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    Le Comte de Monte-Cristo
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    3 993 critiques spectateurs

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    24titouille
    24titouille

    40 abonnés 676 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 septembre 2024
    Ce long métrage, nouvelle adaptation du roman du même nom d’Alexandre Dumas, est magistrale.
    L’épopée romantique d’Edmond Dantes dans la France des années 1800 est retranscrite le plus fidèlement précise. Bien sûr, adapter un roman de 1400 nécessite des ajustements au niveau du scénario. Ici les scénariste ont fait ça avec brio, l’esprit du Comte de Monte Christophe y est fidèlement retranscrite.
    De plus l’image est magnifiquement soigné, et que dire de l’interprétation des acteurs principaux, tous excellents. Mais la prestation de Pierre Niney est plus que magistrale. Il donne vie à un comte de Monte Christo inoubliable.
    Ce long métrage restera dans l’Histoire du cinéma français comme l’un de ses plus grands films.
    Magistral.
    Fabienne L.
    Fabienne L.

    2 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 août 2024
    J’ai cru que le côté grand spectacle nécessaire pour attirer du monde n’aurait pas empêché les auteurs d’avoir le talent de rester fidèle à l’œuvre mais je me suis trompée. Les raccourcis et les pirouettes scénaristiques avaient pour but de produire un livrable mais pas de faire œuvre.
    Oeil HORUS
    Oeil HORUS

    75 abonnés 674 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2024
    La prestation de Pierre Niney mérite les Applaudissements.. Une très belle prestation il nous offre.
    IL aime ce qu'il fait.. et sa se ressent a travers son regard... Il joue pas;.. il Vit son Role... Vous rajoutez un décor propre et attirant et vous voyager dans le temps avec lui... La Photographie est des plus soignée.. Belle lumières.. beau cadrages... Les acteurs jouent avec humour et ils se font plaisir... L'histoire est attachante.. ON vit les peines, la douleur, et l'aventure au fil des minutes... parie réussi.. Pour le scenario et pour la mise en scene.
    Michel
    Michel

    46 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2024
    Mon 6ième film de l'année vue au cinéma : "𝗟𝗲 𝗖𝗼𝗺𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗠𝗼𝗻𝘁𝗲-𝗖𝗿𝗶𝘀𝘁𝗼" !

    Incroyable 😯 j'en reviens pas, je suis sur le cul... dire que de base la bande-annonce ne m'avais pas convaincu, mais j'ai bien fait d'avoir été voir "𝗟𝗲 𝗖𝗼𝗺𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗠𝗼𝗻𝘁𝗲-𝗖𝗿𝗶𝘀𝘁𝗼" !

    𝗣𝗶𝗲𝗿𝗿𝗲 𝗡𝗶𝗻𝗲𝘆, est vraiment un très grand acteur français. beaucoup de rebondissement, de changement de situations !

    Je conseil fortement ce chef-d'œuvre !

    𝗠𝗮 𝗻𝗼𝘁𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗲 𝗳𝗶𝗹𝗺 : 𝟱/𝟱 ⭐⭐⭐⭐⭐
    Nicolas.A
    Nicolas.A

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juillet 2024
    Le réalisateur Alexandre de La Patellière semble avoir trouvé une source inépuisable de scénarios : la littérature classique.

    Reconnu pour sa récente saga : Les trois mousquetaires, dont il a écrit le scénario, c'est un autre classique d'Alexandre Dumas qui nous est dévoilé : Le compte de Monte-Cristo.

    Au début du XIXème siècle, le marin Edmond Dantès (interprété par Pierre Niney) affronte avec son équipage une violente tempête en mer, cherchant à sauver les victimes d'un naufrage.

    Se jetant à l'eau au mépris du danger et des avertissements de son capitaine, Danglars ( Patrick Mille) permettant à une jeune femme de fuir une mort assurée par les flots.

    C'est à l'issue de cette rencontre que le destin du jeune homme va totalement basculer...

    On connaissait Pierre Niney comme l'acteur comique du cinéma Français (20 ans d'écart, Five), l'homme sensible est engagé ( Yves Saint-Laurent, Sauver ou périr).

    Le spectateur découvre à présent un acteur littéralement métamorphosé par son rôle, l'interprète d'un personnage difficile à cerner, grâce au talent de son écrivain, un homme aux multiples visages qui semble s'inspirer du film Arsène Lupin : Gentleman cambrioleur avec le fascinant Romain Duris.

