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Votre avis sur Youssef Salem a du succès ?
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On passe un bon moment grâce a des dialogues percutants et un casting d' acteurs vraiment très drôle. Malheureusement la réalisatrice n' est pas allée au bout de la satire et a préféré la carte du sentimentalisme.
Youssef Salem a écrit un roman qui parle beaucoup de sexualité, en s'inspirant largement des membres de sa famille. Il fâche ses frères et soeurs et ne veut surtout pas que ses parents lisent son livre. Le livre va finalement être couronné par le Goncourt... Le ton est drôle et tendre et beaucoup de familles s'y retrouveront. Ramzy Bedia est très juste et Noémie Lvovsky souveraine.
La réalisatrice Baya Kasmi présente lors de la projection a évoqué l'idée de départ du film : montrer une famille arabe dans sa "normalité", dans une histoire romanesque, sans l'enfermer dans une approche sociologique, ou en lien obligé avec le thème des cités ou celui de l'immigration.
La réalisatrice Baya Kasmi présente lors de la projection a évoqué l'idée de départ du film : montrer une famille arabe dans sa "normalité", dans une histoire romanesque, sans l'enfermer dans une approche sociologique, ou en lien obligé avec le thème des cités ou celui de l'immigration.
Excellent divertissement, une histoire pour toute la famille rempli d’humour et de sens dans laquelle chacun trouvera son intérêt, on ressors heureux de cette séance, les acteurs sont très concernés et la mise en scène est très intelligente.
Décidément, parler de sa famille, son enfance , adolescence au cinéma (véritable, romancée ou imaginaire) est bien dans l'air du temps.De nombreux réalisateurs s'y sont essayés avec plus ou moins de bonheur , C'est donc au tour de Ramzy de s'y coller .Hé bien, le moins que l'on puisse dire, au delà de la sympathie que l'on a pour le personnage comique qu'il a longtemps incarné, c'est qu'on nage bien dans les clichés et incohérences les plus basiques que l'on puisse imaginer! Un ecrivain qui refuse le succès sous prétexte d’éviter un conflit avec sa famille?!(mais qui ne refuse pas de passer a la TV)... ben voyons! Allez dire ça a tous les artistes, et plus précisément aux écrivains qui suent sang et eau pour pondre un bon bouquin et qui se voient refuser l'entrée des maisons d'edtion!Je pense que eux n'en auraient rien a faire de choquer qui que se soit , pour un peu de succès! De plus l'aspect "televisuel" n'arrange rien...Donc, oubliable .
Quel beau moment léger et intense
Sujet profond traité avec légèreté
Acteurs magnifiques
Une famille comme beaucoup de familles
Musique superbe
Un kiff
Sujet profond traité avec légèreté
Acteurs magnifiques
Une famille comme beaucoup de familles
Musique superbe
Un kiff
PLR
Sur un ton quelque peu badin, un sujet plus profond qu’il n’y parait à première vue. Un thème somme toute difficile : l’identité, la famille, la religion, les traditions, l’intégration, les dissimulations et petits arrangements pour mettre tout ça en adéquation et coexistence sans surtout froisser les tutelles paternelle et maternelle. Sur le plan de la mise en scène, ça ressemble souvent à des sketches improvisés. Ce qui donne une impression un peu brouillonne. Néanmoins le public accroche, apprécie, sourit à l’occasion. Dans la salle en ce deuxième jour de sortie nationale (un jeudi après-midi) davantage de spectateurs qu’à l’habitude. Beaucoup de spectateurs âgés, Maghrébins de souche de première ou seconde génération migratoire ou Pieds Noirs. Des couples mixtes aussi. Des situations, des passages d’une génération à l’autre qui leurs parlent assurément. Un exercice finalement bien mené avec une approche originale faisant varier les scénarios déjà nombreux sur ce registre familial.
Très bonne comédie finement écrite et jouée (Ramzy est excellent pour une fois il n'en fait pas des caisses) j'avais adoré le nom des autres et je retrouve le même esprit. Mention spéciale à la musique du film. Tout le monde riait dans la salle avec les scènes chez les parents...
Un film qui a du caractère avec un vrai scénario.
Baya Kasmi réussi un beau film , très prenant .
Le moins que l'on puisse dire est qu'on ne s'ennuie pas ...
Baya Kasmi réussi un beau film , très prenant .
