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Aicha Hamdi
1 critique
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5,0
Publiée le 1 mars 2023
Une histoire vraie que qui nous apprend beaucoup sur la manière dont a été bradé aux chinois le savoir faire français en matière de nucléaire. . Les acteurs sont remarquables, j’ai été tenue en haleine jusqu’au bout. Un excellent film que je recommande vivement
L'histoire est intéressante mais traitée de manière tellement molle que ça ressemble à un téléfilm. Tout est lourd et surligné. Huppert est de tous les plans, ultra retouchée en numérique, elle semble avoir 35 ans alors qu'elle en a 70. La pauvre Marina Fois, en Anne Lauvergeon, semble même plus vieille qu'elle. Mauvais signal pour les femmes qui ont du mal à vieillir... Elle refait ce qu'elle faisait chez Chabrol et Verhoeven, en moins surprenant, pas de surprise.
Un thriller basé sur une histoire vraie qui fait froid dans le dos ! Isabelle Huppert est remarquable en Maureen Kearney et c'est incroyablement mis en scène.
Un grand film , un thriller incroyable basé sur un scandale d’état , une histoire vraie magnifiquement mise en scène et interprétée !! À voir absolument!
"La Syndicaliste" réalisé par Jean-Paul Salomé est un thriller syndical réussi.
Un matin, Maureen Kearney syndicaliste CFDT chez Areva est violemment agressée chez Elle. Elle travaillait sur un dossier sensible dans le secteur nucléaire français et subissait de violentes pressions politiques. Les enquêteurs ne retrouvent aucune trace des agresseurs… est-elle victime ou coupable de dénonciation mensongère ?
On retrouve tous les protagonistes de cette époque avec un soucis dans la reconstitution des faits qui doit probablement à l'implication de Me Kearney à restituer au mieux son récit ( publié aussi en livre d'entretien )
Isabelle Huppert est à son meilleur, elle insuffle ce qu'il faut de trouble et de mystère pour nous faire douter de la véracité de son récit avant le twist final.
Un film qui encore une fois parle d'une période assez proche comme le font bien les américains et que le cinéma français commence à mettre en pratique.
Un film incroyable qui dénonce d'une pierre du coup le lobbying chinois en terme d'énergie et - surtout - la culture du viol.
Tous les acteurs sont très bons jusqu'au dernier des figurants, le scénario n'est pas original mais prenant et on est frustré de ne pas en connaître le dénouement. Enfin moins frustré que la victime (le film est adapté de faits réels).
Il FAUT que les gens voient ce film, c'est un devoir citoyen.
Tandis qu'Isabelle Huppert fête encore ses 40 ans cette année, le film ne trouve pas vraiment sa forme. Docu, enquête ou cinéma ? Difficile de choisir apparemment et finalement le film fait l'effet d'un docu fiction un peu mou. Dommage parce que le sujet en valait la peine.
Isabelle Huppert en blonde, ce qui ne change rien à rien. On convoque ici toutes les têtes interchangeables du cinéma français : Marina Foïs, Benoit Magimel, Yvan Attal, Pierre Deladonchamps, François-Xavier Demaison, Grégory Gadebois. Tout ce beau monde accouche d'une histoire qui se veut captivante mais qui, en réalité, pèse trois tonnes. Même si ce film s'appuie sur des faits réels, il peine à convaincre. On s'en tape de ce cinéma barbant qui croit tout savoir. En résumé : beaucoup de paroles inutiles, des séquences éprouvantes et des comédiens usés qui font leur cirque et puis s'en vont ...
La syndicaliste est un film fort. Jean-Paul Salomé raconte l’histoire de Maureen, représentante de la CFDT chez Areva. Dévouée aux salariés, elle apprend un jour un plan catastrophique pour l’entreprise et va chercher les failles pour dénoncer ce dernier. Elle va alors se confronter à des résistances fortes. C’est un thriller bouleversant, captivant. Le film raconte une enquête calamiteuse, un scandale d’état. Isabelle Huppert est absolument magistrale.
C’est à l’Université que Jean-Paul Salomé a fait des études de cinéma, à la Sorbonne pour être plus précis. Après avoir été assistant dans le tournage de films, en particulier auprès de Claude Lelouch, c’est pour la télévision qu’il a réalisé son premier long métrage, en 1991, avant de réaliser en 1993 Les braqueuses, son premier long métrage de cinéma. A la lecture de « La syndicaliste », le livre de Caroline Michel-Aguirre consacré à l’histoire de Maureen Kearney, il a eu l’intuition qu’il y avait là la matière d’un film. L’histoire qui s’est réellement déroulée il y a une dizaine d’années avait en effet tous les ingrédients pour donner naissance à un grand film à la frontière entre le politique, le social et le thriller. Dire que Jean-Paul Salomé a raté son sujet serait mentir mais il parait honnête de dire que davantage d’implication dans la mise en scène et un montage plus nerveux auraient indéniablement permis de tirer le film vers le haut. voir critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-la-syndicaliste/
Dans La syndicaliste, Jean-Paul Salomé retrace le parcours de Maureen Kearney, syndicaliste CFDT chez Areva et incarnée à l’écran par Isabelle Huppert. Entre pressions politiques et lobbying dans le secteur nucléaire, l’histoire racontée paraît à peine imaginable. Elle est pourtant réelle et récente puisqu’elle se déroule sur près de la totalité de la décennie passée. Salomé livre un véritable pamphlet sur la sphère politico-industrielle. Derrière, en sous texte, c’est la condition féminine dans la France d’aujourd’hui qui est interrogée. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/c/fifp2023/#LC
L'histoire incroyable et pourtant vraie d'une femme puissante et touchante merveilleusement interprétée par Isabelle Huppert. Un film juste, moderne, féministe, qui fonctionne comme un thriller qui nous tient en haleine jusqu'au bout. Une fenêtre sur le monde des puissants dans lequel le personnage principal est une héroïne tantot glaçante, tantot touchante, et surtout admirable. Bravo à JP Salomé.
Isabelle Huppert est magistrale, les autres acteurs sont dans la lignée. Un film coup de poing qui vous fait parfois vous tortiller sur votre siège de malaisance. Une histoire incroyable et captivante du début jusqu'à la fin. Le rebond du cinéma français passe par ce genre de production.
Pour succéder à La Daronne, Jean-Paul Salomé a trouvé son sujet dans le livre-enquête de la journaliste Caroline Michel-Aguirre, autour de l'histoire de la syndicaliste et lanceuse d'alerte Maureen Kearney. En sus des faits avérés, le cinéaste a injecté une petite dose de fiction mais néanmoins conservé, avec un certain courage, les noms véritables des différents protagonistes de ce récit à la fois politique, policier et judiciaire. Après un démarrage plutôt convaincant qui explicite la manière dont l'industrie française du nucléaire a été bradée dans un esprit néolibéral dévastateur pour l'emploi, le film prend ensuite un tour beaucoup plus intime autour d'une femme victime, noyau actif de la résistance aux compromissions de l'élite économico-politique du pays, érigée en héroïne et quasi martyre. La Syndicaliste, de par une certaine fadeur de sa mise en scène, y perd largement en puissance de frappe et même Isabelle Huppert (choisie pour sa ressemblance physique presque parfaite) semble loin de son niveau d'excellence habituel. Le casting est d'ailleurs un peu trop flamboyant pour des rôles qui sont d'appoint pour la plupart (Foïs, Attal, Demaison, Deladonchamps), à l'exception de celui tenu par Gadebois, comme toujours impeccable. Malgré son écriture inconstante et un montage peu fluide, sans omettre des pointes démagogiques, La Syndicaliste a au moins le mérite de mettre en lumière une affaire qui documente, entre autres, comment la France a perdu une grande partie de son indépendance énergétique.