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kespar
3 abonnés
64 critiques
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3,5
Publiée le 29 octobre 2023
Comédie drôle et pétillant, originale, avec personnages admirablement bien incarnés par des acteurs épatants (notamment la sœur de Ramzy jouant son propre rôle mais surtout la géniale Noémie Lvosky).
A travers le personnage de Youssef, écrivain épicurien et alcoolique, totalement déconnecté de ses origines ; le film évoque pas mal de sujets politiques, sociétaux, moraux avec légèreté et intelligence…
Juste dommage qu’on ne comprenne pas vraiment où le réalisateur veut aller… À vouloir traiter trop de thèmes, le film finit par les survoler et du même coup se perdre un peu. On a l’impression que quand le tournage a débuté, le réalisateur n’avait pas encore terminé son script et que le scénario s’est dessiné au fur et à mesure, surtout la fin spoiler: avec Rachid de Koh Lanta prenant le rôle de Youssef… sans queue ni tête
Film pas assez abouti donc mais qui revêt une énergie, une singularité, une spontanéité incontestable… un petit bol d’air frais malgré tout !
J'ai trouvé Ramzy très bon dans ce film... on passe un bon moment... on peut dire que c'est cliché, ou pas car chaque famille est différente et cela pourrait très bien ressembler à une famille lambda issue de l'immigration... et je trouve que cela rend ce genre de famille touchante de par leur désir d'intégration tout en conservant cette diversité qui est nécessaire...
Un film qui pourrait être rafraichissant et plein de charme, mais dont le scénario, souffre d'incohérences et d'invraisemblances génantes. spoiler: Un écrivain qui veut rester discret et qui écrit sous son vrai nom ? Qui accepte les émissions télévisées ? Qui se présente même ivre sur un plateau et qui fait "le buzz" ? Un écrivain qui ne veut pas qu'on pense que le récit est autobiographique mais qui prénomme son héros comme lui ? Mouai...
Ensuite,comme souvent avec Michel Leclerc, auteur du scénario, les clichés abondent et on sombre vite dans la caricature. A ce sujet, la scène de l'interview sur un plateau télé, avec le chroniqueur très à droite, la femme voilée sonne tellement faux que j'ai pensé aux parodies des inconnus. Dommage, il y a de jolis moments et de bonnes idées. Mais pas assez pour que le film soit intéressant. Reste la bonne prestation de Ramzy, impeccable et le charme de l'excellente Noémie Lvovsky, drôle, pétillante et touchante.
Si l'on ne peut s'empêcher de noter quelques ressemblances avec Citoyen d'honneur, force est de constater que Youssef Salem fait preuve de plus de finesse d'écriture. Plus centré sur la famille, il transmet beaucoup d'humour et d'émotion. Ramzy y est excellent.
Une comédie sympathique, au scénario plutôt malin, sur un écrivain d’origine arabe qui en ayant du succès, est terrorisé a l’idée que ses parents puissent lire ce qu’il a écrit. Quelques maladresses, et les critiques sont un peu exagérément positives, mais on passe un moment agréable .
Un homme quadragénaire écrit un premier roman sur les siens. Le livre fait parler de lui et rencontre un succès critique quand il se distingue dans les goncourables. Salem commence à être invité sur les plateaux de télévision, et sa vie personnelle se complique sérieusement. Si sa vie est dissolue, celle des siens n’est pas en reste. Et c’est bien justement de faire craquer le vernis des apparences qui lui permet de trouver sa plume littéraire. De son frère boulanger Salem ne parle pas. Mais pourquoi tous les autres et pas lui ? Baya Kasmi la réalisatrice, n’en ait pas à son coup d’essai. Elle co-écrit les scénarios des films de son compagnon Michel Leclerc et ensemble ils avaient été récompensés pour le très beau « Le Nom des Gens » avec Sara Forestier et Jacques Gamblin. Les thèmes chers au couple de cinéastes restent les mêmes, la famille, ses failles, singularités et la politique. L’écriture est sensible, elle donne au film toute sa fraicheur, on rit beaucoup. Ramzy Bedia dont le regard est si proche de celui de Virginie Efira, avec des faux airs d’un Vincent Lindon jeune est excellent dans le costume de Salem Youssef. Il incarne une douceur qui émeut. Sa sœur à la ville et à l’écran, se remarque elle aussi dans le film, et le plaisir est grand de revoir la belle actrice et trop rare à l’écran Vimala Pons. Baya Kasmi apparaît elle aussi dans son film dans les scènes d’enfance en maman de Salem. Les comédies françaises qui se tiennent bien dans un bel équilibre de drôlerie sensible sans jamais basculer dans le « too much » sont suffisamment rares pour bouder notre plaisir de ne pas rater ce film qui fait du bien.
