Avis : En corps - Page 4

Elise est première danseuse à l’Opéra de Paris ; victime d’une blessure, elle doit renoncer à sa carrière. A moins que, car la jeune femme est résiliente, elle rebondisse là où on ne l’attend pas : la danse contemporaine. Ce film construit des ponts entre les générations, entre parents et enfants, entre danse classique et danse contemporaine.
Depuis 40 ans, Cédric Klapish, génération après génération, est le cinéaste de la jeunesse. Et avec ce film, parmi ses tout meilleurs, il n’a pas pris une ride. Ses personnages parlent toujours aussi bien de leurs temps et grâce à eux Klapish donne à voir l’évolution de la société sur plusieurs décennies. Ici, et dès la première scène sur et autour de la scène de l’Opéra, il décline sa grammaire de mise en scène à merveille. Les premières minutes filmées comme un thriller et d’autres plans très malins jalonneront tout le film ; dont celui du père d’Elise assistant pour la première fois à une séance de répétition de danse contemporaine de sa fille.
Juste de bout en bout, sans fausse note, ni mièvrerie ; ce feel good movie fait la part belle aux relations humaines et nous laisse de bonne humeur une fois le clap de fin. Tout le monde est resté assis dans la salle jusqu’à la fin du générique ; c’est assez rare pour le dire. Ce film a une énergie et une joie communicative et donne une image positive et optimiste de la jeunesse ; ceci explique cela. Et la jeune danseuse, Marion Barbeau, dans son propre rôle y est pour beaucoup aussi bien dans les scènes de danse que dans la comédie ; elle est attachante. Cédric Klapisch parsème aussi son film de moments de comédie légère ; pour cela il s’appuie sur une pléiade de seconds rôles très inspirés (Pio Marmai, Francois Civil, Denis Podalydès, Muriel Robin, …).
Un film indispensable de l’année cinématographique.
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Qu'est ce qu'on est bien chez Klapisch! Souvent on part d'une histoire qui n'a l'air de rien sur le papier (au-secours si on croit que c'est l'histoire d'une pauvre petite ballerine qui se foule la cheville au début du film) mais qui nous invite toujours à partager des moments intéressants autour de personnages auxquels on s'attache.
En tant que spectateur j'aime aussi les petites surprises (comme le générique de début qui arrive quand on se demande si on va s'ennuyer)

Cédric Klapish nous sert une nouvelle fois un petit bijou avec ce film qui raconte l'histoire d'une danseuse classique qui après blessure va prendre une nouvelle orientation vers la danse contemporaine. Photographie, prise de vue, chorégraphie, dialogues, mise en scène, tout y est pour un superbe spectacle de 2h que l'on suit avec délectation. Si on y ajoute des comédiens qui "meublent" l'ensemble et l'histoire (le père, le kine, la copine et son copain cuisinier) on obtient un mélange auquel on ne s'attend pas et qui nous procure beaucoup de plaisir. A ne pas manquer

Quelle bouffée d'air frais, on sort tout émoustillé par ce trait d'union entre les faussement irréconciliables, la danse classique et celle contemporaine. Mais la fable va au-delà, et si l'accident et les amours de Marion barbeau paraissent futiles au départ, progressivement l'histoire prend corps, Muriel Robin y ajoute sa philosophie bonhomme mais terriblement efficace, et Podalydès interprète un papa faussement lointain de ses trois filles.
Et puis on rit franchement de répliques cocasses, de personnages qui dérapent, comme dans la vraie vie.
Vouloir c'est déjà guérir à moitié. Oui, Klapisch nous offre des corps en mutation, et on en demande encore. Aussi des chœurs, car la musique transcende et fait accéder à la beauté, et ce film a l'énergie de grandes comédies musicales.
Alors les tambours battent le cœur du monde, la scène vibre et nous spectateurs restons groggy et béat de ce moment de grâce si bienvenu. On y retourne quand?
cinéma - avril 2022
encore et en corps, la deuxième fois fait autant de bien que la première.
TV - février 2024

Ce film de Cedric Klapisch m’a surtout plu en raison du climat fortement positif qui s’en dégage, ce qui change des catastrophes quotidiennes que les infos nous distillent. Ajoutez à ça la prestation très convaincante de la jeune danseuse qui est d’un naturel bluffant, alors que ce n’est pas son métier. Tous les autres acteurs sont également excellents, avec notamment Pio Marmaî parfois très drôle. Un bon moment de cinéma.

Tout est beau, juste et riche en émotions dans ce film. On rit et on pleure, parfois dans le même instant...
Un film feel good qui évite les poncifs du genre, notamment par une approche visuelle et immersive de ma chorégraphie et la danse qui n'est pas ici utilisée comme souvent comme prétexte mais bien comme sujet.
La danse, le corps et ses blessures, le rebonds...

