AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,6
2053 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Youssef Salem a du succès ?
5
34 critiques
4
88 critiques
3
60 critiques
2
13 critiques
1
3 critiques
0
5 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Jorik V
Une belle petite surprise que ce second long-métrage de Baya Kasmi après le plus maladroit et très inégal et à tous niveaux (tonalité, sujets, rythme, ...) « Je suis à vous tout de suite ». Ici, en croquant de nouveau une famille d’immigrés maghrébins typiques de notre époque, la cinéaste, aidée dans l’écriture par son confrère Michel Leclerc, réussit à nous livrer une comédie de mœurs et sociale à la fois fine et drôle. En s’inspirant probablement, comme le fait son personnage principal pour son livre, de son entourage et de sa propre expérience de française issue de la diversité, elle nous offre un film intelligent et plein d’acuité. En effet, le regard qu’elle porte sur sa communauté est à la fois tendre et incisif, trouvant toujours le juste milieu et alternant tendresse et petites saillies piquantes avec autant de justesse.
Le prologue, qui nous montre la famille de Yousef Salem telle qu’il l’a retranscrite dans son roman, est un sommet de comédie. Très drôle, un tantinet impertinent, perclus de dialogues à la fois savoureux et incisifs, et parfois source de francs éclats de rire (Jean-Marie Le Pen en grand méchant loup en est l’exemple parfait) et une inventivité de chaque instant, il fait débuter « Youssef Salem a du succès » sur les meilleurs auspices dans son premier quart d’heure. La suite est à l’avenant et nous amuse profondément avec les stratagèmes plus ou moins heureux de Youssef pour cacher le fait qu’il se soit inspiré de sa famille pour écrire son livre devenu un best-seller. Noémie Lvovsky, dans un second rôle comme elle les affectionne tant en dehors de ses réalisations, ajoute un côté gentiment moqueur - mais tout aussi bien - vu sur le monde de l’édition. Le milieu de la littérature dans le cinéma n’est pas nouveau, loin s’en faut, mais son traitement ici est assez original pour ne pas s’en formaliser.
Les meilleurs moments du long-métrage restent néanmoins quand Youssef se retrouve avec sa famille. Ce sont les plus drôles et les plus piquants, que ce soit au niveau des répliques ou des situations. Melha Bedia détenant la palme de la plus drôle de la tripotée dans le rôle d’une des sœurs, persuadée que tous les français sont racistes. Le film renvoie les clichés au garage avec malice et doigté et ce n’est pas si souvent de réussir à tenir cet équilibre fragile. Basmi règle ces comptes intelligemment avec sa communauté, qu’elle prend soin de ne pas ménager tout le temps non plus, mais aussi avec son pays d’accueil via ce film. Un peu comme cela a pu être fait avec la communauté juive dans le récent « Reste un peu » de Gad Elmaleh.
Malheureusement, le dernier acte est un peu moins réussi à cause d’un second rôle raté et qui ne se fond pas du tout dans le reste de l’histoire, celui de Lyes Salem. En candidat de télé-réalité, il rentre pieds joints dans les clichés et n'apporte strictement rien à « Youssef Salem a du succès », au contraire il fait tache. Et la pirouette finale dans laquelle l’enferme le script par le biais du personnage de Yousef est une fausse bonne idée. On pourrait aussi déplorer une mise en scène pauvre et sans idées mais le film a assez de qualités autres comme on l’a vu pour que l’on passe outre ces deux défauts.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Le prologue, qui nous montre la famille de Yousef Salem telle qu’il l’a retranscrite dans son roman, est un sommet de comédie. Très drôle, un tantinet impertinent, perclus de dialogues à la fois savoureux et incisifs, et parfois source de francs éclats de rire (Jean-Marie Le Pen en grand méchant loup en est l’exemple parfait) et une inventivité de chaque instant, il fait débuter « Youssef Salem a du succès » sur les meilleurs auspices dans son premier quart d’heure. La suite est à l’avenant et nous amuse profondément avec les stratagèmes plus ou moins heureux de Youssef pour cacher le fait qu’il se soit inspiré de sa famille pour écrire son livre devenu un best-seller. Noémie Lvovsky, dans un second rôle comme elle les affectionne tant en dehors de ses réalisations, ajoute un côté gentiment moqueur - mais tout aussi bien - vu sur le monde de l’édition. Le milieu de la littérature dans le cinéma n’est pas nouveau, loin s’en faut, mais son traitement ici est assez original pour ne pas s’en formaliser.