Le moins que l'on puisse dire est qu'on ne s'ennuie pas ...
j'ai trop aimé, merci pour ce film, youssef salem est trop bien l'acteur est génial, je l'adore depuis H .Une mamie de 60 piges. les dialogues, le ton, les mensonges, les non dits de la société.
Surprise ! Derrière le rideau comique et humoristique, derrière la comédie divertissante ambiante, la seule attirante en ce siècle de consommation, ce film aux allures dans l’air du temps, finalement tire son épingle du jeu, de la comédie ! Tragédie ! Celle qui tente d’aller au-delà sinon sur le côté des sentiers battus et préconçus que la société trace et veut croire universelle. Ce film ose et prend le risque de dire avec humour le sérieux de sujets sociétaux centraux ! À la recherche de l’universel, l’être humain retrouve l’essentiel dans ses particularités et universalités. Ce film invite à s’auto dévoiler à soi, ses chers et si on veut aux autres. Il invite à l’ouverture aux et sur les autres, à la critique constructive bienveillante. Accepter de se dire à soi-même et de se voir tel qu’on se voit, de dire ne pas aimer telles choses de soi et des siens et donc de ses dites présumées ou réelles cultures/origines/traditions/valeurs/projets/…Ce film invite à réaliser tous ensemble collectivement combien cela est un droit mais aussi un devoir salvateur pour soi et pour tous, pour le collectif ! On a le droit d’aimer et de ne pas aimer nos traditions et autres choses sans pour autant que cela veuille dire qu’on les rejette ! Là est justement le grand message ! La langue et le langage, l’écriture en livre et en film, en musique et en peinture, ces arts tous racontent la vie en quête de compréhension et d’amélioration du vivre ensemble ! Renoncer pour mieux assumer, non ce n’est pas renoncer, non ce n’est pas le
bon mot. Le bon terme est recul, mais pas seul, mais dans un concept : celui de « prendre du recule sans reculer ». Le faire pour mieux choisir & avoir le droit et assumer ce droit de changer d’orientation et de façon de dire et d’être au monde. Choisir comment exister et comment être et renaître à la vie à chaque instant. Pour comprendre que pas à pas - aussi petit qu’ils soient - se forme la persévérance qui dans la bienveillance offre au monde des possibles merveilleux… Philosophique… Peut-être, certainement, philosopher c’est se questionner, ce film questionne la vie dans ce que sont la famille, le membre de la famille ; mais attention il s’agit de la famille en ses sens larges et multiples : celle de sang, de cœur, filiale, sociétale, politique mais aussi celle humaniste, terrestre .., À travers les divers langages pour se dire, se vivre ! Une belle surprise, inattendue sinon pas une surprise ! Beau film, peut-être que la promo aurait gagné à expliquer le choix de l’angle (le domaine du livre) choisi pour se raconter. C’est cette interrogation que laisse se film ; en en sortant, on se demande pourquoi avoir choisi un écrivain au lieu de tout autre métier, à commencer par scénariste par exemple où l’écriture serait demeurée au centre … En attendant la réponse, allez voir ce film, qui accède à l’universel tant espéré, et découvre que l’universel est partout, qu’il est pluriel !
bon mot. Le bon terme est recul, mais pas seul, mais dans un concept : celui de « prendre du recule sans reculer ». Le faire pour mieux choisir & avoir le droit et assumer ce droit de changer d’orientation et de façon de dire et d’être au monde. Choisir comment exister et comment être et renaître à la vie à chaque instant. Pour comprendre que pas à pas - aussi petit qu’ils soient - se forme la persévérance qui dans la bienveillance offre au monde des possibles merveilleux… Philosophique… Peut-être, certainement, philosopher c’est se questionner, ce film questionne la vie dans ce que sont la famille, le membre de la famille ; mais attention il s’agit de la famille en ses sens larges et multiples : celle de sang, de cœur, filiale, sociétale, politique mais aussi celle humaniste, terrestre .., À travers les divers langages pour se dire, se vivre ! Une belle surprise, inattendue sinon pas une surprise ! Beau film, peut-être que la promo aurait gagné à expliquer le choix de l’angle (le domaine du livre) choisi pour se raconter. C’est cette interrogation que laisse se film ; en en sortant, on se demande pourquoi avoir choisi un écrivain au lieu de tout autre métier, à commencer par scénariste par exemple où l’écriture serait demeurée au centre … En attendant la réponse, allez voir ce film, qui accède à l’universel tant espéré, et découvre que l’universel est partout, qu’il est pluriel !
Youssef a du succès est un film touchant, un film sur tous les secrets de polichinelle dans les familles, sur la difficulté de parler et la beauté de la parole écrite, livrée lentement et parfois envoyée comme une fléchette, parole écrite qui pourtant manque parfois dans le film. C'est une histoire non pas de mensonge mais de dissimulation. Les personnages sont parfois caricaturaux, mais dotés de traits de personnalité attachants. Drôle et irrévérencieux.
Excellente comédie sociale par l'auteur du nom des gens. Même humour, même empathie, même intelligence émotionnelle. Mention spéciale pour la musique qui est géniale et Ramzy aussi !!
Une belle réflexion sur la différence des cultures, ou comment les amener à un consensus...
Vu avec des ados, on a tous trouvé le film rythmé, pas de longueur et chacun est reparti avec une leçon à en tirer.
Du feel good movie, ca fait du bien !!!
Vu avec des ados, on a tous trouvé le film rythmé, pas de longueur et chacun est reparti avec une leçon à en tirer.
Du feel good movie, ca fait du bien !!!
Yves G.
Youssef Salem (Ramzy Bedia), la quarantaine bien entamée, vient de publier son premier roman. Le Choc toxique raconte la relation compliquée d'un enfant issu de l'immigration à la sexualité et à l'intime. S'il ne s'agit pas d'une autobiographie, ce roman s'inspire très largement de l'enfance et de la famille de Youssef. Pour ce motif, l'écrivain redoute que son père et sa mère en découvrent le contenu. Mais la célébrité grandissante de son ouvrage, boostée par la polémique provoquée sur les réseaux sociaux par les déclarations de son auteur et par sa sélection pour le Goncourt, va mettre en péril son désir d'anonymat.
Baya Yasmi est désormais une personnalité installée du cinéma français. Elle a co-signé le scénario de plusieurs films de Michel Leclerc, son compagnon, parmi lesquels Le Nom des gens, dans lequel Sara Forestier jouait une militante de gauche qui couchait avec des électeurs de droite pour les convaincre de changer leur vote, et La Lutte des classes, qui mettait en scène un couple de bobos parisiens (interprétés par Leïla Bekhti et Edouard Baer) tiraillé entre leurs convictions politiques et l'éducation de leur fils .
Baya Yasmi avait déjà signé un film, "Je suis à vous de suite", qui était un bijou d'originalité. On retrouve dans "Youssef Salem..." quelques uns des acteurs de ce précédent film - Ramzy Bedia au premier chef, mais aussi Vimela Pons et Lyes Salem - et on se plaît à imaginer qu'ils constituent une bande soudée par une longue amitié qui aime à se réunir autour d'un méchoui - ou d'un cassoulet (voir infra).
J'ai retrouvé dans Youssef Salem tout ce que j'avais aimé dans ces précédents films.
En premier lieu, on y rit. On y rit beaucoup. Et ce n'est pas rien en ce janvier maussade et en cette période de grèves, de rigueur énergétique et d'instabilité géopolitique qui n'incite guère à la légèreté.
On y rit ; mais on y rit intelligemment, en questionnant les sujets de société qui tiennent à cœur à cette réalisatrice, femme de gauche, laïque, féministe, issue de l'immigration et fière d'en être, mais refusant d'avoir à administrer la preuve de sa francité ou de son adhésion aux valeurs de la République. Comme Le Nom des gens ou La Lutte des classes, Youssef Salem... est un film qui mêle l'intime et le politique. Il interroge le statut de l'écrivain, celui de l'artiste, auquel est constamment renvoyée sa propre biographie. Mais il interroge aussi la place et le statut de l'Arabe de la seconde génération dont le désir d'invisibilité ou le "droit à la médiocrité" - que revendique lors d'un débat télévisé homérique le héros - est constamment mis en échec par les injonctions contradictoires d'une extrême droite racisante et d'une extrême gauche identitariste.
