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Romane Schnell
1 critique
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4,5
Publiée le 3 mars 2023
Affaire qui mérite clairement d'être mise en lumière Film d'utilité publique que tout le monde devrait voir La vraisemblance du scénario avec l'injustice et la misogynie ambiante dans les plus hautes fonctions des plus hautes institutions publiques et privées est écoeurante
Excellent film avec de très bons acteurs avec dans le rôle principal Isabelle Huppert! On est pris par ce film avec beaucoup de suspense et d'émotions! Un grand film!
Très bon film dont le rôle principal est merveilleusement et comme d'habitude interprété par Isabelle Huppert. Intrigue, trahison, relations humaines et politiques, bref les ingrédients parfaits pour passer un très bon moment
Un très bon film qui répond à une question que beaucoup d'entre nous se posent : pourquoi la France qui était une importante puissance industrielle, il y a 20 ans, a perdu ses usines et la plupart de ses centres de recherche tandis que d'autres pays européens comme l'Allemagne ou l'Italie s'en sortent nettement mieux. Avec l'exemple d'AREVA, nous comprenons ce qui s'est passé. C'est donc un film à voir avec d'excellentes actrices : Isabelle Huppert en Maureen Kearney bien sûr, mais aussi Marina Foïs en Anne Lauvergeon.
J'y allais à reculons, craignant un film politique à la française, dénonçant un scandale d'état. Ce qu'il est en partie. Mais la deuxième partie du film est puissamment reprise en main par Huppert toujours puissante quand elle explore le registre de l'ambiguïté. Le film (même si sa réalisation reste classique) devient alors un puissant exercice de démonstration du pouvoir exercé par les hommes sur une femme qui les dérange. Et comment celle-ci vacille, semble se soumettre et relève la tête. Du coup, il trouve un écho dans tous les débats qui animent la société aujourd'hui. Le reste de la distribution est au diapason, qui sert le projet et back up l'interprète principale comme il faut.
La syndicaliste s'essaye à plusieurs styles, mais ne parvient à être convaincant dans aucun d'entre eux.
Le film esquisse par exemple une explication de l’imbroglio ayant impliqué Areva et EDF, mais la façon dont le scénario survole les enjeux de ces grandes manœuvres n’aide en rien la compréhension des évènements. Il n'est donc pas un bon film politique.
La syndicaliste dresse également le portrait d’une militante de la CFDT dans l’exercice de son métier, mais c’est peu dire qu’Isabelle Huppert approche ici le degré 0 de la crédibilité : on a l’impression que le métier de syndicaliste consiste à répondre au téléphone, faire des effets de manches et se dorer la pillule au bord du lac d’Annecy dans une maison dont la valeur doit approcher les deux millions d’euros au bas mot.
Alors peut-être le film est il un thriller métaphysique qui montre à quel point la vérité est difficile à saisir ? Cela aurait pu être le cas, à condition de ménager un suspens plus équilibré jusqu’à la fin du film, par exemple en prêtant à l'enquêteur un comportement un peu moins antipathique (Pierre Deladonchamps est plus caricatural que jamais en méchant flic).
Tentons une dernière hypothèse : La syndicaliste serait avant tout un beau portrait de femme. Cela aurait été à mon avis le meilleur film à faire, mais il aurait fallu une interprète plus subtile qu’Isabelle Huppert, qui ne sait plus jouer qu'elle même en train de jouer l'inflexibilité résolue.
Au final, voici le film que j'ai vu : l’illustration maladroite d’un fait divers passionnant, assez mal réalisée et souffrant d'un problème de rythme, recouverte d’un vernis politico-féministe inoffensif.
Isabelle Huppert , totalement métamorphosée, ( ça peut surprendre ) au plus près du physique de son héroïne Maureen Kearney, une syndicaliste CFDT chez Areva qui découvrant des tractations secrètes entre son entreprise, EDF et la Chine va devenir une lanceuse d’alerte en danger. Cette histoire vraie, Jean-Paul Salomé la traite autour d’un réquisitoire implacable où les intérêts financiers, sociaux et politiques prêtent à toutes les dérives de la part de dirigeants peu scrupuleux, incompétents, démoniaques. Le choix est large dans la palette de ce thriller politico-économique qui conduira la syndicaliste à devenir la suspecte numéro 1 d’un système qu’elle peine à dénoncer. Tous les comédiens et comédiennes donnent véritablement corps et chair à ces personnages de fiction, qui existent encore bien réellement. Aujourd’hui la Chine peut fabriquer des ensembles nucléaires, sur une technique bien française. Maureen Kearney enseigne l’anglais dans un collège en France, son premier métier. La centrale EDF de Flamanville ne fonctionne toujours pas normalement … Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Que ces deux heures m'ont semblées longues, mais longues..... Je n'ai pas du tout accroché à ce film, issu d'une histoire vraie. D'abord le choix d'Isabelle Huppert : elle passe son temps à se remettre du rouge à lèvres et à se promener l'air hagarde , une tasse à la main. Je n'ai pas compris ou quelque chose m'a échappé. Quant à dire qu'il s'agit d'un thriller....mouais, mouais, j'ai vu plus haletant. Grégory Gatebois acteur "tendance" en ce moment, tel une Virginie Effira ou une Laure Calamy... Bref très déçue de ce film trop lent et sophistiqué. Je n'ai jamais vu de syndicaliste avec le style d'Isabelle Huppert dans le film...
Film édifiant et angoissant sur le monde impitoyable des affaires. Politique, police, magistrat, chefs d'entreprise, rien n'a fonctionné normalement dans cette affaire. Ajoutez à tout ça l'immense talent d'Isabelle Huppert et vous avez un film très documenté et convaincant. Je recommande vivement
thriller politique captivant et un brin féministe, Isabelle Huppert toute en nuances. .Par contre en France les arbres ne sont pas couverts de feuilles vertes en décembre, mais mi-avril oui.
Un très bon thriller sur les bases d'un scandale d'état. Ce film revient sans détour sur la liquidation d'Areva par la gouvernement en place. Un film haletant sublimé par les interprétations de Isabelle Huppert et Gregory Gadebois.
Isabelle Huppert est excellente en syndicaliste très coquette, teigneuse mais mal conseillée et piètrement entourée. L’idéalisation très gentillette d’Anne Lauvergeon paraît excessive. Le film est intéressant mais présente tous les protagonistes masculins soit comme de sombres brutes égocentriques et sans vision ou alors comme de bons benêts. Autre gros bémol : le film ne fait qu’effleurer le sujet pourtant énorme concernant l’abandon quasi complet de la filière nucléaire française. Effectué sous la présidence d’un François Hollande complètement dominé par ses alliés écologistes, la filière nucléaire française était pourtant à l’époque un leader mondial avec celle des américains. On paye cher aujourd’hui cet abandon lamentable. Alors oui les enjeux humains et financiers étaient colossaux, mais il est dommage qu’on ne creuse pas davantage le « pourquoi » de ce sujet passionnant.
Le gens se sont levés à la fin pour applaudir ! Une histoire dingue, glauque par plusieurs aspects, mais traitée avec beaucoup de finesse, de poésie même parfois, tout est clair, carré, facile à comprendre, vivant, le suspense est préservé, avec les deux côtés de l'histoire très bon jeu d'acteurs (Marina Fois et I. Huppert) mais aussi dans les petits rôles (le policier, le médecin, la policière, la juge, l'ami syndicaliste, les deux avocats). Deux heures passées très vite.
L'intrigue politico-industrielle avec une syndicaliste Maureen Kearney, Lauvergeon, Oursel, Proglio et Montebourg bascule dans un drame sordide puis dans un cauchemar sur la difficulté de se défendre face aux enquêteurs et la Justice surtout lorsqu'on est défendue par un avocat incompétent. Espérons que cette affaire soit relancée et qu'on puisse un jour trouver enfin les coupables. Bon film.