    Trahisons, amours, costumes et maisons luxueuses, Le compte de Monte-Cristo est un film d'une formidable intensité, porté par son casting (Anaïs Demoustier est impressionnante de conviction) et le talent de ses réalisateurs : Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte.
    Fiers R.
    Fiers R.

    111 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 août 2024
    À l’annonce des deux gigantesques productions françaises prévues par Pathé pour relancer le cinéma tricolore suite à la mascarade sanitaire, on était confiant même si le fait de ressortir de vieux classiques, en l’occurrence les deux plus illustres romans d’Alexandre Dumas déjà maintes fois adaptés pouvait laissait craindre l’effet de redite et la naphtaline: en l’occurrence « Les Trois Mousquetaires » et « Le comte de Monte-Cristo ». Mais avec un très gros budget, un joli casting, de l’ambition, un côté que l’on supposait modernisé de ces deux fleurons littéraires de notre patrimoine, il y avait moyen d’espérer. Las, le diptyque consacré au premier fut une belle douche froide. Coupé inutilement en deux, doté de scènes d’action pas toujours très bien faites et dont la deuxième partie se parait d’une intrigue confuse, on ne peut pas dire que ce fut une franche réussite. Le box-office a été correct mais pas au point de crier victoire. On avait donc un peu peur pour le second. Et bien nos craintes peuvent être estompées tant cette nouvelle version de la vengeance du célèbre comte est un pur régal et frôle l’adaptation parfaite.

    Dès les premières images, une scène d’introduction en mer de toute beauté, on sent que « Le comte de Monte-Cristo » version 2024 va être une grande réussite. Et la suite ne nous fera pas démentir cette impression. Le duo de réalisateurs Mathieu Delaporte et Alexandre de la Pattelière qu’on n’attendait pas là, car plus habitués aux comédies telle que « Le Prénom », parvient à rendre une copie presque sans faute. Pourtant cette histoire rebattue pouvait nous laisser croire à une mouture académique et poussiéreuse mais il n’en sera rien. La mise en scène du duo est sublime, ample, dynamique et ambitieuse. L’opulence des décors et de la reconstitution flatte la rétine et impressionne. On sent le budget à chaque coin de l’image et que celui-ci est optimisé comme jamais. La photographie et la réalisation nous en mettent plein la vue sans discontinuer et font preuve d’une compétence technique rarement égalée dans le cinéma hexagonal. Les films en costume sont une spécialité française mais quand ils sont techniquement si aboutis et modernes, c’est devenu chose très rare. Les réalisateurs sont aussi les scénaristes de cette version et ont su tirer le meilleur de cette œuvre phare tout en parvenant à en extirper sa sève toujours aussi contemporaine. Pourtant, c’était également eux à l’écriture sur « Les Trois Mousquetaires » dont on trouvait le script bien moins aimable et surtout pas toujours clair et bien senti.

    En outre, pour qu’un tel projet soit une entière réussite, il fallait se doter d’un casting tout aussi pertinent. Et Pierre Niney, qui ne paraissait pas forcément un choix évident de prime abord quand on pense à la version télévisée par exemple avec Gérard Depardieu, s’en tire avec les honneurs, à la fois fragile et doux au début puis vindicatif et ténébreux comme il faut ensuite. Le trio de méchants composé de Patrick Mille, Laurent Laffitte et Bastien Bouillon ne démérite pas face à lui et la gent féminine est également de très haut niveau avec une Anaïs Demoustier d’une intensité et d’un désespoir qui travers l’écran et une Anamaria Vartolomei pleine de charme et irradiant de beauté. Sans oublier les jeunes révélations Vassili Schneider et Julien de Saint-Jean, très à l’aise face à cette distribution poids lourd et également la star italienne Pierfrancesco Favino. Les trois heures que durent le film passent à la vitesse de l’éclair (merci de ne pas avoir coupé le film en deux ou plus) et chaque séquence est un pur enchantement. Le souffle épique et romanesque qui traverse les images est incontestable et « Le comte de Monte-Cristo » est sans conteste la grosse production française la plus luxueuse, riche, captivante et réussie depuis des lustres. On est happé, on est émus, on frissonne et on vit un pur moment de magie cinématographique. Du beau et du grand cinéma comme cela on en veut bien plus souvent.

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    Marie-France G.
    Marie-France G.

