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Boby 53
16 abonnés
191 critiques
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3,5
Publiée le 27 mars 2023
Si I.Huppert porte littéralement le film sur ses épaules, il n'en reste pas moins que la longueur de plus de 2 heures nuit au propos, qui se dilue avec la recherche policière, sans compter le procès en appel, inutile, puisqu'on en connait la conclusion les faits étant vieux de plus de 10 ans! C'est fou comme les réalisateurs actuels ne savent pas condenser leur propos!
C'est un film sur une syndicaliste qui dénonce les manœuvres qui se trament dans le nucléaire français.... non, en fait, c'est un film sur une syndicaliste que l'on veut faire taire car elle dénonce les manœuvres qui se trament dans le nucléaire français. Le film laisse penser à un thriller politico-économique et dévie sur le combat d'une femme qu'on a violé pour la faire taire et qui se retrouve accusée d'avoir inventé son viol. L'intrigue du nucléaire disparait donc au milieu du film pour réapparaître en quelques lignes à la fin du film. Les thèmes sont bons mais on a l'impression que le scénariste a voulu traiter des sujets au début et en a abandonné un en route, dommage. Film très bien joué, tous les acteurs sont vraiment très bons et les sujets sont intéressants.
Un très bon thriller politique avec des rebondissements. La mise en scène est sobre mais efficace, et l'interprétation excellente. Le genre d'histoire qui devrait faire la une de tous lez journaux et qui montre la corruption des hauts placés.
Film merveilleusement interprété par Isabelle Huppert, remarquable à tous points de vue, qui vaut les meilleurs thrillers américains et qui met le doigt sur les failles de nos démocraties modernes donneuses de leçon... S'agissant de l'affaire proprement dite...: "On est en France dans un pays démocratique avec une justice en principe découplée du pouvoir...ce qu'elle revendique Mais cette justice au lieu d'être vraiment indépendante est souvent politisée puisque les magistrats peuvent se syndiquer et appartenir à des partis politiques...Du reste l'appartenance politique de certains magistrats dont certains juges est clairement affichée sur la place publique... A noter, mise à part quelques rares exceptions, la mollesse globale des médias sur ce dossier eux qui sont les grands donneurs de leçon et défenseurs de la vérité... Ce style d'affaire lamentable à tout point de vue, que l'on s'attendrait à ne trouver que dans les dictatures (suivez mon regard...) donne une fois de plus une image ternie de notre justice...de notre système politique...et de nos médias... A croire que la révolution Française a oublié de "passer" sur la noblesse de robe...et les médias...Je ne parle pas de nos politiques..."
Un très bon film, j’en suis ressorti satisfait d’avoir pu apprendre des choses et spoiler: en même temps perplexe face à cette fin « inachevée ».
Isabelle Hupert est meconaissable et campe merveilleusement bien le rôle de cette syndicaliste dépassée par les scandales qui l’entoure.
Marina Foïs est très bonne aussi, et parvient grâce à son jeu d’acteur à spoiler: maintenir l’ambiguïté de son personnage.
L’histoire est longue mais sans temps mort, on ne s’ennuie pas, on a envie de connaître la suite et la musique renforce l’ambiguïté du film. Chapeau bas Jean-Paul Salomé.
Très haletant et surtout pose beaucoup de questions sur ce monde violent à la confluence de la politique, le business et la géopolitique où l'humain ne compte plus
Cette histoire est rythmée et bien filmée. Le scénario tient la route et permet une bonne direction d’actrices et d’acteurs principaux qui sont excellents comme Isabelle Huppert , Marina Foïs, Grégory Gadebois et Yvan Attal. J’accroche moins sur les seconds personnages. La montée vers la vérité amène en retour une violence qui ne peut être dirigée que par le sommet. Il est bien montré que lorsque qu’une enquête est mal dirigée et qu’une défense est mal organisée, le tout profite au crime. Mais à l’inverse, avec un bon avocat, la vérité commence à surgir.
Thriller bien fait, intrigue bien cousue, bon rythme, bien joué... Coté "cinéma" rien à redire...
Mais quand on parle de "vrais gens" et, surtout quand on traite d'une affaire d'État récente, sur un sujet d'actualité (rien de moins que l'efficacité et la maîtrise de notre filière nucléaire !), on fait un peu plus qu'une "toile" divertissante.
Confier le rôle de Maureen Kearney à Madame Huppert me paraît avoir été une bonne idée commerciale (la garantie du nombre d'entrées surtout) mais un très mauvais service à l'efficacité du récit, trop impeccablement jolie, trop souvent vue au cinéma etc...
Le film dévoile un coin des conflits d'égo, autour de 2010, pour la maîtrise du nucléaire entre Henri Proglio, PDG d'EDF et Anne Lauvergeon, PDG d'Areva, La syndicaliste s'en tenant à la protection des salariés d'Areva mais accusant le patron d'EDF de vouloir frayer avec les chinois. Dans la réalité Maureen Kearney parlait vraisemblablement autant de préservation des savoir-faire que de protection des salariés, mais cette histoire, plus "importante", est aussi bien plus compliquée, puisqu'il faudrait remonter à Framatome et à ses realtions avec EDF...
Bref, un thriller ne remplacera jamais Le Canard, voire l'émission Cash Investigation...
Le film est porté par l'interprétation forte d' Isabelle Hupert. Cette comédienne permet de crédibiliser cette affaire vécue : on y croit, on doute, on hésite... La force de ce film totalement subjectif est de nous compter ce drame de manière totalement objective . On accompagne chaque revirement. Les enjeux politiques, les forces du pouvoir, la traîtrise des uns, la mauvaise foi des autres face à la volonté d'une militante, face à la fragilité d'une femme. L'intégrité de cette femme syndicaliste face aux sordides suspicions des hommes, celles de la police en particulier. Elle est là si menue si pâle et pourtant si présente. Plus de 10 ans après...il semble qu' une enquête soit enfin réouverte ...
L'histoire, romancée d'une dose de fiction, est inspirée du livre "La syndicaliste" de Caroline Michel-Aguirre, évoquant l'histoire de Maureen Kearney, professeur d'anglais et responsable syndical CFDT au sein du groupe AREVA. Après un début "naturaliste" expliquant comment l'industrie française du nucléaire a été bradée dans le cadre d'une politique de mondialisation ultralibérale, autant par les Libéraux que par les "Socialistes", et les conséquences désastreuses sur l'emploi, le film prend une tournure plus intimiste en se resserrant sur la vie d'une syndicaliste convaincue, fer de lance de la lutte contre les compromissions du lobby économico-politique du pays. Le discours est toujours à charge, sans aucune nuance, ni discussion, mais c'est le lot commun de ce type de films. La mise en scène est plutôt froide et rigide, mais terriblement efficace pour ce genre de pamphlet. Le jeu des acteurs est unanimement juste, mais sans plus pour une distribution haut de gamme (Huppert, Gadebois, Foïs, Deladonchamps). Image, prises de vue, costumes, lieux de tournage, etc. sont dans le ton. Comme l'écrit un forumeur : "La Syndicaliste a le mérite de d'illustrer en partie comment la France a perdu son indépendance énergétique." On peut attendre que ça passe à la TV.
Une œuvre française avec un rythme d'action à l'américaine. Un film didactique scénarisé avec brio qui arrive à maintenir le spectateur en haleine. Isabelle Huppert est incroyable. On n'arrive pas à décrocher le regard de cette femme puissante, charismatique, et sensible à la fois, sur laquelle Salomé braque sa caméra durant les 2h02.