Youssef Salem... pourrait n'être qu'une succession de vignettes drôles et intelligentes. Mais c'est plus que cela. Elles s'enchaînent dans une histoire comme je les aime, avec un début, un milieu et une fin, sans flashbacks inutilement acrobatiques, ni ellipses savamment déroutantes. Ramzy Bedia, longtemps cantonné à des rôles comiques, y démontre la richesse de sa palette. Les seconds rôles y sont excellents, à commencer bien entendu par Noémie Lvovsky, toujours étonnante, et Melha Bédia qui incarne le rôle de la petite sœur du héros, en révolte permanente contre le mépris, réel ou fantasmé, dans laquelle elle s'estime tenue du fait de son sexe, de sa culture ou de sa morphologie (on, apprend grâce à elle un nouveau mot : l'islamo-grossophobie).
J'ai beau chercher, je ne trouve à ce film qu'un seul défaut : son titre.
Baya Yasmi est désormais une personnalité installée du cinéma français. Elle a co-signé le scénario de plusieurs films de Michel Leclerc, son compagnon, parmi lesquels Le Nom des gens, dans lequel Sara Forestier jouait une militante de gauche qui couchait avec des électeurs de droite pour les convaincre de changer leur vote, et La Lutte des classes, qui mettait en scène un couple de bobos parisiens (interprétés par Leïla Bekhti et Edouard Baer) tiraillé entre leurs convictions politiques et l'éducation de leur fils .
Baya Yasmi avait déjà signé un film, "Je suis à vous de suite", qui était un bijou d'originalité. On retrouve dans "Youssef Salem..." quelques uns des acteurs de ce précédent film - Ramzy Bedia au premier chef, mais aussi Vimela Pons et Lyes Salem - et on se plaît à imaginer qu'ils constituent une bande soudée par une longue amitié qui aime à se réunir autour d'un méchoui - ou d'un cassoulet (voir infra).
J'ai retrouvé dans Youssef Salem tout ce que j'avais aimé dans ces précédents films.
En premier lieu, on y rit. On y rit beaucoup. Et ce n'est pas rien en ce janvier maussade et en cette période de grèves, de rigueur énergétique et d'instabilité géopolitique qui n'incite guère à la légèreté.
On y rit ; mais on y rit intelligemment, en questionnant les sujets de société qui tiennent à cœur à cette réalisatrice, femme de gauche, laïque, féministe, issue de l'immigration et fière d'en être, mais refusant d'avoir à administrer la preuve de sa francité ou de son adhésion aux valeurs de la République. Comme Le Nom des gens ou La Lutte des classes, Youssef Salem... est un film qui mêle l'intime et le politique. Il interroge le statut de l'écrivain, celui de l'artiste, auquel est constamment renvoyée sa propre biographie. Mais il interroge aussi la place et le statut de l'Arabe de la seconde génération dont le désir d'invisibilité ou le "droit à la médiocrité" - que revendique lors d'un débat télévisé homérique le héros - est constamment mis en échec par les injonctions contradictoires d'une extrême droite racisante et d'une extrême gauche identitariste.
Youssef Salem... pourrait n'être qu'une succession de vignettes drôles et intelligentes. Mais c'est plus que cela. Elles s'enchaînent dans une histoire comme je les aime, avec un début, un milieu et une fin, sans flashbacks inutilement acrobatiques, ni ellipses savamment déroutantes. Ramzy Bedia, longtemps cantonné à des rôles comiques, y démontre la richesse de sa palette. Les seconds rôles y sont excellents, à commencer bien entendu par Noémie Lvovsky, toujours étonnante, et Melha Bédia qui incarne le rôle de la petite sœur du héros, en révolte permanente contre le mépris, réel ou fantasmé, dans laquelle elle s'estime tenue du fait de son sexe, de sa culture ou de sa morphologie (on, apprend grâce à elle un nouveau mot : l'islamo-grossophobie).
J'ai beau chercher, je ne trouve à ce film qu'un seul défaut : son titre.
C'est bien écrit, parfois très bien écrit (clé plaisir et la honte "l, avec sensibilité et une douce ironie. On retrouve ce ton qu'on avait tant aimé dans Le Nom des Gens, le premier travaux du duo Bzya Kasmi-Michel Leclerc. Et il est à noter quelques progrès dans la mise en scène qui n'est pas le point fort du duo, au contraire de leurs acuité pour parler de la France d'aujourd'hui. Les scènes de Youssef avec son frère et ses sœurs sont sûrement les plus réussis. Le film s'essouffle dans sa partie finale même si on est cueilli dans une belle scène finale
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