    4 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juin 2024
    Vu dans le cadre du Label des spectateurs UGC
    Des batailles ridiculement traitées, des incohérences de scénario, bref vraiment pas terrible à mon goût.
    Je reconnais que ma lecture du texte est très ancienne. Peut-être est-ce la version d'Alexandre Dumas...
    J'étais accompagnée d'une personne qui a apprécié sa séance.
    Comme quoi un avis est toujours subjectif !
    Montiel Jay
    Montiel Jay

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juin 2024
    “Le Comte de Monte-Cristo” de 2024 est sans conteste un chef-d’œuvre du cinéma français moderne. Sous la direction magistrale de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, ce film parvient à sublimer l’œuvre iconique d’Alexandre Dumas avec une adaptation à la fois fidèle et innovante. La réalisation est impeccable, mêlant habilement les genres de l’aventure, du thriller et de la romance tragique. Chaque plan est soigneusement pensé, offrant une esthétique visuelle époustouflante qui tient le spectateur en haleine tout au long des trois heures du film.

    La performance de Pierre Niney dans le rôle-titre est tout simplement fabuleuse. Il incarne Edmond Dantès avec une intensité et une profondeur qui transforment le personnage en une figure presque mythique. Sa prestation est à la fois nuancée et puissante, capturant parfaitement l’évolution d’un homme brisé par la trahison en un vengeur implacable. Niney parvient à rendre chaque émotion palpable, faisant de son interprétation un véritable tour de force.

    En somme, “Le Comte de Monte-Cristo” est un film à ne pas manquer. C’est un voyage cinématographique riche en émotions et en spectacles, porté par des performances exceptionnelles et une réalisation de haut vol. Un grand film qui restera dans les annales du cinéma français.
    CMP
    CMP

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 juillet 2024
    Tant de moyens mis en œuvre, tant d’espoirs chez le public qui aime ce roman - l’un des monuments de la littérature française - pour un tel résultat… ! Les producteurs et scénaristes de ce Comte de Monte Cristo n’ont rien trouvé de mieux que de gâcher leur film de bout en bout.

    Le scenario est simpliste et convenu, quasi hollywoodien. Il contredit toutes les intentions de Dumas. Le langage est inutilement modernisé. Les personnages ne sont pas fouillés, et ne suscitent pas de réaction de la part du spectateur. Pourtant, Pierre Niney a vraiment la gueule de l’emploi, mais on lui a concocté un Dantès unidimensionnel, simplement empli de vengeance, sans aucune intelligence ni caractère. Haydée, volubile, complotiste et hyperactive, devient une jeune fille totalement à l’opposé de celle de Dumas, douce, soumise, mystérieuse, digne et courageuse. Lafitte est absolument fade en Villefort, avec une seule bonne réplique - qui passera d’ailleurs certainement inaperçue -. Seul Bastien Bouillon sort du lot par son interprétation ; il aurait certainement fait un très bon Fernand Mondego, plutôt que cet aristocrate frustré de se faire piquer sa fiancée par un rival socialement inférieur (premier cliché). La baronne Danglars (Hermine devenue Victoria, sans doute dans le but raté de faire « jeune ») est aussi bien interprétée par Julie de Bona, et aurait méritée d’être plus développée. Ne parlons part d’Albert de Morcerf, efféminé, timide et maladroit, obnubilé par Haydée et ignorant Monte Cristo, à l’opposé là encore de celui de Dumas. Et il y a les absents notables, en particulier Morrel père et fils, ou encore Héloïse de Villefort, évacués alors que ce sont des personnages clefs.

    spoiler: On n’adhère à rien ou presque dans ce film, sans parler de scènes absolument décousues ou ridicules : celles où André dénonce le procureur de Villefort comme son père naturel ayant voulu se débarrasser de lui est très mal amenée et sans force ; Dantès survivant à un duel au cours duquel il reçoit clairement une blessure mortelle laisse le spectateur incrédule ; seule la scène de la maison d’Auteuil est assez bien jouée.


    spoiler: Enfin, ce film sacrifie enfin aux thèmes du moment (autres clichés) par des allusions grossières et inutiles, comme cette Angèle inventée de toutes pièces, amazone ultra-féministe forcément maltraitée par son frère, Eugénie Danglars qui se croit obligée de faire un coming out (c’est bien plus subtilement suggéré dans le roman), ou encore le baron Danglars en infâme négrier.


    Décors grandioses (demeures, bateaux) et beaux costumes ne suffisent pas à rattraper la catastrophe. Une vraie déception, surtout quand on se dit qu’il suffisait de suivre l’histoire pour, avec les moyens d’aujourd’hui, produire un film qui aurait fait date. Hélas, comme ce genre de « produit » rapporte quoi qu’il arrive de l’argent, les producteurs s’en sortiront sans honneur, mais plus riches, et in fine avec le sentiment d’avoir eu raison et l’envie de recommencer !
    Redzing
    Redzing

    1 147 abonnés 4 497 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2024
    Après un diptyque des "Trois Mousquetaires" qui n'a pas convaincu tout le monde, on attendait avec les sabres affutés ce nouveau film du "Dumasverse". Toujours produit par Pathé et Dimitri Rassam, et scénarisé par le duo Alexandre de La Patellière & Matthieu Delaporte.
    Excellente surprise, "Le Comte de Monte Cristo" corrige amplement le tir, et constitue le divertissement français que l'on attendait (en témoigne d'ailleurs son très fort démarrage au box office). A savoir, une œuvre qui parvient à allier le cinéma populaire d'antan au grand spectacle moderne, menée avec intelligence.
    Mais surtout on évacue les défauts des "Trois Mousquetaires". Ici, pas de plan séquence gratuit, pas d'image sombre, pas de BO boum-boum zimmérienne. Est-ce le retour d'expérience qui paye, ou le fait que les scénaristes sont cette fois passés derrière la caméra ?
    Alors s'il on veut pinailler, des défauts il y en a quand même. Des ellipses un peu brutales. Le traitement bancal de de Morcef, trop en retrait du récit. Au point qu'il semble simplement là pour justifier l'existence du personnage d'Anamaria Vartolomei (éclatante, au passage !). Un peu dommage, de même que ce final assez expédié. Les réalisateurs ne semblent pas très à l'aise avec le combat à l'épée, et ça tombe bien il y en aura très peu.
    Mais franchement, on peut facilement mettre ces points de côtés, pour pleinement profiter du film. C'est lumineux, les costumes, décors intérieurs et extérieurs sont aussi variés que jolis. La BO est belle. Même les CGI sont peu voyants ! Je souligne en particulier toute l'imagerie orientalisée liée au Comte.
    Et ne vous inquiétez pas, les 3 heures passent crème, et sans bout de gras. Le récit fonctionne très bien, alors qu'il n'était pas forcément évident d'adapter une telle histoire, habituellement portée par des séries ou téléfilms. Je note que choix a été fait de nous dévoiler les rouages de la vengeance au fur et à mesure. On y perd en suspense mais on y gagne en jubilation.
    Grâce notamment aux méchants réussis. En particulier Patrick Mille, odieux à souhait en Danglard. Et grâce à des scènes bien ficelées, dont une étonnante séance de torture psychologique !
    Tandis que Pierre Niney parvient à porter le poids d'un passé douloureux, de sombres desseins... et ce malgré un maquillage non négligeable.
    Du beau divertissement, qui mérite un succès en salles.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    536 abonnés 953 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2024
    À défaut de tenter le saut dans l'inconnu, piocher dans son patrimoine est aussi une bonne manière pour redonner du lustre au grand cinéma populaire. Pathé/Chapter 2 ambitionnent carrément un "Dumas Cinematic Universe", lançant Le Comte de Monte-Cristo (avec la même équipe) alors que Les Trois Mousquetaires n'a pas encore ouvert les festivités en salles...Aussi, quand le dyptique de Martin Bourboulon fait pschitt, c'est tout le projet qui est mis sur la sellette. C'est donc avec grand soulagement qu'on découvre un Monte-Cristo à la hauteur de cet objectif.

    Première leçon à en tirer : Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte n'ont probablement pas grande responsabilité dans l'échec artistique des Trois Mousquetaires, qu'ils scénarisaient. Maniant cette fois la caméra en plus du stylo, la paire fournit un travail d'adaptation exemplaire. L'essentiel est là, certaines astuces pour condenser l'œuvre passent bien (certains personnages fusionnés par exemple) et les petites trahisons au pavé de Dumas apportent les meilleures scènes du Comte de Monte-Cristo. À la mise en scène, c'est également une belle réussite. Au lieu de courir derrière les modes du moment (plan-séquence crado, photographie terne), le long-métrage assume une patine tout droit héritée des fresques classiques avec de larges panoramas qui en jettent, un souci du décors qui en dit long et de personnages bien cernés. Pour vous dire, la meilleure séquence du film ne repose pas sur un combat singulier ou le suspense d'une évasion mais sur une simple histoire de fantôme sadique et jubilatoire.

