AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,9
2714 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur La Syndicaliste ?
5
51 critiques
4
127 critiques
3
68 critiques
2
26 critiques
1
14 critiques
0
1 critique
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Un bon film "politique" efficace.
D'abord très bien réalisé : pas de temps mort, histoire (vraie) crédible, scénario pertinent.
Ensuite, quasiment un film historique puisque le "dépechage" d'Areva a bien eu lieu. De la manière décrite dans le film.
Enfin, un personnage impressionnant embarquée dans une agression tragique, joué par Isabelle Huppert, absolument parfaite. Comme toujours
D'abord très bien réalisé : pas de temps mort, histoire (vraie) crédible, scénario pertinent.
Ensuite, quasiment un film historique puisque le "dépechage" d'Areva a bien eu lieu. De la manière décrite dans le film.
Enfin, un personnage impressionnant embarquée dans une agression tragique, joué par Isabelle Huppert, absolument parfaite. Comme toujours
La syndicaliste. Tout est dans le titre. On ne parlera pas de collectif.
Si le documentaire Comme des lions était chaud, la syndicaliste est plus froid qu’un film de Denis Villeneuve. Pour pas arranger la chose, le film est en deux parties : l’enquête syndicale et l’enquête judiciaire. La première manque de romanesque, la seconde est plus intéressante, fait ressentir les émotions sans toutefois aller au bout des choses : par exemple, pour montrer le phénomène de domination, il n’y a pas ou peu de plans plongé et contre-plongée. Quand il y en a, c’est juste pour filmer des plans d’architectures.
Jean-Paul Salomé préfère rajouter des scènes, étire le film comme s’il ne souhaitait pas se concentrer sur l’essentiel. Par contradiction, le film se termine par un peu de lecture, peut-être que le réalisateur trouve lui aussi son film trop long.
Bruno Coulais a été plus inspiré dans ses musiques et fait le minimum syndical.
J’ai beau chercher dans ma mémoire, je n’arrive pas à trouver une scène marquante. Le mérite du film est d’avoir pu faire rouvrir l’enquête et de rppeler que l'égalité homme femme n'est pas encore gagné.
Si le documentaire Comme des lions était chaud, la syndicaliste est plus froid qu’un film de Denis Villeneuve. Pour pas arranger la chose, le film est en deux parties : l’enquête syndicale et l’enquête judiciaire. La première manque de romanesque, la seconde est plus intéressante, fait ressentir les émotions sans toutefois aller au bout des choses : par exemple, pour montrer le phénomène de domination, il n’y a pas ou peu de plans plongé et contre-plongée. Quand il y en a, c’est juste pour filmer des plans d’architectures.
Jean-Paul Salomé préfère rajouter des scènes, étire le film comme s’il ne souhaitait pas se concentrer sur l’essentiel. Par contradiction, le film se termine par un peu de lecture, peut-être que le réalisateur trouve lui aussi son film trop long.
Bruno Coulais a été plus inspiré dans ses musiques et fait le minimum syndical.
J’ai beau chercher dans ma mémoire, je n’arrive pas à trouver une scène marquante. Le mérite du film est d’avoir pu faire rouvrir l’enquête et de rppeler que l'égalité homme femme n'est pas encore gagné.
Bon film qui ne nous conduit pas à avoir "confiance en la justice de mon pays" comme le disent beaucoup de gens
Après l’excellent « La Daronne » en 2020, déjà avec Isabelle Huppert, Jean-Paul Salomé revient avec une histoire adaptée d’un fait divers, toujours non élucidé 10 ans après, au sein de la grande histoire de l’industrie française et d’une justice qui, une fois de plus, n’est pas exempte de tout reproche. La mise en scène est parfaite, faisant en permanence douter le spectateur, qui ne connaitrait pas la fin de l’histoire, sur la véracité ou non de l’agression. Le rapport ambivalent syndicat – direction est très bien montré et le casting est vraiment top. Ce film donne aussi envie que les médias ou un autre cinéaste rouvre le dossier sous un autre angle, plus proche des sociétés concernées et du pouvoir politique de l’époque et moins de la lanceuse d’alerte.
Cinéphiles 44
Porté par Isabelle Huppert en blonde, "La Syndicaliste" raconte le scandale d'état du fleuron du nucléaire civil français Areva-Orano. Professeure d'anglais, Maureen Kearney va devenir la représentante du CFDT et enquêter sur des contrats cachés entre la Chine et la multinationale et subir ensuite de très graves menaces. Eclairant sur les faits, le long-métrage de Jean-Paul Salomé est un thriller captivant.
AFFAIRE CRITIQUE. Du pain et des roses. Il n'y a pas de lumière sans ombre ou comment la journée d'action se transforme en peur. Est es ce le bon réalisateur quand la vérité éclate? Marie Lorraine Boquet Petit a aimé.
Bon film avec un jeu d'acteur un peu bancal mais nécessaire quant à sa mise en avant de la décredibilisation de la parole des femmes victimes de viol et les moyens utilisés par des puissants sordides afin de cacher des scandales d'états.
Histoire tirée du témoignage de la principale intéressée, le film raconte un scandale politico-financier, un peu passé sous les radars, impliquant Areva, Edf et son président véreux, et des chinois. Qui dorénavant vendent des réacteurs nucléaires au géant français. La syndicaliste brosse le portrait d’une femme, lanceuse d’alerte avant que le mot ne devienne à la mode incarnée par une Huppert impeccable comme d’accoutumée et suffisamment trouble pour que le spectateur puisse à un moment douter.
Je n’avais jamais entendu parlé de cette histoire…
On ne s’ennuie pas en visionnant le film, mais a la fin on ne sait pas trop quoi penser…
Le parti pris du réalisateur est évident (il ne s’en cache pas), et il est difficile en tant que spectateur d’avoir une opinion sur ce qui est réellement arrivé.
Finalement même si j’ai trouvé le film distrayant, je l’aurais sans doute plus apprécié si ce n’avait été qu’une fiction au lieu d’une histoire vraie invérifiable.
On ne s’ennuie pas en visionnant le film, mais a la fin on ne sait pas trop quoi penser…
Le parti pris du réalisateur est évident (il ne s’en cache pas), et il est difficile en tant que spectateur d’avoir une opinion sur ce qui est réellement arrivé.
Finalement même si j’ai trouvé le film distrayant, je l’aurais sans doute plus apprécié si ce n’avait été qu’une fiction au lieu d’une histoire vraie invérifiable.
Thriller lent tiré d'un histoire vraie. Quelques dénonciations politiques
spoiler:
(pots de vin évoqués)
. Une Isabelle Huppert moins maquillée aurait été tout aussi bien.
. Une Isabelle Huppert moins maquillée aurait été tout aussi bien.
La volonté de SALOMÉ est de nous plonger tout de suite dans une perplexité quant à la personnalité insaisissable de ce personnage campé par une HUPPERT rajeunie (cela démarre avec cette sordide agression à son domicile) et en faire ici le personnage central de cette histoire.
A la lumière de cette imprévisibilité, on garde une distance sur ces révélations de démantèlement complotiste de notre filière nucléaire par les hautes autorités françaises.
Elle avoue puis revient sur ses aveux, fait de la détention puis est finalement acquittée! On assiste à de belles joutes verbales, mais amoindries par cette ambiguité permanente.
Troublante cette manière d'exposer les faits en ridiculisant le Président ATTAL et l'ex Présidente FOïS et même en affaiblissant le Président HOLLANDE!
A la lumière de cette imprévisibilité, on garde une distance sur ces révélations de démantèlement complotiste de notre filière nucléaire par les hautes autorités françaises.
Elle avoue puis revient sur ses aveux, fait de la détention puis est finalement acquittée! On assiste à de belles joutes verbales, mais amoindries par cette ambiguité permanente.
Troublante cette manière d'exposer les faits en ridiculisant le Président ATTAL et l'ex Présidente FOïS et même en affaiblissant le Président HOLLANDE!
defleppard
La syndicaliste. Biopic sur l'affaire Areva et Maureen Kearney alias " La syndicaliste". Réalisation sobre et efficace du début à la fin, ce film est un régal. Quatre étoiles.
Étonnant, intriguant, un suspens qui met en alerte. Un film qui démontre les absurdités et autres manigances politiques. A voir !
Assez désespéré de voir que le cinéma français doit paraître "cheap"... on se croierait sur un téléfilm.
J'ai eu très peur au début du film, avec une Marina Foïs se caricaturant, elle et son personnage, tout comme Yvan Attal.
La suite s'est légèrement rattrapée, par une intrigue plutôt bien amenée et quelques acteurs surnageant.
Très mauvais point pour la fin bâclée : spoiler: comment peut-on juste offrir quelques bandeaux à lire, surtout dignes d'une émission racoleuse avec ses points de suspension, mélangeant faits et interprétation / dénonciation.
spoiler: Et ce regard caméra grotesque à la dernière seconde, aveu d'échec du film à nous avoir pris sans ce genre d'artifice.
J'ai eu très peur au début du film, avec une Marina Foïs se caricaturant, elle et son personnage, tout comme Yvan Attal.
La suite s'est légèrement rattrapée, par une intrigue plutôt bien amenée et quelques acteurs surnageant.
Très mauvais point pour la fin bâclée : spoiler: comment peut-on juste offrir quelques bandeaux à lire, surtout dignes d'une émission racoleuse avec ses points de suspension, mélangeant faits et interprétation / dénonciation.
spoiler: Et ce regard caméra grotesque à la dernière seconde, aveu d'échec du film à nous avoir pris sans ce genre d'artifice.
L'enquête est cool mais le personnage de la syndicaliste est un peu caricatural. Le réalisme du déroulement de l'enquête et du jugement fait froid dans le dos. Un film à voir pour construire ensemble une autre société, où l'humain passe avant l'argent.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse