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xavierch
46 abonnés
1 167 critiques
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3,0
Publiée le 14 novembre 2010
Un film intéressant sur la politique raciste australienne envers les aborigènes. C'est pas mal, mais pas à tomber non plus, car on a du mal à rentrer dans ce film, dû à l'interprétation assez froide des actrices, mais ce n'est pas désagréable non plus.
"Le chemin de la liberté" est l'histoire d'un déracinement, d'une extermination sans tuerie - sauf d'une culture et d'un génome, celui des Aborigènes dans l'Australie de la première moitié du XXème siècle. Phillip Noyce réussit à mettre en lumière le traitement scandaleux de cette population dans un Etat dit "civilisé". Il rappelle des épisodes terribles de l'Histoire récent, avec des discriminations causées par un génome différent. Sauf que dans ce cas les auteurs de cette politique étaient convaincus de faire le bien... Malgré tout, quelque chose ne marche pas avec ce film. Pas un seul des différents acteurs ne crève vraiment l'écran, en particulier pour le personnage de Molly. Sans dire que sa performance est mauvaise, j'ai eu du mal à accrocher, à ressentir vraiment ce qu'elle endurait. Un jeu un peu trop "froid"... un comble pour un film qui se déroule principalement dans un désert. De plus, la façon dont le réalisateur a choisi de suivre le périple des trois filles reste très, trop classique. Il n'y a aucun doute, à aucun moment, qu'elles réussiront. Même lorsqu'elles s'écroulent dans le désert, l'apparition miraculeuse d'un aigle leur donne la force qui leur manquait. Cela semble tellement facile... Le manque de rythme dans certaines scènes donne juste envie d'attendre le moment où elles arriveront, aidé en cela par une incessante lancinante bande originale. Au final, le film se conclut par une frustration : avec une telle histoire (basée sur des faits réels), il y avait probablement mieux à faire. Quel dommage !
Ce film tiré d'une histoire vraie raconte la fuite à travers l'Australie de trois jeunes filles aborigènes, à la recherche de leur famille et de leur culture. Une ode à la liberté et au respect des minorités ethniques.
Après être devenu une carpette de studio et nous avoir «offert» quelques ratés tel que «Le Saint» ou encore «Bone collector», P. Noyce est parti se ressourcer au pays pour nous offrir ce qui constitue une bonne surprise (en tout cas pour ses détracteurs). Technicien doué, il est ici épaulé par C. Doyle, nous offrant ainsi quelques plans magnifiques et mémorables. L'histoire raconte celles des générations volées métis (un des épisodes les plus honteux de l'histoire australienne et donc anglaise), cette idéologie étant incarnée avec talent par K. Branagh. L'histoire de 3 petites filles qui vont parcourir près de 2000 km à pied pour retrouver leur famille. Le scénario est un peu light parfois, trop elliptique mais il reste, par moments, passionnant. Noyce aime commencer ses films par un travelling aérien et sa mise en scène, jamais tape à l'œil, est agréable. Interprété avec force, nous offrant quelques scènes poignantes, un petit film certes mais du bon cinéma tout de même. D'autres critiques sur
je ne sais pas ;ce fim m'a un peu derange ;certes l'arrachement aus siens est cruel ;certse les regles du pensionnat sont strictes ;notamment le catechisme force chez des gens loin d'etre chretiens ;mais sinon ;il n'y avait pas de violences au sens canonique ;de plus l'evasion est presque une partie de plaisir ;avec toujours des personnes qui aident mais quand meme bravo pour la temerite
Ce film a surtout le mérite de dénoncer quelque chose de parfaitement inconnu, à savoir la politique raciale de l'état australien à l'encontre des Aborigènes jusque dans les années 1970 (!) mais qui se perpétue aujourd'hui sous d'autres formes multiples. La force du message nous touche d'autant plus qu'il s'agit d'une histoire inspirée de faits réels. Kenneth Branagh joue à la perfection le colon anglais paternaliste persuadé de la supériorité de la race blanche et du bien fondé de la politique d'assimilation forcée des indigènes. On peut néanmoins reprocher au film de nous jeter directement dans l'histoire sans explication, on devine plus les choses qu'on ne nous les dit, et l'émotion a du mal à se mettre en place (du moins jusqu'à l'apparition des vraies fugitives à la fin). Mais le sujet vaut qu'on découvre ce film
C'est avec une approche noble et humble que Philip Noyce s'empare d'une histoire vraie.Celle racontant le périple de 3 petites filles aborigènes à travers le désert australien,pour rejoindre leur famille d'où elles ont été enlevées.En 1931,les colons britanniques règnent en maître en Australie.Tellement qu'ils veulent façonner le peuple aborigène à leur image.Marier les jeunes filles à des hommes blancs pour créer le sang pur et supprimer les gênes métissés.Et cela est pratiqué selon des procédés sournois et gerbants."Le chemin de la liberté" est un pamphlet anticolonial et un hommage au peuple aborigène et aux "générations volées".C'est aussi un hymne à la liberté et à l'entraide.Les 3 jeunes(Molly,Gracie,Daisy)sont mignonnes comme tout,et représentent fièrement un peuple respirant la communion avec la nature.Quel dommage cependant que la force du sujet soit atténué par une mise en scène atone,là où elle aurait du être coup de poing.L'orientation documentaire apparaît également discutable dès lors qu'on se situe dans les années 30.Malgré ces fautes de goût,ce film est l'un des rares à mettre un focus sur ce peuple opprimé,à l'histoire édifiante.
Phillip Noyce signe là un bien beau et cruel film sur la manière dont étaient traités les aborigènes par les colons blancs afin que ceux-ci puissent les intégrer de force, ici en leur volant leurs enfants. Si le sujet est fort, "Rabbit-Proof Fence" est surtout un road-movie sur l'amour maternel, où trois jeunes filles attachantes vont parcourir 2400 km à pied pour retrouver leur famille, et ceci dans de magnifiques paysages australiens. De plus, le caractère réel des faits renforcent le côté dramatique du film, qui demeure donc à voir, au moins pour son sujet souvent trop méconnu.
Ce très beau film de Phillip Noyce devrait être plus connu tellement il est beau. Belle distribution dont notamment Kenneth Branagh. Une belle mise en scène avec de belle musiques. Les dialogues sont magnifiques et le scénario est parfaitement bien géré par le réalisateur. C’est l’histoire de trois aborigènes qui fuient les hommes blancs qui veulent les envoyé dans des camps pour qu’elles se marient avec des Blancs, dans le seul but d’exterminer la race aborigène. C’est un très beau film qui dénonce les actes méprisables des Blancs dans les années 1930. Ce film est très beau et je m’étonne qu’il ne soit pas plus connu. 15 / 20.
Magnifique film sur une des nombreuses population laissée pour compte, bafouée et déracinée dont méconnais l'histoire de notre côté de l'océan. A travers des paysages somptueux l'histoire captivante nous amène à suivre l'épopée des trois protagonistes merveilleusement mise en scènes. Un film qui ne laisse pas de marbre et qui fait réfléchir. une perle.
Un film d'une grande violence morale, il est terrible de voir ce que l'Homme a pu infliger à un autre Homme. Et un film qui force l'admiration devant l'inusable persévérance et le courage dont on fait preuve ces petites filles à l'époque. Ce film mérite d'être connu.
malgres qu'il traite d'un sujet difficile, noyce a bien reussi son travail , le scenario est trés bon et les 3 apprenti actrice , trouvée en australie sont vraiment douées
Très bon et très beau film. Tout d'abord, cela traite d'un sujet que je ne connaissais pas du tout. Comme il s'agit d'une histoire, concernant le mauvais traitement des aborigènes d'Australie, c'est un film important pour diffuser l'histoire, apprendre du passé, et ne plus commettre de telles erreurs.
Concernant le film, le scénario est bien ficellé, les enfants jouent bien et sont très émouvants. Les images sont magnifiques. Ce film m'a fort touché.