    Au casting, Pierre Niney impressionne une fois de plus, Laurent Laffite est superbe de perfidie, et Patrick Mille n'aurait pu composer une meilleure raclure telle Danglars. Fernand de Morcerf ne bénéficie pas de la même qualité d'écriture hélas, il est trop en retrait pour représenter une menace ou un dilemme pour le comte (son climax est franchement boiteux). Quant au personnage d'Haydée, excellemment interprété par Anamaria Vartolomei, son évolution au sein de l'intrigue laisse pourtant un arrière-goût d'inachevé, les ellipses n'aident pas toujours. Même amoindri par ses petites faiblesses, Le Comte de Monte-Cristo n'en demeure pas moins une offre difficile à refuser et une porte d'entrée idéale pour l'univers de Dumas. Vu la vitesse à laquelle on le réadapte, faites vite avant que Pathé/Chapter 2 ne frappe à nouveau.
    ferdinand75
    ferdinand75

    564 abonnés 3 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2024
    Une très belle adaptation du roman de Alexandre Dumas ,beaucoup de souffle , de rythme tout en restant très proche du texte paru en feuilleton original au XIX e siècle. Une réalisation flamboyante, des acteurs tous excellents , on retrouve le souffle du grand cinéma Hollywoodien , ou des belles productions françaises. Un projet ambitieux, très réussi, que l’on peut rapprocher de la version avec Jean Marais de 1954 , qui était déjà une superbe adaptation, un très gros budget , coloré , plein d’action plus centré sur la 1ere partie du récit, et on peut reconnaitre à Pierre Niney son entrée dans la cour des grands acteurs français.
    Ti Nou
    Ti Nou

    508 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2024
    Adapter le roman foisonnant de Dumas en un long-métrage, même de trois heures, nécessite forcément de faire des choix et de créer de la frustration. Mais le scénario de Matthieu Delaporte et d’Alexandre De La Patellière tient la route et leur version de ce classique du récit de vengeance est un beau moment de cinéma.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juillet 2024
    Après le diptyque Les Trois Mousquetaires, Pathé continue d’adapter Alexandre Dumas père avec une énième version du Comte de Monte-Cristo, cette fois signée Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte, les scénaristes de la précédente tentative de ressusciter l’écrivain. Si les deux films de Martin Bourboulon avait pu décevoir certains (surtout le second volet), celui-ci leur est supérieur notamment par le travail de la réalisation. En effet, celle-ci est plus maitrisée que ce soit dans les scènes d’action (assez rares mais nettement plus lisibles que chez Bourboulon) que dans les scènes mettant en avant les comédiens. En outre, le fait qu’elle soit signée par les scénaristes permet une parfaite osmose de celle-ci avec le travail sur la structure narrative (qui avance notamment grâce à de multiples flashbacks) cherchant à rendre le plus possible compréhensible une intrigue extrêmement touffue (malgré ses presque trois heures, on pourrait même regretter que le film ne soit pas plus long pour mieux en développer tous les aspects). De plus, le film bénéficie d’une très belle musique aux thèmes nettement plus mélodiques que dans la plupart des blockbusters contemporains. Ainsi, Le Comte de Monte-Cristo est une très belle réussite qui montre qu’il est encore possible pour le cinéma français d’offrir aujourd’hui de véritables films commerciaux de qualité s’inspirant des œuvres de notre patrimoine.
    bobmorane63
    bobmorane63

    197 abonnés 1 980 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2024
    Adaptation du célèbre roman d'Alexandre Dumas que je n'ai pas lu mais vu une autre version en film avec Jean Marais dont l'histoire m'avait scotché. Ce long métrage signé et co-écrit par Alexandre De La Patelliere et Matthieu Delaporte, venant de la comédie populaire comme "Le prénom" , me surprennent pour faire une œuvre de 3 heures sans une minute d'ennuie, bien au contraire, on est captivé par l'histoire d'Edmond Dantes, promu capitaine d'un navire de bateau et arrêté le jour de son mariage pour une lettre d'une femme qu'il a sauvé de noyade de mer, se voit prisonnier et laissé mort présumé dans un fort au milieu de nulle part de nombreuses années. Il s'évade, reconnaît les traîtres, prend la carrure et l'identité du comte de Monte-Cristo avec des jeunes tués par eux voulant vengeance et faire justice. Les réalisateurs de ce film ont une sacrée histoire a adapté et réussissent à faire du grand spectacle avec un scénario intelligent, surtout les dialogues et une mise en scène flamboyante. Pierre Niney tient la un rôle charnière dans sa carrière de jeune comédien auquel il est formidable. Laurent Laffitte, Patrick Mille et Bastien Bouillon incarnent superbement les méchants. Il y a Anais Demoustier et le reste du casting en grande partie de jeunes comédiens excellents qui donnent un coup de jeunesse au film et l'équipe générale un coup de fouet au cinéma Français de nos jours et on en a bien besoin, nous spectateurs.
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