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Florie
28 abonnés
109 critiques
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4,0
Publiée le 3 mars 2015
Que c'est beau, lent, pur... j'ai été portée par le flegme esthétique de cette aventure an Asie. Les dialogues sont toujours un peu arythmiques et les personnages, étonnamment touchants, ce qui donne à l'ensemble une caractère vraiment océanique (ou continental, à voir...). Une réussite!
Quand on connaît la bande dessinée du génial Hugo Pratt, on ne peut qu'être partagé par le résultat de «La Cour Secrète Des Arcanes». Le film est tout d'abord parsemé de décors splendides et fouillés, l'atmosphère de la BD est plutôt bien retranscrite, les personnages ont réussi leur passage à l'écran, certaines séquences sont très bien animées et bien pensées eu égard à la difficulté de transformer des vignettes séparées en mouvement fluide et virtuose... Mais qu'est-ce que ça reste sage! Je suis peut-être un des rares à le penser mais je n'ai pas trouvé le film assez contemplatif, ni assez vif par moments (dans la BD les fractures de rythmes sont nombreuses), quelques scènes réécrites (inventées donc) m'ont paru bien dispensables et racoleuses, et les voix assez inégales (parfois même celle de Corto). Si le film est magnifique à de nombreuses reprises, on peut légitimement se demander l'intérêt de l'adaptation cinématographique d'une oeuvre aussi extraordinaire... Porter à l'écran Corto Maltese était un véritable défi et ce serait mentir que de considérer ce long métrage comme un échec, surtout compte tenu des moyens ridicules mis à sa disposition (d'où une animation souvent saccadée). L'idée de voir l'un de mes héros favoris au cinéma m'avais grandement enthousiasmé, mais j'avais espéré une animation plus fluide et une intrigue plus grandiose. «La Cour Secrète Des Arcanes» reste tout de même un film bien plus qu'honorable (surtout qu'il est français) et c'est tout de même un vrai bonheur que de voir Corto Maltese sur grand écran. Bonne adaptation d'une oeuvre phare de l'un des plus grand auteurs de la bande dessinée (art cruellement sous-estimé s'il en est). Un film à voir, mais surtout jetez-vous sur les BDs! [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
En dépit de nombreuses qualités, le long métrage déçoit sur la durée. Si le parti pris de mettre en scène un héros détaché, taciturne et nonchalant a de quoi intéresser, sa réalisation laisse à désirer. Le spectateur n'arrive pas s'approprier ce personnage si particulier et à prendre du plaisir à le voir se dépatouiller de ces aventures digne d'un Tintin au Tibet (sic). L'humour laisse de marbre, et le romantisme révolutionnaire des années 10-20 ne nous touche pas plus que ça. Ce n'est pas quelques citations poétiques qui élèveront le niveau, bien au contraire. Le doublage français est là encore très disparate : entre l'excellente performance de Richard Berry d'un côté, et des voix mal choisies , je pense notamment à celle de Raspoutine. Le film est à l'image de l'animation : si les personnages et les décors sont très travaillés, la plupart des scènes d'actions et notamment l'incrustation d'image 3D laissent souvent à désirer, et font brouillon. La musique, très classique, convient mal au contexte et dessert le film. Un rare film d'animation français, certes anecdotique, mais à découvrir si vous en avez l'occasion
Je suis resté bloqué sur le dessin et les voix : Inexpressif et monocorde. Par soucis d'économie, les personnages effectuent très peu de mouvement. C'est à peine s'ils clignent les yeux et s'il n'y a pas que les lèvres qui remuent. Les voix sentent le récité, ultra monocorde et très désagréables. Le dessin, en plus d'être figé, offre des mouvements aux personnages qui sont désarticulés, loin du naturel. Pour le coup, impossible de suivre l'histoire. J'en sors très agacé !
Malgré qu'il soit bien noté, ben je n'ai rien compris. l'histoire est confuse. Les doublages sont sans expressions. On croirait que Richard Berry dort. Seul Raspoutine montre des émotions. Les dessins sont bien réalisés. Je conseil peu être de lire plus la bande dessinée.
Une animation basée sur une bande dessinée franco-italienne, sa mise en scène est lente pour étaler ce personnage flegmatique, mystérieux à la casquette d’officier marin, l’habit du pragmatisme. Tout commence un an après l’exécution du Tsar de Russie, on assiste spectateur à la chute d’un empire à l’autre, au temps de la colonie de Hong Kong sous administration du Royaume-Uni, son port international trouve des clients au comptoir. Le refuge ouvert aux dogmes à l’aube du 20eme siècle d’après grande guerre, la montée en faveur du changement que tout oppose, révolutionnaires victorieux marchent en avant à l’encontre des contre-révolutionnaires glorieux du passé qui veulent faire machine arrière comme réaction. Ils prendront leur clique et claque avec fortune d’aristocrate très bien armé d’un coffre fort sur ce train transsibérien avant que ce ne soit emparé dans toute la Russie bolchévique, direction l’Asie de l’extrême orient, la Chine ou le Japon. Des sociétés secrètes de l’ordre crépusculaire poussera de l’anti-franc-maçonnerie qui mènera vers la propagation des idées russo-communistes, des espionnes assassins s’y glissent entre les bandits dont « Corto Maltese » et l’ami-ennemi à la moralité ambivalente fascinante, Raspoutine ou le mauvais génie conseiller de souverain déchu. C’est touchant d’y trouver des histoires personnalisées, un officier ivrogne se dispute l’amour d’une même femme qui lui a volé son âme, quelque part au cours de périple rencontre tortueuse, le seigneur de la guerre des steppes dans l’intimité avec ses froides courtisanes. La fin romantique s’achève en amertume mélancolique, l’origine de la casquette marinière élucidée en partie.
Hommage respectueux et respectable à l'œuvre de Pratt et à son inoubliable héros, le flamboyant Corto Maltese, marin idéaliste, charismatique, anarchique et romanesque. Le film préserve plutôt bien le flegme du héros et le picaresque de ses aventures, dans lesquelles le style, classieux léché et drôle, prend souvent le pas sur le récit, flottant, onirique et décousu. Une réussite. Ruez-vous néanmoins en priorité sur la bande dessinée.
Personnellement je ne connaissais pas l'univers de Corto Mlatese (jamais lu une BD) et bien j'ai été agréablement surpris car ce dessin animés se base sur des principes de film classique. Une très belle aventure donc avec de nombreux personnages savament présentés.
Votre serviteur a découvert d'abord l'univers de Corto Maltese par ce long-métrage de Pascal Morelli. Et c'était une excellente entrée en matière, vu le plaisir éprouvé ensuite en parcourant l'oeuvre de Hugo Pratt, à commencer par le chef d'oeuvre de la bande dessinée "Corto Maltese en Sibérie". "La Cour secrète des arcanes" en est une magnifique adaptation cinématographique, avec une musique somptueuse de Franco Piersanti, des interprètes très justes, de très beaux dessins et de très belles couleurs, et une animation singulière pour traduire le mouvement suggéré par les dessins de Pratt. Ce film est réussi parce qu'il offre de ressentir toute la poésie de l'oeuvre originale. Il est un long-métrage d'aventure romantique et envoûtant; un remarquable moment de pur cinéma.
Etant totalement étranger à l'univers de Corto Maltese, je suis mal placé pour parler de cette oeuvre. J'ai eu du mal à rentrer dedans pour être franc ( disons 20 minutes environ, jusqu'à la scène de fusillade dans le bateau ). Après ça a été, sans me passionner, ça m'a intéressé. Le dessin est agréable, l'animation est plaisante, la réalisation de première qualité. Je me permettrais tout de même un petit reproche quant au choix des voix pour certains personnages ( essentiellement pour Raspoutine ), mais bon comme je l'ai précisé, je suis mal placé pour juger de l'opportunité du "casting voix". Cette première aventure de Corto Maltese sur grand écran est un projet ambitieux qui tient ses promesses.
Un très joli dessin animé tiré de la bande dessinée éponyme, avec un univers précis et de bons personnages, mais dont l'animation manque de vivacité et dont le scénario n'est pas vraiment clair. On se retrouve en pleine Asie d'après la première guerre mondiale, de Hong Kong à la Sibérie en passant par la Mandchourie. Les plans sont magnifiques et les musiques subtiles, ça donne vraiment envie de s'y intéresser, mais la situation est difficile à cerner, comme s'il fallait connaître un minimum la BD pour comprendre le sens du récit. Quelques scènes d'action sortent du lot, comme la fusillade dans le train, et c'est parfois très violent (Raspoutine qui cogne la tête d'un garde contre le mur, donnant lieu à une belle marque de sang), mais ça reste globalement assez timide, parfois trop mou, certaines morts arrivent même sans trop de réaction aux alentours. Le film se laisse regarder, mais suivre l'histoire est vraiment difficile, on ne sait pas trop pourquoi il va où il va et où les personnages veulent en venir, le tout manque d'une structure claire et le background des personnages n'est pas si poussé.
Impossible de nier la beauté des dessins ! Javoue navoir jamais lu une BD dHugo Pratt, du coup je ne sais pas ce que cette animation vaut par rapport aux BD ; toujours est-il que jai apprécié le dessin et lambiance, même sil est vrai que parfois, même si ça semble voulu ( étant donné que les mouvements saccélèrent au fil de lhistoire ), les personnages sont un peu statiques.
Animation premier essai sur un personnage spécial de la B.D. qui concoure à élever la B.D. au rang d'expression artistique par son originalité, sa précision et son atmosphère. Si cela peut ne pas convenir pas à certain à mon sens c'est une réussite. Le côté sombre, historique, aventureux, relationnel, mystérieux, mise en scène par image, rendu de l'atmosphère difficile, opaque. On retrouve tout cela et si tout n'est pas complètement fidèle c'est la base. On insiste dans cet épisode sur les temps difficiles et les conflits sanglants où des personnalités fortes et parfois folles, souvent d'assassins font les événements. Corto évolue à travers tout cela, à la recherche de l'amour ? avec un ami fou et sachant être allié avec tout ceux qui garde un peu d'humanité.