jolie surprise. film tout en finesse.. beaucoup d'humour et tendre. j'ai été agréablement surprise par ce film qui nous raconte une histoire de banlieue sans être une histoire de banlieue..banlieue... ce film est universel et nous touche car elle raconte juste nos liens souvent complexe avec notre famille.... à voir
Vachement bien ! Une super interprétation ! Le casting dans son intégralité est PARFAIT ! C'est très bien écrit et vraiment sincère et drôle. Ramzy a vachement bien évolué en tant que comédien!
"Plaisir et Honte", tel est le sujet de cette Comédie émouvante et drôle, coécrite et réalisée par Baya Kasmi. Son scénario nous embarque rapidement, nous offrant des belles séquences d'humour (extrait de Ko-Laboa le Koh Lanta local du Bled) et de grands moments de délicatesse, de tendresse, et aussi des scènes denses comme celle de l'émission de TV très révélatrices. Le thème : Youssef Salem est l'enfant d'une famille d'origine Algérienne, hakim est son frère ainé homo, Jibrill son second frère kaid de cité, du moins c'est se que dit la biographie que vient d'écrire Youssef. Le film nous offre un casting très brillant : un excellent Ramzy Bedia, toujours aussi empathique dans le rôle principal de la Star Arabe Youssef Salem, une remarquable Noémie Lvovsky (Lize son éditrice), et ses adorables parents incarnés par Abbes Zahmani et Mandi Tassadit dans la peau de Fatima Salem son adorable mère.
Youssef Salem se voit écrivain mais le succès peine à arriver et les éditeurs ne se précipitent pas pour le publier. Vivant à Paris, sa famille à Port de Bouc, il donne à cette dernière l’image d’une vie de couple stable à Paris ; ce qu’ils attendent de lui. Il leur ment pour sa tranquillité. Mais dans cette famille tout le monde se ment, tous prisonniers du carcan culturel et éducatif. Youssef va tout faire éclater avec son premier roman à succès dans lequel il s’inspire fortement de sa propre famille. Celle-ci n’est pas dupe, va comprendre le parallèle entre le roman et l’auto biographie ; au risque de tout faire exploser. De cette comédie intelligente, on retient surtout le dynamisme et le rythme de la première moitié ; et l’accès au succès. Les thèmes de la double culture et de la religion sont abordés avec beaucoup de légèreté et tout ceci est savoureux. Baya Kasmi s’est associé à Michel Leclerc au scénario, habitué des comédies sociales, les dialogues font mouche et la comédie est très bien écrite. Ramzy Bedia assure aussi à l’interprétation avec son personnage interrogeant l’identité arabe. Cependant, dès que le succès arrive et que la confrontation à la réalité par chaque membre de la famille fait jour ; le film perd de sa force. Tout alors semble convenu, et la finesse des situations fait place petit à petit à de la maladresse et des lourdeurs. Une comédie de qualité qui s’affadit dans sa seconde moitié. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Apologie non voilée de l'immigration heureuse, ce film est davantage un reportage publicitaire pour le maghreb qu'un long métrage classique. La banlieue y est douce, les agents littéraires sous le charme de l'orient, et le spectateur pris en otage par cette réalisation sirupeuse, lente et molle et ce narratif pitoyable de manichéisme. Quant au frère homosexuel, il tente de faire oublier que c'est un crime dans leurs pays. Rassurez-vous, la fin de film est du même acabit.