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Hotinhere
545 abonnés
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3,0
Publiée le 8 septembre 2024
Basé sur une histoire vraie et rythmé par la BO envoûtante de Peter Gabriel, le périple émouvant à travers l’outback australien dans les 30’s, de trois gamines aborigènes victimes de l’eugénisme et tentant de retrouver leur famille à qui elles avaient été arrachées.
Bonne reconstitution instructive, film d'honnête facture, sorte de biopic de 3 enfant aborigènes qui auraient pu être facilement oubliées par l'Histoire et qui sans être génial, échappe assez bien aux pièges du pathos pour mériter un peu plus qu'un pas mal.
Un sujet peu traité au cinéma aurait peut-être mérité un peu plus de profondeur dans ce film. Les images sont belles les 3 jeunes interprètes craquantes, Keneth Branagh crédible, la musique de Peter Gabriel envoûtante...mais on a du mal à pénétrer l'atmosphère du film.
Forcément on est ébranlé et touché par la tragédie qui perdure sobrement appelée Générations Volées mais qui n'est rien d'autre que l'organisation systémique d'une épuration ethnique. Mais très vite il manque du corps et de la chair, de la consistance dans le récit sur le fond comme sur la forme. Le scénario précise que les conditions dans le camp des enfants sont "sinistres" mais si ce n'est pas la colonie de vacances on aura vu bien pire au cinéma comme dans les faits dans d'autres contrées et autres circonstances. Mais le pire arrive avec le périple et la fuite des enfants. en 15mn de voyage et on nous apprend que 1500kms ont déjà été parcouru sans qu'on ait vu une quelconque difficulté pour les enfants ?! Quid de la survie autour de la recherche de nourriture et d'eau peut-être ?! (le B.A.BA). Puis arrive la fin, avec un dernier encarts qui s'avère bien plus parlant que le film et on se met à calculer 2500kms en 9 semaines par des gamines hautes comme trois pommes... Site : Selenie.fr
L’histoire est intéressante, et il est assez incroyable d’apprendre que jusqu’en 1970, le gouvernement australien permettait d’enlever des enfants a leur famille, pour des raisons tout bonnement injustifiables. Le film par contre est assez plat, et on ne ressent finalement que peu d’émotions devant l’odyssée pourtant hors normes de ces 3 gamines. Le traitement n’est malheureusement pas a la hauteur du sujet.
Magnifique film. On suit l'incroyable périple des trois fillettes à travers l'Australie. La force d'âme qui se dégage de ces aborigènes en face de l'arrogance des colons n'est ni démontrée, ni appuyée : elle en gagne encore davantage de noblesse. Difficile de ne pas verser de larmes...
Il n'y a pas très longtemps, j'ai visionné la série canadienne « Little Bird » et comme pour ce film, le point de départ est en rapport avec l'action d'autorités anglophones qui enlèvent les enfants à des familles autochtones indigènes (amérindiennes ou aborigènes). Peu importe les justifications officielles, c'est toujours destructeur et donc monstrueux pour les enfants comme pour leurs familles. Dans Le chemin de la liberté, si le pensionnat est encadré par des sœurs amicales (à la différence de Little Bird) l'accent est mis sur la prouesse de cette longue et incroyable évasion. L'aînée Molly fait tout pour échapper aux recherches, en particulier de celui qui est appelé « le traqueur ». Sa détermination, son courage et son intelligence suffisent à donner à ce périple une grande force d'authenticité. Alors certes, les petites filles parlent très peu parce que ce ne sont pas des actrices, seulement le spectateur ressent leur volonté farouche de rentrer chez elles et l'émotion passe à travers elles.
C’est l'australien Philip Noyce qui revient en toute honnêteté « au pays » pour mettre en image le livre de la fille de Molly, jeune héroïne du film vérité qui nous révèle les enlèvements par les colons australiens au début du 20ème siècle d’enfants métisses d’aborigènes « pour rééducation » spoiler: (et les recroiser sur 3 générations blanches pour éliminer leurs gènes !)
Les jeunes actrices sont uniques. Elles associent pureté, charme de l’enfance et forte intelligence. Elles traduisent dans leur comportement la noblesse de leurs racines aborigènes contre la veulerie de leurs pères blancs absents spoiler: (parce que le métissage c'est ça)
les paysages australiens sont magnifiques, notamment la lumière du bush et la brulure du désert Le plus émouvant est bien sur à la toute fin l’image des vieilles dames spoiler: (qui nous rappellent la véracité peu lointaine des faits
Attention se film il est eclater au sol je regrette davoir payer 10 euros sa en vaut vraiment pas la peine aller faire une aumone a la place celui de harriet thubman et de napoleon et de bob marley sont 1000000000 fois meilleur . lhistoire est incoherente on y comprend rien, ils aurait pu abreger lhistoire
J adhère au résumé rédigé par Gellis en 2014, je considère ce film comme un des meilleurs que j aie pu voir. .il nous dévoile un aspect historique souvent méconnu et passé sous silence et nous ramène aux heures peu glorieuses ou la France repeuplait la Creuse avec des enfants réunionnais arrachés à leurs familles pour, disait-on, leur assurer un meilleur avenir. Ceux-là avaient peu de chances de s’échapper
Très beau film qui raconte avec beaucoup d'émotions la vie de 3 jeunes filles aborigènes retirées de leur famille. On en apprend davantage sur la réalité sombre de l'histoire des colons en Australie. J'ai été touchée par le film qui contient un superbe jeu d'acteur et une intrigue ( bon bien sûr on s'attend à la fin ) émouvante.
4 474 abonnés
18 103 critiques
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4,5
Publiée le 8 avril 2021
Ce film très puissant du merveilleux Phillip Noyce est basé sur l'histoire honteuse de l'Australie où des enfants aborigènes ont été enlevés de force à leur famille et à leur tribu et emmenés dans des camps pour y être éduqués comme domestiques. Dans le film trois sœurs s'échappent et s'aventurent à parcourir 1 500 km pour rejoindre leur tribu. Le titre fait référence à une ligne de démarcation qui s'étend sur des milliers de kilomètres et les filles la suivent. Je pense que le principal défaut du film est le milieu où la plupart des déplacements à pied ont lieu et où le film est vraiment ralenti mais ce n'est pas une plainte majeure. Le voyage est rythmé de manière experte et le film n'est en aucun cas ennuyeux au contraire il est fascinant. Les images réelles que nous voyons à la fin du film sont si puissantes que l'essence même de ce que vous venez de voir devient encore plus dévastateur. Il ne s'agit pas seulement d'un film important mais d'une documentation sur une partie laide et honteuse de l'histoire australienne...
Histoire meconnue et tres peu reluisante de comment ont ete traites les metisses aborigenes en Australie, le film n'en reste pas moins trop plat, ne vehicule pas les emotions qu'une telle histoire aurait du susciter, avec un jeu d'acteurs assez faible - meme si ce n'est pas facile pour des enfants. Dommage, aurait pu mieux faire.
Ce chemin est celui pris par 3 fillettes métisses aborigènes à travers l'Australie pour s'échapper du camp "d'éducation" où on les a placées après les avoir enlevées à leurs parents. Ces camps mis en place par le gouvernement australien dans les années 1930, avaient pour objectif déclaré, de dissoudre le peuple aborigène par assimilation. 100 000 enfants, appelés ''les générations volées'' ont ainsi été soustraits à leurs familles. Avec la complicité active de l'église et de toutes les couches de la population blanche, ils étaient regroupés pour devenir femmes de ménage ou ouvriers agricoles chez les colons blancs. Le film, tiré du livre autobiographique de la fille de l'héroïne principale, montre sa traversée du bush et du désert australien le long de la barrière à lapins. Sans excès mélodramatique, sans manichéisme, il dénonce ce révoltant épisode de l'histoire australienne, qui ne cessa que dans les années 70, où au nom d'une idéologie raciste on bafoua le plus élémentaire des droits. Nota : pour un peu plus d'information, vous pouvez lire l'article wikipédia sur les ''générations volées".