Les seconds rôles sont touchants : notamment, Pio Marmai, Muriel Robin et Denis Podalydes

Vraiment magnifique. Acteurs excellents (l'actrice principale est une véritable découverte, Murielle Robin est très convaincante dans un rôle peu habituel pour elle, P. Marmai et F. Civil sont au rendez-vous comme toujours, Podalydès dans son registre et les autres au diapason) , réalisation toujours superbe, photographie de qualité (et des images animées qui surprennent à de nombreux moments). On rit souvent et l'émotion gagne le spectateur à de nombreuses occasions. Monsieur Klapisch, continuez à nous enchanter comme vous le faites depuis si longtemps !

Un film qui montre ka différence entre la danse classique et la danse contemporaine.
C'est un film très intéressant avec plein de belles phrases, des philosophies de vie.
L'amour, comment se reconvertir, mais c'est surtout un film de cedric clapich !!!
J'aime son côté tonic et drôle. Comme je suis fan de ce chorégraphie tonic Hofesh Schechter.
Des artistes réunis pour nous servir.
Et nous montrer l'envers du décors.
L'histoire d'amour à l'eau de rose ici n'est pas très grave...
J'ai adoré.

Je n'avais pas très envie de voir ce film parce que je n'aime pas spécialement regarder les spectacles de danse...Aussi j'ai tardé mais voilà j'ai beaucoup aimé la danseuse Marion personnage principal du film .Je n'y connais rien en danse surtout à ce niveau mais elle me donne envie d'aller la voir danser , elle a quelque chose en plus de gracieux et on ne peut s'empecher de regarder chaque muscle de son corps freluquet. On craint pour elle qu'elle ne se fasse plus mal.... Je pourrai la regarder danser longtemps ..C'est surement pour ca qu'elle est danseuse étolle ...Grace à son aura quand son corps s'anime!.Tres bien filmé Bravo à C.Klapish qui a dressé de tres beau tableau de danse

Film tellement agréable
On écoute , on regarde, on sourit
On ne se prend pas la tête
L'actrice principale est magistrale de grâce
Un pur bonheur

Tout me ravit dans ce film. Le rythme. Les choré. La musique. Les acteurs pro ou non, tout en finesse dans leur jeu. Et la danse, encore la danse. Et le message : rien n'est écrit, tout peut arriver, changer. Nous sommes acteurs de nos vies. Nous donnons l'impulsion, ou pas.

Même sans rien connaître du monde de la danse classique ou contemporaine, on ne peut être qu'impressionné par la beauté des images. La direction des acteurs est très bonne, Klapisch n'ayant plus rien à prouver dans ce domaine...
Seul reproche, peut être un peu trop de bons sentiments tout au long du film...
L'héroïne, Marion Barbeau, danseuse professionnelle, est épatante de naturel et de spontanéité pour une débutante.

Comme un dernier film, une révérence distinguée de la part d’un réalisateur qui me parait signer son œuvre la plus aboutie. C’est une histoire autour de la danse, mais c’est avant tout l’histoire d’une jeune femme en quête d’elle-même. Un accident professionnel conduit cette jeune danseuse à l’avenir très prometteur à réorienter sa carrière , voire probablement l’abandonner. Dans son temps de réflexion où tout autour d’elle on se remue ( ses sœurs, ses copines, ses soupirants, mais pas son père ) Alice rencontre une autre forme de danse, plus moderne, plus libre aussi. Un peu à l’image qu'elle recherche . Cédric Klapisch ne filme pas la danse, mais son état, sa raison d’être. Danseuse professionnelle, Marion Barbeau joue pour la première fois au cinéma. Elle tient le film sur ses épaules, elle le sublime. Tout le casting mériterait d’être cité, tant les comédiens et comédiennes posent avec grandeur et naturel dans le cadre joliment fixé par Klapisch. Autour de nombreux thèmes ( paternité, sororité, dignité ... ) sur plusieurs séquences mémorables, dont celle des Tontons Flingueurs qu'il revisite à sa propre sauce. Elle a le bon goût de ne pas en rajouter .
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com

De l'émotion dansée, de l'émotion amoureuse, de l'émotion culinaire, de l'émotion humaine avant tout. Klapisch nous amène une belle œuvre sur la danse et le renouveau, ce moment où on se redécouvre. Les acteurs principaux portent sublimement ce film où les personnages secondaires peaufinent les contours. On y rit, on y vit. C'est beau !

Un film solaire sur la reconstruction d'une danseuse obligée de réinventer. Klapisch filme la danse avec beaucoup de fluidité.
La critique complète sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr