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    La Syndicaliste
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    Love Hapiness
    Love Hapiness

    4 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2023
    Quelle femme! Quelle force!
    Une femme humiliée, insultée, accusée de mentir, pour avoir défendu les droits des travailleurs français! Une justice défaillante encore une fois!
    Baba_Gouja
    Baba_Gouja

    1 abonné 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2023
    Thriller très très profond et très réussi qui ouvre le yeux sur certaines combines au sein même d'un état. On se rend compte de la manipulation d'une enquête et de la justice en elle-même.
    Je suis surpris de ce film français qui n'a rien à envier aux thriller américains. Je le recommande.
    Redzing
    Redzing

    1 120 abonnés 4 471 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2023
    Je salue en premier lieu le courage de ce film. Qui chronique une affaire politico-industrielle glauque des années 2010, tout en gardant le vrai nom des protagonistes, s’exposant potentiellement à des poursuites. Chose assez rare dans le cinéma français !
    « La Syndicaliste » revient sur Maureen Kearney, représentante de la CFDT au sommet d’Areva. Elle a vent d’un accord secret de transfert technologique entre EDF et les Chinois, qui mettrait à mal le savoir faire d’Areva. Elle tentera de remuer ciel et terre, jusqu’à ce qu’elle subisse en 2012 une agression sordide dans son domicile.

    La première partie du film est très alléchante, proposant un thriller politico-industriel au sein de la filière nucléaire française. D’autant plus que le contexte est tendu en 2011/2012. EDF et Areva, ou plutôt Henri Proglio et Anne Lauvergeon, se sont tirés la bourre pour décrocher le titre de roi du nucléaire. C’est alors qu’Areva, groupe fièrement créé par regroupement en 2001, commence à récolter le semis de ses excès d’ambition et ses affaires louches (délais du chantier de l’EPR finlandais, scandale Uramin, peu de commandes de réacteurs à l’international à cause de Fukushima…).
    Le hic, c’est que ce volet n’est finalement pas tant exploité. L’aspect thriller & magouilles se limitera à quelques réunions tendues et des menaces, sans que l’on comprenne vraiment ce qui se trame… sans doute parce que tout n’est pas encore clair dans la vraie vie. Et je suis resté un peu dubitatif sur le traitement des personnages réels.

    Anne Lauvergeon a un portrait plutôt flatteur, celui de la bonne copine et patronne charismatique injustement éconduite de la tête d’Areva. On mentionne à peine que c’est en partie sa gestion trop ambitieuse (certains diront mégalo ?) qui aurait valu à Areva d’aller dans le mur. Luc Oursel est dépeint comme un « méchant », nouveau patron incompétent et colérique. Une image pas très nuancée, d’autant plus qu’étant décédé en 2014, il est facile de le critiquer à l’écran !
    Le personnage de Henri Proglio apparait furtivement, avec l’image qu’il a souvent : celle d’un patron gangster impitoyable. D’ailleurs le film affiche EDF comme une entreprise voulant dévorer Areva et la trahir au profit des Chinois. C’est oublier qu’Areva a aussi élaboré des offres dans le dos d’EDF, et a voulu également s’imposer comme maître incontesté du nucléaire. Le démantèlement d’Areva en 2018 étant davantage du à ses propres problèmes qu’à un accord commercial entre EDF et les Chinois.

    Mais à rigueur, tout ceci n’a pas tant d’importance, puisque cet aspect est plus ou moins évacué après l’agression de la protagoniste. On part alors sur un film judiciaire autour du viol, l’héroïne étant accusée de s’être infligée elle-même ses blessures (!).
    Sur ce volet, c’est beaucoup plus maîtrisé. Isabelle Huppert est excellente dans une prestation de femme froide et battante, mais aussi fragile. Ce n’est pas sans rappeler son rôle dans « Elle », la perversité en moins. Le récit est tendu, poignant, et fait froid dans le dos quand on sait que l’histoire est vraie.

    Bon par contre, il faut arrêter avec cette obsession pour les tours aéroréfrigérantes… Non, ce ne sont pas des ouvrages spécifiques à l’industrie nucléaire. Et non, elles ne sont pas conçues par Areva. Je doute que des dirigeants du groupe soient obsédés par leur photo, ou tiennent à passer devant lors de leurs visites de chantier…
    Juan 75
    Juan 75

    59 abonnés 366 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2023
    Un thriller qui fait froid dans le dos car il est inspiré de faits réels. Le scénario est implacable et Isabelle Huppert magistrale. L'étude psychologique des personnages est passionnante.
    FaRem
    FaRem

    8 662 abonnés 9 536 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2023
    De la daronne à l'emmerdeuse, Isabelle Huppert rejoue sous la direction de Jean-Paul Salomé dans un rôle cependant bien différent. Elle incarne une syndicaliste qui va toujours au bout des choses d'où ce surnom. Encore une histoire vraie pour le réalisateur qui s'intéresse à la lanceuse d'alerte Maureen Kearney. "La syndicaliste" est comme un film deux en un, mais c'est surtout le combat d'une femme pour d'abord faire éclater au grand jour une affaire sur le nucléaire dans ce qui s'apparente à un thriller politique avec menaces et intimidations puis pour prouver qu'elle est réellement une victime dans une partie plus proche d'un drame judiciaire qui met l'accent sur la misogynie dans la police et la justice voire la société en général. Dans tous les cas, on a affaire à quelque chose de révoltant d'autant plus quand on s'intéresse à cette histoire finalement peu médiatisée d'où l'importance du film. Le propos sur la bonne et mauvaise victime est très intéressant et souligne l'importance d'une évolution dans les mentalités. Un film qui énerve et révolte, ce qui montre qu'il remplit son objectif. Bref, un bon et solide film porté par une impeccable Isabelle Huppert.
    Clement Pettinger
    Clement Pettinger

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2023
    Ce film suscite un intérêt progressif aussi bien pour les enjeux nationaux sur un domaine majeur que sur le résultat d'un combat disproportionné que se livrent une syndicaliste œuvrant pour une justice sociale et les dirigeants politiques pour lesquels les intérêts financiers priment.
    Isabelle Huppert est épatante dans son interprétation.

    Ce film captive également par l'incertitude qui pèse sur l'issue de ce combat ainsi que sur la réelle culpabilité des protagonistes.
    Excellent film qui met en lumière la réalité d'un système économique mondialisé et pour quiconque
    qui souhaite le contester ne sort pas indemne.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    67 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 juillet 2023
    On dit parfois qu'il faut toujours se fier à ses premières intuitions et j'aurais sûrement dû...Voilà des semaines que je voyais passer la bande-annonce et qu'à chaque fois, je ne pouvais contenir un rire gêné, tant tout me paraissait caricatural et mal incarné.

    Le film n'a fait que confirmer mes craintes, une question me revenant sans cesse pendant la séance : comment peut-on faire sonner aussi faux des évènements qui ont réellement eu lieu ?

    Dès les premiers dialogues (une scène au téléphone entre la police et la femme de ménage), l'on sent que quelque chose cloche. C'est comme si, d'emblée, le jeu de tous les acteurs déraillait, comme lorsque l'on commence une chanson dans une mauvaise tonalité, sans parvenir à la retrouver par la suite. Pas forcément une surprise pour des acteurs comme Y. Attal, qui ne nous a jamais vraiment habitué à la nuance (il passe tout le film le doigt pointé pour incarner la menace), mais la déception fut réelle pour des acteurs comme M. Foïs, P. Deladonchamps ou I. Huppert.

    Tout est surexplicité, comme pour s'assurer que le spectateur lambda, abruti par Netflix, comprendra bien de quoi il retourne (plan fixe sur le sac à main quinze secondes avant qu'il ne soit dérobé, jeu d'acteurs (expressions et dialogues) trop caricatural : un "Madame Kearney, on ne boit pas à la bouteille dans l'enceinte d'un tribunal, ce n'est pas un lieu de pique nique" lancé par la juge pour montrer à quel point elle lui est hostile, un "Je vais vous réduire en miettes" qui sonne d'un autre temps...).

    La scène du tribunal est quasiment la seule où l'on perçoit une émotion dans le jeu d'Isabelle Huppert. Le parti pris par l'actrice de jouer ce personnage de manière aussi distanciée, avec cette détermination froide et cette résilience à toute épreuve, met, je trouve, trop de distance avec le spectateur. De plus, le rôle souffre inévitablement de la comparaison avec celui qu'elle jouait dans "Elle".

    En résumé, ce genre de film dossier n'est pas pour moi, je préfère les documentaires.

    Ma page ciné insta : fenetre_sur_salle
    Culturevsnews
    Culturevsnews

    84 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2023
    "La Syndicaliste" est un thriller politique captivant qui met en lumière un scandale d'État, inspiré d'une histoire vraie. Le film, réalisé par Jean-Paul Salomé et porté par les performances remarquables d'Isabelle Huppert et de Grégory Gadebois, offre une expérience intense et palpitante.

    L'intrigue nous plonge dans la vie de Maureen Kearney, une ex-syndicaliste CFDT qui se retrouve violemment agressée chez elle. Travaillant sur un dossier sensible lié au secteur nucléaire français, elle était confrontée à d'importantes pressions politiques. Les enquêteurs ne parviennent pas à retrouver les agresseurs, ce qui soulève des questions : est-elle une victime ou coupable de dénonciation mensongère ?

    Adapté du livre-enquête éponyme de Caroline Michel-Aguirre, paru en 2019, "La Syndicaliste" met en avant le calvaire de la véritable Maureen Kearney, qui a défendu les droits des employés d'Areva. Le film expose les luttes de cette femme courageuse, dont la parole a été remise en question par la justice, la faisant passer de victime à présumée coupable. Finalement relaxée en 2018, Maureen Kearney a dû affronter de nombreux obstacles pour faire éclater la vérité.

    Isabelle Huppert offre une performance magistrale dans le rôle de Maureen Kearney. Elle se transforme physiquement et incarne avec justesse cette femme déterminée. À travers son jeu subtil, Huppert parvient à capturer l'essence de la protagoniste, oscillant entre vérité et manipulation. Sa présence à l'écran est indéniablement puissante et démontre une fois de plus son talent remarquable.

    "La Syndicaliste" aborde également des thématiques féministes, mettant en lumière la force de caractère et la résilience de Maureen Kearney face à un monde de pouvoir souvent misogyne. Son combat pour faire valoir sa voix et résister à l'oppression est une source d'inspiration. Le film souligne l'importance de la solidarité entre les femmes et leur capacité à se relever malgré les blessures physiques et psychologiques.

    "La Syndicaliste" est un thriller politique captivant, porté par des performances exceptionnelles et doté d'un message féministe puissant. Jean-Paul Salomé nous offre un film engagé qui expose les méandres de la justice et les luttes pour la vérité. Une expérience cinématographique intense et marquante.
    William
    William

    4 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 décembre 2023
    L'histoire d'une syndicaliste lanceuse d'alerte.
    Dès le début le ton est donné : Anne Lauvergeon est formidable malgré ses choix désastreux, son successeur est un homme donc nommé forcément parce que nul et en plus, fait aggravant, par la droite (c'est dire s'il est nul). La filière nucléaire coulée ce n'est que la faute à la concurrence.
    On a une syndicaliste qui est amie amie avec la patronne, militante en cheville avec le pouvoir et par ailleurs une belle bourgeoise avec résidence secondaire sur le lac d'Annecy. On comprend tout de suite le discrédit du syndicalisme en France.
    Si on entrevoit les ressorts de la manipulation celle-ci n'est réservée dans sa compréhension qu'aux connaisseurs de la très haute fonction publique et de sa sociologie.
    Si vous aimez le sectarisme, ce film est fait pour vous. Le manichéisme m'a agacé tout comme cette benêt qui ne comprend rien mais a un avis sur tout.
    bref un film déjà daté sauf peut être dans son sexisme assumé vis à vis des hommes. On est loin du grand polar politique mais plus proche du vaudeville politique qui a caractérisé la période décrite par le film.
    Catherine Chourot
    Catherine Chourot

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juin 2023
    À partir d'une histoire vraie.
    Merci de mettre en lumière, cette femme très Courageuse.
    Film très fort. Bravo.
    Nisrine A
    Nisrine A

    29 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juin 2023
    Un film qui a le mérite de faire connaître ce scandale Areva mais qui piétiné et raté totalement sa dimension thriller qui aurait pu rendre la narration plus haletante. on s'ennuie et c'est dommage !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    104 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2023
    Inspiré de l’histoire vraie de Maureen Kearney, une syndicaliste d’Areva qui fut victime d’une terrible agression alors qu’elle tentait d’alerter l’opinion sur des accords secrets entre la firme française et un opérateur majeur du nucléaire en Chine, La syndicaliste est un film efficace et rythmé. Alors que l’ensemble des protagonistes sont nommément cités dans le film – Areva, EDF, CGNPC, Anne Lauvergeon, Luc Oursel ou Henri Proglio – La syndicaliste prend la forme d’une passionnante plongée dans les arcanes d’un milieu électrique où s’entremêlent luttes de pouvoir, souveraineté industrielle et barbouzeries en tous genres. Un long-métrage courageux, qui rappelle le grand cinéma politique d’un Costa-Gavras ou d’un Yves Boisset. Remarquable.
    MediaShow
    MediaShow

    142 abonnés 536 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2023
    Retrouvez mon avis sur : https://mediashowbydk.com/la-syndicaliste-the-son-mon-crime-65-la-terre-davant/

    La Syndicaliste est le nouveau long-métrage de Jean-Paul Salomé, à qui l’on doit dernièrement La Daronne en 2020. Le réalisateur retrouve pour la seconde fois Isabelle Huppert qui incarne Maureen Kearney, une femme représentante de la CFDT au sein de la société Areva, fleuron du nucléaire civil français. Tiré d’une histoire vraie (un livre-enquête de la journaliste Caroline Michel-Aguirre de L’Obs), ce thriller français est une véritable réussite sur le plan scénaristique avec une histoire haletante, solidement ficelée, bien rythmée et offrant une dimension politico-industrielle très intéressante. Le scénario se scinde en deux parties : d’un côté, l’histoire dévoile au grand jour cette sombre affaire autour de la société Areva, victime de la politique néolibérale de l’époque, où l’industrie française du nucléaire a été bradée à la Chine et les effets dévastateurs pour l’emploi. De l’autre, le film dresse un portrait plus intime de cette femme qui, malgré son fort caractère, a subi une terrible injustice. Son combat est bien illustré sur le grand écran et dénonce brillamment les inégalités homme-femme.

    Au-delà d’un très bon scénario et d’une mise en scène soignée, La Syndicaliste doit surtout son succès à l’excellente interprétation de Isabelle Huppert dans la peau d’un personnage complexe. Elle est magistrale, très impliquée dans son rôle et vraiment talentueuse. Si l’actrice a été choisie en partie pour sa ressemblance physique presque parfaite avec Maureen Kearney, elle montre une nouvelle fois qu’elle est l’une des figures iconiques du cinéma français. Parmi les rôles secondaires, Grégory Gadebois est un acteur que j’apprécie énormément et trouve sa place dans ce long-métrage avec une belle interprétation. Marina Fois et François-Xavier Demaison sont également honorables.
    Mathilde Elu
    Mathilde Elu

    2 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2023
    Agréablement surprise par le film, par l'histoire ahurissante de Maureen Kearney qui fait froid dans le dos et par le jeu habilement ambivalent d'Isabelle Hupert.
    Paolo Paolo
    Paolo Paolo

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2023
    Encore un rôle excellemment interprété par Isabelle Huppert, dans lequel elle fait preuve d'une force et d'une persévérance inouïe, pour défendre une cause juste malgré la dangereuse pression de ses rivaux. Un film qui rappelle que la Vérité, dans ce bas monde économique, est loin d'être le fer de lance des préoccupations politiques et financières de ce pays et au travers les marchés internationaux. Bien au contraire...
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