vengeance après que Edmond Dantès a subit un complot sur sa personne. Les 3 heures du film sont un plaisir à voir.
J'étais dans l'histoire, qui est très intéressant. J'ai beaucoup aimé la musique, les décors costumes, le casting le déroulement de l'histoire. Pierre Niney il était excellent dans son rôle. C'était un super film français qui peut rivaliser avec certains films américains. J'espère que le film aura le même succès des films des Trois Mousquetaires.

Un film épique et une magnifique fresque comme on en avait rarement vu. Du rythme, des émotions. Des images et une photo magnifiques, un scénario qui ne suit pas complètement Alexandre Dumas mais qui le dynamise dans une version cinématographique, pas de temps morts. Les 3h00 défilent à la vitesse grand V.
La maîtrise des réalisateurs est remarquable.
Pierre Niney incarne Edmond Dantès de manière saisissante. Les autres acteurs sont justes et remarquables.
Du grand et beau ciné.

L'œuvre de Dumas a été pour ma part sublimée pendant ces 3h où on vibre, on crie, on pleure et on rie. Un brillant scénario adapté, des images folles, des costumes et maquillages toujours plus réussis, un Pierre Niney au sommet et des dialogues qui vous font de nouveau tomber amoureux de la langue française... Le cinéma français tiens sa référence pour 2024 !

J'ai vu un film... Un monument de la littérature française... A savoir "Le Comte de Monte-Cristo", tiré du roman d'Alexandre Dumas (un géant, hein ?), vu en avant-première dans le cadre du Club Allociné (Merci...)... Ce nouveau film d'Alexandre De La Patellière et Matthieu Delaporte (Après les 3 Mousquetaires) est un véritable défi cinématographique, tant par sa richesse narrative que par sa mise en scène ambitieuse. De plus, réussir un tel film de près de 3h en condensant les 1300 pages du roman relève de l'exploit...

Le Comte de Monte-Cristo, c'est Batman avant l'heure (l'argent, la cave, le côté noir, la volonté de justice, par la vengeance). Ce petit côté vénéneux du personnage est parfaitement retranscrit... Franchement on plonge avec délice dans cette fresque littéraire et en tant que spectateur, on vit une expérience émotionnelle intense et variée. Le Comte de Monte-Cristo est en effet un grand roman d'aventures, un grand roman d'amour, une grande tragédie, un grand thriller, une immense comédie humaine et politique, et l'interaction de ces genres dégage une oeuvre unique... Et le film réussit tout cela.

Quel plaisir de pouvoir écouter l'équipe du film nous présenter leur objectif de ne faire qu'un film (et non 2 comme pour les 3 Mousquetaires)... Ce film a nécessité près de 3 ans d'écriture et de préparation, pour passer de 1 300 page à 140 pages de scénario... Certains personnages ont d'ailleurs disparu... mais ce n'est pas trahir que de vouloir garder l'âme du personnage.

Et que dire d'Edmond Dantès, interprété par un Pierre Niney, époustouflant... (comme d'hab' aurais-je envie de dire...) ?... Son rôle est dense, on le voit jeune, musclé et puissant, puis amaigri par sa détention (saisissant), puis avec la puissance qui sied à l'homme mûr lorsque la vengeance s'enclenche... On fait le parallèle avec un Christian Bale tout entier habité par son rôle.... Là encore, la discussion avec l'équipe du film a été un plaisir (préparation physique intense -la scène d'apnée -j'avais retenu ma respiration lors de la scène où il s'échappe du sac mortuaire...-, séances de maquillage, équitation, cours d'escrime, scène de combat...). Et le tout avec humour et simplicité.
Il faut également souligner l'excellent casting Laurent Lafitte (mauvais comme jamais...), Patrick Mille, Adèle Simphal et Marie Narbonne. Anaïs Demoustier.

Au final, ce Comte de Monte-Cristo est une adaptation ambitieuse et réussie de l'œuvre d'Alexandre Dumas, portée par une mise en scène soignée et des acteurs talentueux. Un film à découvrir absolument sur grand écran.

Vu en avant-première au Grand Rex, gros film français qui n’a rien à envier aux US! Le jeu d’acteur est à la hauteur de l’histoire et on ne s’ennuie pas une seconde! Foncez vous faire votre propre avis mais vous risquez de ne pas regretter le voyage!

Si vous ne connaissez pas l'histoire vous resterez éblouis par la mise en scène et par la qualité des interprètes à commencer par un Pierre Niney remarquable. A l'inverse si vous êtes un amateur du livre d'Alexandre Dumas, à contrario des critiques de la presse qui à l'évidence n'en connaissent que la quatrième de couverture, vous serez consternés par la liberté prise par les producteurs et qui dénature une grande partie du roman. Sans vouloir ici dévoiler les incohérences qui jalonnent ce film, retenez simplement que la volonté de Dumas à ce que les protagonistes soient punis par la déchéance publique qui est la charpente même de la vengeance de Monte Cristo est ici pour deux d'entre eux abandonnée pour un débouclement sans ampleur. Une fois encore, après nous avoir servi une grotesque variation des 3 mousquetaires dont on attend avec inquiétude le 3eme opus, les producteurs continuent leur travail de déconstruction d'une oeuvre littéraire majeure, et dont tout le monde se moque car on ne lit plus. Au moins avec ce médiocre Comte de Monte Cristo échappera t-on à une suite. Ouf !