Les meilleurs moments du long-métrage restent néanmoins quand Youssef se retrouve avec sa famille. Ce sont les plus drôles et les plus piquants, que ce soit au niveau des répliques ou des situations. Melha Bedia détenant la palme de la plus drôle de la tripotée dans le rôle d’une des sœurs, persuadée que tous les français sont racistes. Le film renvoie les clichés au garage avec malice et doigté et ce n’est pas si souvent de réussir à tenir cet équilibre fragile. Basmi règle ces comptes intelligemment avec sa communauté, qu’elle prend soin de ne pas ménager tout le temps non plus, mais aussi avec son pays d’accueil via ce film. Un peu comme cela a pu être fait avec la communauté juive dans le récent « Reste un peu » de Gad Elmaleh.
Malheureusement, le dernier acte est un peu moins réussi à cause d’un second rôle raté et qui ne se fond pas du tout dans le reste de l’histoire, celui de Lyes Salem. En candidat de télé-réalité, il rentre pieds joints dans les clichés et n'apporte strictement rien à « Youssef Salem a du succès », au contraire il fait tache. Et la pirouette finale dans laquelle l’enferme le script par le biais du personnage de Yousef est une fausse bonne idée. On pourrait aussi déplorer une mise en scène pauvre et sans idées mais le film a assez de qualités autres comme on l’a vu pour que l’on passe outre ces deux défauts.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
"Youssef Salem a du succès", comédie française réalisée par Baya Kasmi, sortie en 2022.
Une très bonne surprise, une comédie bien réalisée, drôle, intelligente, bien écrite, bien dialoguée, aux personnages attachants. Avec Ramzy et Melha Bedia, Caroline Guiela Nguyen, Oussama Kheddam, Abbes Zahmani, Tassadit Mandi, Noémie Lvovsky et Vimala Pons. Une belle découverte d'acteurs et d'actrices talentueux. Belle musique d' Alexandre Saada.
Les non-dits d'une famille française d'origine algérienne, choc culturel générationnel, social et identitaire, c'est bien et finement traité.
Une très bonne surprise, une comédie bien réalisée, drôle, intelligente, bien écrite, bien dialoguée, aux personnages attachants. Avec Ramzy et Melha Bedia, Caroline Guiela Nguyen, Oussama Kheddam, Abbes Zahmani, Tassadit Mandi, Noémie Lvovsky et Vimala Pons. Une belle découverte d'acteurs et d'actrices talentueux. Belle musique d' Alexandre Saada.
Les non-dits d'une famille française d'origine algérienne, choc culturel générationnel, social et identitaire, c'est bien et finement traité.
Le scénario est intéressant, les acteurs sont "vrais", touchants,, j'ai trouvé Ramzy Bedia excellent de justesse et de sensibilité... Ce film est un bon moment de cinéma.
Quelle belle comédie, si fraîche, si tranchante et si tendre! Ramzy est impeccable en tant que fils et frère attendrissant. Le père est génial, en défenseur de la langue française. Il y a des séquences truculentes très réussies : la parodie de débat "table ronde", la présentation de la fratrie, du père travesti. La fiction n'est pas loin de la vérité, alors que l'écrivain se défend que le livre n'est pas autobiographique. Nous avons droit à l'ambiguité de l'éloge du mensonge, outil pour révéler la vérité.
Noémie nous propose un jeu de délurée enthousiaste assez inhabituel et très réussi également. N'oublions pas la scène au volant entre Mehla et Ramzy : dialogue sur l'arabité (ils s'engueulent et se font in fine la bise comme si de rien n'était).
Et le final est réjouissant avec le coming-out de toute la famille.
Une belle comédie!
Noémie nous propose un jeu de délurée enthousiaste assez inhabituel et très réussi également. N'oublions pas la scène au volant entre Mehla et Ramzy : dialogue sur l'arabité (ils s'engueulent et se font in fine la bise comme si de rien n'était).
Et le final est réjouissant avec le coming-out de toute la famille.
Une belle comédie!
Alors là c'est la claque, la nullité absolue, inintéressant au possible. L'histoire ne prend pas, encore la cité, l’intégration et un Ramzy tout sauf drôle. On s'ennuie, c'est même pénible à suivre et j'ai dû couper au bout de 45 mn avec l'impression d'avoir perdu mon temps....
Un film à la fois drôle et qui met le doigt sur certaines évidences. Pas mal pour une comédie française récente !
Quelques passages intéressants ici et là, noyés dans un scénario qui vivote, pas assez structuré, pas assez étoffé, qui tourne trop rapidement en rond, et aux personnages antipathiques.
Un écrivain décide d'écrire sur sa famille sans lui dire. Le fait que la famille soit Algérienne change le déroulement de l'histoire et lui donne une originalité. Les acteurs sont parfaits. On suit avec intérêt le parcours de notre écrivain maladroit. Une comédie délicate.
