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Bertie Quincampoix
114 abonnés
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4,0
Publiée le 19 mai 2023
Inspiré de l’histoire vraie de Maureen Kearney, une syndicaliste d’Areva qui fut victime d’une terrible agression alors qu’elle tentait d’alerter l’opinion sur des accords secrets entre la firme française et un opérateur majeur du nucléaire en Chine, La syndicaliste est un film efficace et rythmé. Alors que l’ensemble des protagonistes sont nommément cités dans le film – Areva, EDF, CGNPC, Anne Lauvergeon, Luc Oursel ou Henri Proglio – La syndicaliste prend la forme d’une passionnante plongée dans les arcanes d’un milieu électrique où s’entremêlent luttes de pouvoir, souveraineté industrielle et barbouzeries en tous genres. Un long-métrage courageux, qui rappelle le grand cinéma politique d’un Costa-Gavras ou d’un Yves Boisset. Remarquable.
Tiré de fait réel , nous voici balancé dans cette histoire avec Areva et son échec historique et pathétique avec l'EPR (nouvelle génération de centrale) et les dessous d'affaire avec un contrat avec la Chine. Qui, en nous, à permis au chinois d'avoir notre savoir sur le nucléaire et maintenant et bien ce sont les chinois qui nous vendrons nos futurs centrales navrant...bref...donc le film est très bon justement sur cela car on apprend, une partie, beaucoup de chose sur cette histoire grâce (si j'ose dire) à cette affaire. Le film nous met le doute sur le fait de savoir si elle dit vrai ou pas et quand on pense que cette femme à vécue tout cela, entre cette agression et le fait d'être trainer dans le boue avec une enquête bâclé...c'est chaud de voir cela. Le bémol de ce film reste la performance de Isabelle Huppert, rien contre elle mais elle niveau émotion , on aurait dis qu'elle une seul forme d'émotion, de sensation...pourtant elle passe par toutes les émotions possible mais non ce fut monocorde...en plus elle à un tic quand elle finit ses phrases aaaaaaaah mon dieu...à la fin je voyais que cela...mais sinon tout le reste est très bon, à voir. NOTE : 7.5/10
Isabelle Huppert, excellente, incarne sobrement une syndicaliste pugnace à qui le pouvoir (et un investisseur qui se cache derrière lui) ne font pas de cadeau. Le film s'avance vers une dénonciation à peine voilée de l'investisseur milliardaire qui a fait main basse sur Veolia et EDF, sacrifiant sans état d'âme Areva et l'expertise nucléaire française à la finance chinoise...
Une belle brochette d'acteurs tous convaincants gravitent autour de la frêle Huppert et font efficacement monter une mayonnaise politico-financière révoltante.
La réalité dépasse la fiction!Histoire incroyable mais vraie.Ce film a le premier grand mérite d'exposer un scandale dont j'ignorais tout,sauf peut-être l'abandon de notre savoir faire aux chinois.je ne me souviens pas avoir lu des lignes dans la presse relatant ces faits!Que font nos journalistes!Le jeu des acteurs est parfait,naturellement une médaille spéciale pour Huppert,comme d'habitude.
Si I.Huppert porte littéralement le film sur ses épaules, il n'en reste pas moins que la longueur de plus de 2 heures nuit au propos, qui se dilue avec la recherche policière, sans compter le procès en appel, inutile, puisqu'on en connait la conclusion les faits étant vieux de plus de 10 ans! C'est fou comme les réalisateurs actuels ne savent pas condenser leur propos!
Thriller bien fait, intrigue bien cousue, bon rythme, bien joué... Coté "cinéma" rien à redire...
Mais quand on parle de "vrais gens" et, surtout quand on traite d'une affaire d'État récente, sur un sujet d'actualité (rien de moins que l'efficacité et la maîtrise de notre filière nucléaire !), on fait un peu plus qu'une "toile" divertissante.
Confier le rôle de Maureen Kearney à Madame Huppert me paraît avoir été une bonne idée commerciale (la garantie du nombre d'entrées surtout) mais un très mauvais service à l'efficacité du récit, trop impeccablement jolie, trop souvent vue au cinéma etc...
Le film dévoile un coin des conflits d'égo, autour de 2010, pour la maîtrise du nucléaire entre Henri Proglio, PDG d'EDF et Anne Lauvergeon, PDG d'Areva, La syndicaliste s'en tenant à la protection des salariés d'Areva mais accusant le patron d'EDF de vouloir frayer avec les chinois. Dans la réalité Maureen Kearney parlait vraisemblablement autant de préservation des savoir-faire que de protection des salariés, mais cette histoire, plus "importante", est aussi bien plus compliquée, puisqu'il faudrait remonter à Framatome et à ses realtions avec EDF...
Bref, un thriller ne remplacera jamais Le Canard, voire l'émission Cash Investigation...
Belle mise à l'écran de ce thriller politique. Le film est porté par des acteurs/actrices pleinement investis dans leur personnage. On en ressort avec autant d'interrogations que de convictions personnelles. Il est intéressant de voir à l'écran condensés ces bribes d'infos distillées ou non dans les médias à l'époque. La seule entorse à l'écrit original est bien citée dans le générique de fin.
Une histoire vraie admirablement portée par Isabelle Huppert dont la ressemblance physique avec Maureen Kearney a été rendue saisissante. L'atmosphère tendue, menaçante et pesante de l'univers politico-industriel est très bien reproduite. Très original d'avoir pris le parti de donner les véritables noms aux différents protagonistes, avec, même, quelques images d'archives au travers. C'est en effet un véritable thriller qui nous prend du début à la fin et on ne voit pas passer les 2 heures et une minute de ce très beau film.
J'avoue que je ne me souvenais pas de cette affaire, si tant est que j'en ai même entendu parler. Ancien d'Areva c'est assez perturbant de découvrir, porté sur grand écran, l'aspect sordide d'individus tels que L.Oursel ou H.Proglio. Quant au film lui-même, ça n'a pas l'envergure de Erin Brokovich ou dark waters mais c'est un honnête travail, ficelé sans fioriture.
Jean-Paul Salomé veut passer de style. Finis les feel-good et nunucheries sur fond historique (on n'oubliera jamais le pathétique "Femmes de l'ombre"), le voici qui se prend pour le Michael Moore français. Les multiples zones d'ombre dans l'histoire de Maureen Kearney invitent à l'enquête. Pour autant, Jean-Paul Salomé passe à côté de son sujet. Au lieu d'aller au bout des investigations, il abandonne en cours de route l'étude de la stratégie d'Areva, de celle d'Edf, du rôle de l'Etat, de celui d'Anne Lauvergeon ou de Luc Orsel (le grand méchant dont on entend plus parler pendant la dernière heure du film) pour s'intéresser aux doutes pesant sur le témoignage de Maureen Kearney. C'est le syndrôme de l'âne de Buridan : à hésiter entre enquête politique et portrait psychologique, on ne traite aucun des deux. Pire, il ressort de ce film un parfum nauséeux de populisme. "Tous pourris" est la conclusion de cette histoire mal comprise et mal mise en image ! Il y a une règle, Jean-Paul : quand on ne maîtrise pas un sujet, on n'en parle pas.
Un très bon thriller politique avec des rebondissements. La mise en scène est sobre mais efficace, et l'interprétation excellente. Le genre d'histoire qui devrait faire la une de tous lez journaux et qui montre la corruption des hauts placés.
Histoire tirée du témoignage de la principale intéressée, le film raconte un scandale politico-financier, un peu passé sous les radars, impliquant Areva, Edf et son président véreux, et des chinois. Qui dorénavant vendent des réacteurs nucléaires au géant français. La syndicaliste brosse le portrait d’une femme, lanceuse d’alerte avant que le mot ne devienne à la mode incarnée par une Huppert impeccable comme d’accoutumée et suffisamment trouble pour que le spectateur puisse à un moment douter.
L'intrigue politico-industrielle avec une syndicaliste Maureen Kearney, Lauvergeon, Oursel, Proglio et Montebourg bascule dans un drame sordide puis dans un cauchemar sur la difficulté de se défendre face aux enquêteurs et la Justice surtout lorsqu'on est défendue par un avocat incompétent. Espérons que cette affaire soit relancée et qu'on puisse un jour trouver enfin les coupables. Bon film.
Superbe , film magistralement tenu par Isabelle Huppert en syndicaliste dans le nucléaire francais Areva , se retrouvant seule au milieu des pressions , suite à l''agression violente chez elle , de victime , elle devient accusée , le film est l'histoire de ce combat pour la vérité. A Voir.