Des scénaristes et acteurs, personne n’a visiblement lu le roman d’Alexandre Dumas, dont il ne reste ici qu’une reprise approximative de la trame principale agrémentée de personnages tantôt réécrits tantôt inventés. La distinction, issue du livre et répétée par Dantès, entre l’assouvissement d’une vengeance et le désir de réparer une injustice n’est que thématique et ne rend compte d’aucune nécessité éprouvée au plus profond de soi ; dès lors, comment espérer restituer l’ambiguïté du héros ? L’acteur studio prend des poses, qu’immortalisent des ralentis pompiers, passe de la maigreur cadavérique à la gonflette façon Rambo lors d’une séquence hilarante de remise en forme au fond d’une geôle putride. C’était là pourtant qu’il devait creuser, non seulement un souterrain vers la liberté mais surtout son intériorité tourmentée par tiers interposé ; l’abbé Faria n’est plus un confesseur, devient le Père Fouras gardien d’un trésor aussitôt présenté aussitôt trouvé.
La mise en scène publicitaire atteste le déficit de regard et l’absence de lecture offerts au roman : ses plans captés dans tous les sens aguichent mais n’incarnent jamais, plus lisibles heureusement que ceux des pauvres Mousquetaires esquintés par Martin Bourboulon l’année dernière. La musique sert de liant, similaire à celui que l’on utilise pour reboucher joints et fissures : elle colmate les scènes et maintient le film dans une acmé permanente, dans une tension des plus artificielles qui assène une gravité que la réalisation ne parvient à susciter. Voilà donc un nouvel exemple d’inflation au cinéma, sauvé par ses comédiens talentueux. Lisez d’abord, adaptez ensuite !

Il y a déjà eu combien d’adaptation du chef d’œuvre d’Alexandre Dumas au cinéma, au théâtre ? Une cinquantaine au moins ! On ne peut empêcher un scénariste d’adapter, de modifier un peu, de simplifier une intrigue somme toute complexe avec de multiples rebonds. Mais là, c’est y aller fort ! Car si, malgré quelques éclipses, la trame du roman est à peu-près intacte (et pour cause puisque nul ne saurait faire mieux), les développements eux s’égarent en dehors avec y compris de l’importance donnée à des personnages qui ne sont pas présents pas dans l’œuvre originale. Le spectateur qui aurait encore trop en tête l’intrigue initiale conservée de sa lecture et de l’étude du roman au temps du collège ou du lycée (ou de l’empreinte laissée par une précédente adaptation plus fidèle) ne se retrouvera pas dans cette trop nouvelle narration malgré le grand luxe cinématographique. Les autres spectateurs, davantage néophytes, ont quant à eux l’air d’apprécier. Séance complète en grande salle en ce premier dimanche de sortie nationale (bon, la Fête du cinéma avec son tarif unique promotionnel aide assurément). Quand on attend beaucoup et qu'on ne retrouve pas ce qui était attendu, la déception est au rendez-vous et la note s'en ressent. Les critiques les plus sévères étant somme toute en faible nombre, ça ne pèsera pas très lourd sur le palmarès.

Tout est réussi dans ce film, les acteurs , les costumes, les décors, la musique, l’histoire et surtout le rythme : on est embarqué de la 1ere à la dernière minute

Bien plus réussi que les deux volets des 3 Mousquetaires, cette énième nouvelle version du "Comte" émeut par une certaine légèreté romantique, ne lasse pas alors que le film dure près de 3h....l'ensemble passe assez bien car il y a un bon dosage entre scènes d'action et moment plus introspectif. Rien à dire sur le casting et le jeu. Pierre Niney est magistral et Anais Dumoustier est une grande héroïne dramatique

Pierre Niney joue parfaitement bien son personnage, histoire hyper intéressante, décors et tenues magnifiques

Chef d'oeuvre ! L'histoire est évidement magistrale ... et quelle performance des acteurs .. une claque .. sans parler du visuel impeccable . Immanquable

Une claque, un chef d’œuvre. 3h de film mais je n’ai pas regardé l’heure une seule fois. Un film qu’on aimerait ne jamais avoir vu pour le découvrir encore et encore. Un grand moment pour le cinéma… bravo.

J'ai vu le film en avant première au Forum des Images (merci le Club Allociné !). Franchement, cette adaptation est grandiose ! L'interprétation est parfaite, en particulier celle de Pierre Niney ! J'avais en tête l'Edmond Dantès de Depardieu mais Pierre a su me le faire oublier ! Les vues, les décors et costumes magnifiques ! Alors bien-sûr, comme toute adaptation il y a eu des ajustements et des parties qui ont été coupées mais c'est bien ce qu'il faut pour que ça tienne dans les 3h que dure le film et ça tient la route ! 3h ça peut sembler beaucoup mais on est tellement pris par l'intrigue qu'on ne voit pas le temps passé et limite quand les lumières se rallumant on se dit "déjà ?" On a beau déjà connaître l'histoire, le suspense est là et on espère tous que le Comte de Monte Cristo obtiendra sa vengeance. Car oui, la vengeance est définitivement un plat qui se mange (très) froid et on aime ça !