Vinz1
Moins incisif que « Le nom des gens » du même tandem Kasmi/Leclerc, « Youssef Salem a du succès » est tout de même une bonne satire du monde littéraire parisien et de la télévision (avec cette parodie de « Koh Lanta » délicieuse) doublée d'une réflexion sur la place et l’intégration des français d'origine maghrébines (trop) attachés à leurs codes culturels. Si le comique vient de certaines situations, il faut reconnaitre qu’il provient avant tout d’une galerie de personnages loufoques au possible (le père fan d’orthographe et de syntaxe, l’éditrice un peu farfelue…). Malgré une magnifique prestation de Ramzy Bedia dans un rôle à contre-emploi, on regrettera toutefois un scénario paresseux aboutissant sur une fin un peu bâclée et certains protagonistes peu brossés voire peu intéressants comme Léna, assez inutile finalement, malgré tout l’amour que l’on peut, comme moi, porter à Vimala Pons…
A la fois drôle et touchant, "Youssef Salem a du succès" navigue entre les genres avec talent. Ramzi Bedia livre une très belle interprétation de son personnage et nous convainc de bout en bout.
FaRem
« Quand un écrivain né dans une famille, la famille est foutue. » Après deux échecs avec des livres qui n'ont intéressé personne, Youssef Salem change de style en écrivant un premier roman inspiré de sa propre famille. Lors de sa tournée promo, il insiste bien sur le fait que c'est de la fiction, mais quand ses proches lisent son livre, ils tombent des nues... Avec ce film, Baya Kasmi s'interroge notamment sur la double culture et l'héritage culturel avec cette famille d'immigrés bien installés, et sur le revers de la médaille de la médiatisation avec les mensonges de Youssef qui sont exposés au grand jour. Une comédie incisive pleine d'autodérision qui est à la fois directe et subtile et qui n'hésite pas à aborder des sujets qui fâchent. Le ton est très surprenant, car c'est bien mordant tandis que l'écriture est généreuse. C'est un poil dommage que toute cette énergie s'émousse vers le milieu notamment parce que le scénario n'est pas très épais au-delà des non-dits et des quiproquos, mais ça reste un film frais et amusant qui fait passer un sympathique moment.
En toute franchise, je m'attendais à un navet du genre de ceux auxquels Ramzy Bedia (et accessoirement son compère Eric Judor) m'avait habitué jusque là...
Mais quelle excellente surprise que ce film ! De l'humour, mais tout en finesse, bien loin de ces daubes monumentales qu'étaient par exemple La tour Montparnasse infernale, Seuls Two, Alad'2 et j'en passe ! Beaucoup de sensibilité également, avec un regard amusé mais sans jugement sur les clichés habituels des arabes et des musulmans.
Mention spéciale pour Ramzy Bedia, qui a manifestement beaucoup gagné en maturité et qui est fortement remonté dans mon estime, jusque là au ras des pâquerettes.
En bref, un film que j'ai pris beaucoup de plaisir à regarder, j'en suis ressorti avec le sourire, plus léger.
J'émettrai un seul bémol, d'où la 1/2 étoile en moins : quelques longueurs à certains moments, mais qui n'ont pas suffi à entamer mon plaisir.
Je recommande !
Mais quelle excellente surprise que ce film ! De l'humour, mais tout en finesse, bien loin de ces daubes monumentales qu'étaient par exemple La tour Montparnasse infernale, Seuls Two, Alad'2 et j'en passe ! Beaucoup de sensibilité également, avec un regard amusé mais sans jugement sur les clichés habituels des arabes et des musulmans.
Mention spéciale pour Ramzy Bedia, qui a manifestement beaucoup gagné en maturité et qui est fortement remonté dans mon estime, jusque là au ras des pâquerettes.
En bref, un film que j'ai pris beaucoup de plaisir à regarder, j'en suis ressorti avec le sourire, plus léger.
J'émettrai un seul bémol, d'où la 1/2 étoile en moins : quelques longueurs à certains moments, mais qui n'ont pas suffi à entamer mon plaisir.
Je recommande !
Un film que l'on voit et qu'on oublie car il ne va pas assez loin dans sa réflexion. Tout est Superflu et c'est dommage car l'histoire, sympa, aurait pu donner qqch de bien .
Une comédie surprenante, je ne pensais pas passer un aussi bon moment et a rigoler devant cette petite comédie. La réalisation est plutôt cool avec de belles lumières et une ambiance de vacances très plaisante, notamment grâce aux beaux décors comme le petit village ou encore la mère. Tous les acteurs sont géniaux et Ramzy Bedia est absolument incroyable et son personnage est attachant et très touchant. La BO est très bonne aussi et le scénario est très cool, un écrivain qui écrit un livre en s'inspirant de sa vie, ce qui va engendrer des relations difficiles avec son entourage. Bref un très bonne comédie avec pleins de moments dramatiques très bien faits, surtout la fin.
Le Rabzz
Belle petit comédie bien sympathique, les acteurs sont top, la réalisation nickel et l'histoire intéressante, drôle et touchante, c'est très bizarre de voir Ramzy Bedia dans ce genre de rôle mais ça lui va à merveille.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse