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    Par coeurs
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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 décembre 2022
    Une capsule sur les répétitions théâtrales d'Isabelle Huppert, une autre sur les lectures de Nietzsche par Fabrice Luchini, le tout sous l'œil de Benoit Jacquot. Les instants plaisent tant qu'on admire le travail de ces deux comédiens, mais on peut vite se lasser de les entendre dire les mêmes phrases.
    Franck J P
    Franck J P

    4 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 janvier 2023
    Si Avignon est par essence le creuset des travaux de comédiens inquiets pour leur futur et la réception de leur public, ce Par Coeurs ne nous laisse surtout entrevoir que quelques faiblesses autant dans le minimalisme d'Isabelle Huppert que dans les errances de voix d'un Luchini plus à la recherche des gloussements de son public qu'au respect des textes des auteurs.
    A l'inverse des micros qui ont capté le violent Mistral, Jacquot ne nous a guère transmis un quelconque souffle du mystère de l'acteur.
    Lucie F.
    Lucie F.

    9 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 décembre 2022
    inintéressant, tout sauf du documentaire. Je suis parti après Huppert j'en avait bien assez pour supporter Luchini et son égo donneur de (mauvaise) leçon, quelle fatigue
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 janvier 2023
    Avignon. Juillet 2021. Malgré l’épidémie de Covid et le mistral, le festival se tient. Isabelle Huppert joue La Cerisaie dans la cour d’honneur du Palais des papes. Fabrice Luchini lit Nietzsche et Baudelaire dans la cour du musée Calvet. Benoît Jacquot les filme.

    On ne peut qu’être séduit par le joli titre de ce film et par son sujet : capter, au plus près de leur intimité, deux géants de la scène et nous faire comprendre en les observant le processus créatif.

    Le problème est que le résultat semble bien paresseux.
    Si l’on était médisant, on crierait même à l’arnaque et accuserait Benoît Jacquot de s’être fait financer son week-end en Avignon en promettant à son producteur ce documentaire.

    Immanquablement, la salle était remplie de spectateurs – et ils sont nombreux – qui aiment Huppert et/ou Luchini.
    Tel n’est pas mon cas.

    Je ne sais pas si les admirateurs de Huppert et de Luchini en ont eu pour leur argent.
    Je sais en revanche que je n’en ai pas eu pour le mien.
    La raison n’en est pas tant l’irritation épidermique que provoquent en moi les moues d’Isabelle Huppert et les rugissements de Fabrice Luchini. J’essaie de dépasser mes phobies et de reconnaître lucidement le talent et de l’une et de l’autre.
    Mais je ne supporte pas la paresse de Benoît Jacquot qui se contente de filmer ces deux acteurs, alors que leur démarche n’a rien de commun (Huppert s’évertue maniaquement à mémoriser un texte qui lui échappe alors que Luchini disserte prétentieusement sur le fait de le lire). Manifestement, il lui manquait de la pellicule pour se focaliser sur un des deux et/ou il n’a pas réussi à en convaincre un troisième (Olivier Py ?) de se prêter au jeu/je.
    henri zimnovitch
    henri zimnovitch

    5 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2022
    Diderot nous avait livré une réflexion littéraire sur le métier de comédien, Jacquot nous en présente une au cinéma, servi par les magistraux Huppert et Lucchini. C'est exceptionnel !
    Lucchini interprète, aux deux sens du mot, Nietzsche. Il théorise ce que doit être, selon lui, le travail du comédien, Huppert en offre une illustration pratique éblouissante.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    232 abonnés 1 008 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2023
    Par coeurs est un beau documentaire qui nous plonge dans les coulisses du célèbre festival d’Avignon. On retrouve Isabelle Huppert et Fabrice Luchini en pleines répétitions et qui tentent d’apprendre leurs textes. Un beau moment.
    Bibi Freecotin
    Bibi Freecotin

    4 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 décembre 2022
    C'est un peu court, on attendait bien des choses en somme... Isabelle butte sur une réplique, Fabrice lutte avec le mistral. Seule l'évocation de Jouvet élève le propos. Bref on reste sur sa faim.
    amonje5
    amonje5

    6 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 janvier 2023
    Navrant et surtout ennuyeux, je n en pouvais plus de voir Isabelle Huppert faire la moue en répétant sans cesse ces mêmes phrases. Même entre les répètes elle sonne faux...Et Lucchini que pourtant j aime, est soûlant...Ce n'est pas un film et encore moins un documentaire. Benoît Jacquot c est occupé pendant son week end ou quoi
    eduboisgeoffroy
    eduboisgeoffroy

    55 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2022
    Deux approches très différentes du métier de comédienne et comédien. Un documentaire servi par la complicité entre le réalisateur, Benoit Jacquot, Isabelle Hupert et Fabrice Luchini.

    Si on apprécie la manière dont la caméra de Benoit Jacquot suit avec subtilité, affection et intelligence chaque personnage, on regrettera peut-être de ne pas suivre plus avant ces lents processus d'interprétation.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 juin 2023
    D’une telle proposition de cinéma-théâtre, avec de tels acteurs, je m’attendais à autre chose que cette démonstration mandibulaire où la pratique du comédien apparait si peu Sinon sur cet acharnement autour du mot, de la phrase, cette quête d’une intonation modulée à l’envie. Le filmage est assez convenu, sans intention particulière dans la mise en scène. Le sujet me parait alors bien anecdotique au regard de l’évocation superficielle du travail d’acteur. Huppert et Luchini posent pour la caméra. Ils s’expriment, mais ne jouent pas !
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 106 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2023
    toujours intéressant de regarder 2 acteurs en répétition. et Benoît jacquot n à pas choisi les moindres. étonnant de comparer 2 méthodes de travail différentes, 2 personnalités différentes et 2 démarches différentes. un doc sans grande surprise mais agréable à regarder tant le charisme d huppert et de luchini fonctionne même quand ils sont eux mêmes.
    Juan 75
    Juan 75

    63 abonnés 372 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2023
    Une plongée passionnante et "live" au cœur du travail de deux comédien.ne.s immenses qui osent montrer leurs doutes et leurs faiblesses. La réalisation et le montage sont habiles et élégants. L'ambiance d'Avignon pendant le festival est restituée On découvre aussi des facettes plus.rares des deux personnages. Un pur moment de délectation.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    74 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2023
    Documentaire intéressant autour du travail de mémorisation des comédiens. Il est rare et assez passionnant de voir Isabelle Huppert baisser ainsi sa garde et se montrer plus naturelle. Observer cette immense artiste lutter contre une réplique qu'elle ne parvient pas à retenir nous permet d'accéder à une facette de sa personnalité, plus vulnérable, que nous ne sommes pas habitués à voir. La deuxième partie avec Fabrice Luchini m'a nettement moins convaincu. D'abord, car ce n'est plus vraiment de mémoire dont il est question, mais aussi parce que l'acteur reste quelque peu enfermé dans son personnage et, à l'inverse d'Isabelle Huppert, ne semble pas décidé à tomber le masque.

    Ma page ciné insta : fenetre_sur_salle
    Patricia D.
    Patricia D.

    75 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2023
    Festival d'Avignon 2021. Isabelle Huppert va jouer La Cerisaie de Tchekhov et Fabrice Luchini donner une lecture de Nietzsche et Baudelaire. Le film de Benoît Jacquot va suivre chacun des deux personnages quelques heures avant leur représentation, sans qu'iels ne se croisent.
    Le résultat est passionnant ! Dans un style très différent, chacun·e se livre à l'exercice avec naturel et sincérité. Les deux ont en commun l'amour de leur métier de passeur·se, le respect du texte et du public, la tension vécue pendant ces quelques heures préliminaires si particulières. On est plongé·e avec bonheur au coeur (aux coeurs ?) du métier d'acteur·trice.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    116 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2023
    Ai vu "Par coeurs" documentaire de Benoit Jacquot. En tant qu' admirateur absolu d'Huppert je ne pouvais pas manquer ce rendez-vous. Bon évidemment j'ai un énorme problème avec Luchini mais justement le parallèle entre ces deux comédiens diamétralement opposés, sur le papier est passionnante. Le film est construit en 3 partie. Nous sommes au dernier Festival d'Avignon (Eté 2022) et Benoit Jacquot suit et dialogue avec les deux acteurs qui se produisent dans deux spectacles très différents chacun de leur côté. Huppert est le centre de "La Cerisaie" jouée dans la cour du Palais des Papes, spectacle tant attendu et finalement un peu raté, Luchini vient pour faire une lecture de textes de Nietzsche devant un public acquit d'avance. La première partie est consacrée à Isabelle Huppert qui entre petit à petit dans le costume de La Huppert qui a du mal à mémoriser le texte de Lioubov Andréïevna Ranevskaïa. Huppert est vulnérable, humble, ressasse, défaille, recommence, se met une pression de dingue, s'isole, s'endort, recommence encore et encore cet enchainement sur lequel elle bute... irrémédiablement, Huppert défaille, est envahie par le trac et a un trou de mémoire pile à l'endroit où elle l'appréhendait tant depuis longtemps, Isabelle devient de plus en plus humaine, Huppert s'efface et disparait. Luchini s'écoute parler, site Jouvet à tout bout de champ comme s'il avait été son élève, théorise, sur articule les consonnes à l'infini, s'écoute faire des effets alors que son discours est totalement à l'opposé, s'emporte dans ses théories, fait des digressions, reviens à Nietzsche qu'il commente entre deux phrases lues. On ne verra jamais vraiment Fabrice, qui de toutes les façons n'a pas le trac, lui. Son public se moque pas mal de ce qu'il lit, du moment que Luchini fait son show. La deuxième partie prend fin, épuisante ! Puis le troisième acte alterne une interview des deux acteurs chacun dans une voiture les ramenant d'Avignon ayant pour thème le trac du au par coeur principalement. Quel dommage que ces deux personnalités ne se rencontrent jamais, ne partagent pas leurs expériences, leurs techniques, leurs émotions. La bande annonce est bien mieux montée que le documentaire en lui-même. Benoit Jacquot enfonce un peu des portes ouvertes, et rien n'est moins intéressant que de voir un acteur répéter, attendre en coulisses, se concentrer où s'éparpiller avant d'entrer en scène. La première partie est passionnante parce que justement Isabelle laisse tomber le costume d'Huppert qui la vampirise et l'étouffe de plus en plus. Mais l'exercice du documentaire est un peu vain. A voir pour les étudiants comédiens et autres artistes et les fans de Luchini la Rock-star et l'humaine Isabelle.
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