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Shephard69
340 abonnés
2 259 critiques
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4,0
Publiée le 9 octobre 2013
Voilà un excellent polar à la fois captivant et angoissant en forme d'exercice de style. Très bonne interprétation de Colin Farrell, juste parfait en petit con manipulé. Un scénario minimaliste mais très bien géré, sans grosses surprises toutefois. Forrest Whitaker et Kiefer Sutherland sont assez bons eux aussi.
Joel Schumacher réussit le pari risqué de nous tenir en haleine dans ce seul et unique décor : une cabine téléphonique. La mise en scène, nerveuse à souhait, et l'engrenage scénaristique dévastateur font de Phone Game un film efficace et enchanteur. Les seconds rôles sont crédibles mais Colin Farrell est le véritable atout : prestation exemplaire, il nous prouve qu'au niveau de la diversification de ses choix, il est autant présent qu'imposant. A cela s'ajoute un crescendo de la claustrophobie et de la tension, atteignant leur point culminant dans les toutes dernières secondes. Rythme infernal, dialogues incisifs, on est scotché à notre fauteuil grâce à la réalisation énergique du réalisateur qui ne laisse jamais retomber la pression et entretient jusqu'au bout une illusion captivante. Phone Game, sans pour autant être un inconditionnel du genre, est un très bel exemple de réussite.
Finalement, ''Phone Game'' se voit comme étant un thriller vraiment efficace. Le film est intéressant du début à la fin. Il est très bien rythmé, il y a des rebondissements, des passages stressants... Bref, le film est très bien réalisé. Le scénario est très intéressant, et aussi très original. spoiler: Stuart Shepard est un attaché de presse new-yorkais particulièrement menteur et vantard. Tous les jours, vers la même heure, il téléphone à Pam, une jeune actrice avec qui il désire coucher et à qui il n'a pas dit qu'il était marié à Kelly. La particularité de ce coup de fil quotidien : il le passe toujours de la même cabine téléphonique à pièces dans une rue proche de Times Square et ôte presque systématiquement son alliance. Peu après que Stu ait raccroché, le téléphone sonne. Il décroche et un homme le menace : soit Stu s'amende de toutes ses fautes, soit son interlocuteur l'abat à l'aide d'un fusil à lunettes ; il lui rappelle également la mort de deux hommes d'affaires new-yorkais qu'il a abattus après un chantage téléphonique, l'un car il était pédophile, l'autre car il avait ruiné de petits actionnaires. Le sniper explique à Stu que la prise d'otage s'achèverait s'il avouait tout à sa femme et s'il avouait tous ses mensonges à ses clients. Mais la situation s'envenime lorsque le videur d'une boîte de striptease veut déloger Stu pour que ses employées puissent téléphoner à leurs clients. Pendant l'altercation, l'interlocuteur anonyme de Stuart tire et tue le videur, les stripteaseuses accusent alors Stu et font appeler la police. Le capitaine Ramey essaye de négocier la reddition de Stu, mais comprend que soit son attachement à ce combiné téléphonique est psychologiquement important, soit cet appel cache quelque chose… Donc le scénario est excellent, mais j'aurais préféré une fin meilleure (car le méchant gagne et parvient à s'échapper). Ce qui m'étonne, c'est que le réalisateur est Joel Schumacher, (celui qui a fait honte à l'ancienne saga des Batman avec ''Batman Forever'' et ''Batman et Robin'') car ce film est très loin d'être mauvais, au contraire c'est un excellent film. Colin Farrell joue parfaitement bien son rôle, les autres acteurs aussi d'ailleurs. En conclusion, ''Phone Game'' se montre comme étant l'un des meilleurs films de Joel Schumacher, donc je vous le conseille. Un excellent film, 4.5/5.
Phone Game : Très gros surprise ce thriller sous haute tension. Vraiment, j’ai était agréablement surprit par ce film car je m’attendais pas a aussi bon. Car, ce film prend aux trips du début jusqu'à la fin : on ne décroche pas une seul seconde. Car il est magistralement rythmé par un suspense prenant, des rebondissements et des sueurs froids tout les 5 minutes (que se soit par le personnage ou les spectateurs). Et donc, le film est maitrisé et parfaitement orchestré. Déjà, le scénario et l’idée de base est captivant et intéressant a suivre. On aurait pu crois que l’idée de base s’essouffle vite mais alors pas du tout. Car, c’est un simple gars qui va répondre pas hasard (ou pas) au téléphone d’une cabine public. Et il a le droit à un véritable psychopathe/maitre chanteur qui va faire de lui sa marionnette. Et si le gars raccroche : c’est tout simplement t la mort. Et donc, ce personnage est prit au piège par cette voix au bout du téléphone qui ne le lâche pas. Pourquoi lui en particulière ? Pour quel raison ? … : vous le serais en regardant le film. Donc voila, scénario et idée de base vraiment bien fichu et ficelé et surtout prenant. Et j’ai adoré la fin car pour une fois… (le méchant gagne) et il y a une bonne part des chose se que j’apprécie. Sinon, la réalisation convient parfaitement au film et a l’histoire. Donc, la réalisation est efficace et la mise en scène soigné et stylé (dans le ton du film). Donc, bravo à Joel Schumacher qui a magnifiquement orchestré le tout. Et qui a bien dirigé ces acteurs. Car, Colin Farrell est juste parfait et excellent dans son rôle de prisonnier du téléphone. Il nous transmet à merveille son adrénaline et sa tension : encore une belle performance. Donc voila, un thriller qui prend aux trips et tout simplement le meilleur film de Joel Schumacher qui nous fait un joli coup de maitre avec ce film. Un film comme ça, j’en veux tout les jours.
La conscience puritaine de l’Amérique dans toute son horreur misérabiliste. Un an après le 11 septembre, elle se sent coupable et éprouve le besoin d’une confession aussi inintéressante qu’impudique… Et la révélation finale avec le pitoyable Kiefer Sutherland dans le rôle du psychopathe est le clou du film… Mais quand on a fait Jack Bauer (même registre, même imposture), on peut bien faire ça aussi… Côté réalisateur, il ne faut pas oublier que ledit Schumacher a déjà commis les pires Batman de l’histoire… Côté acteurs, Colin Farrell a mieux à faire que de brader son talent dans des inepties pareilles, idem dans une moindre mesure pour Forest Whitaker en flic demeuré qui met une heure à comprendre ce qu’un enfant comprendrait en trente secondes… À vomir !
Le concept de base (tout le film se déroule dans et autour d'une cabine téléphonique) était intéressant, Après une introduction soûlante et en forme de logorrhée verbale, le scénario devient une accumulation d'invraisemblances et d'incohérences de toute natures (comportementales, balistiques, psychologiques, policières…) et comme si ça ne suffisait pas on nous martèle une morale puritaine à deux balles aussi risible d'hypocrite. A vomir !
Un film novateur à l'époque par son originalité !! 1h15 qui passe assez vite, sans temps mort malgré quelques incohérences et un scénario assez simpliste !!
Une bonne idée de départ qui aurait pu donné lieu à un huis clos oppressant et claustrohobe au suspense redoutable. Un cousin des Die Hard par exemple. Hélas c'était l'affreux Schumacher aux commandes, qui éjacule ici une ode au mariage et à la fidélité. Oui c'est bien de ça qu'il s'agit, un film sur le mariage. A réserver aux puritains et aux bien-pensant. Beurk.
Quel film palpitant! J'ai été pris dans l'histoire du début jusqu'au dénouement final... Mais imaginez le truc!!! LE tout est original (bien que parfois...) et la prestation des acteurs est tout a fait correct. Parfois incohérent, on n'en demeure pas moins pressé d'avoir ce dénouement que l'on attend depuis le début! Un vrai suspens à glaçer le sang et qui meme avec quelques défauts, tant graphique que sur le plan logique; arrive à placer le film au dela de ces quelques erreurs. Un film brillant (d'autant plus qu'il a été réalisé sur une tres courte durée et avec un budget limité). Un grand bravo pour le moment que j'ai passé.
Ce film, totalement indigeste même s'il ne dure qu'une heure et dix minutes, est néanmoins intéressant pour une raison bien particulière. Il est symptomatique de la paranoïa aiguë des Américains, de leur peur de l'attentat, de leur logique sécuritaire, et surtout de leur grand amour de la dénonciation, de la punition et de l'expiation du péché par la flagellation en public. Bref, que des choses bien dégueulasses, qui malheureusement gagnent du terrain et commencent à envahir la France. Ce film aurait tout à fait pu être réalisé par Nicolas Sarkozy. Il est en fait signé par Joel Schumacher, mais y a-t-il vraiment une différence ?
73,7 millions d’abonnés au mobile en France… On est 62 millions d’habitants ! « Parler tout seul a longtemps été un signe d’aliénation. Maintenant c’est un statut social.» Mais… Combien, encore de téléphones publics ?
Stew, le con grandiose, prétentiard, méprisant, menteur, infidèle et branchouille style bling bling entre dans LA dernière cabine téléphonique du secteur de Time Square à New York… Et l’on est embarqué dans un SUSPENSE AHURISSANT de 80 minutes…
Réalisé par Joel Schumacher, capable du pire (Batman et Robin, pour lequel le réalisateur s’excusera d’avoir « tué » Batman) et du meilleur (« Chute libre » …) il nous livre ici, avec ce « Phone Game » un film virtuose, dur, maîtrisé, sans « g...ras »…
Pour soutenir ce huis clos haletant Schumacher use avec génie des images divisées, simultanées, multipliées, des plongées vertigineuses, des travellings en contre-plongée… Il use d’une voix off, grave, obsessionnelle qui nous fait participer de la peur du héros principal… La musique est très discrète et souligne l’image et l’angoisse montante. Évidemment le film repose entièrement sur les épaules de l’acteur principal : extraordinaire Colin Farell qui décline toutes les nuances de la trouille qui rend lâche et veule… On retrouve aussi le talent immense de Forest Withaker en policier humain et psychologue…
« Dans une ville où personne ne fait attention à personne » le drame commence sur le mode du « Huis clos » de Sartre (sans en avoir les déclinaisons philosophiques…) et se clos presque sur celui de « La voix humaine » de Cocteau…
Les panneaux publicitaires et les fenêtres aveugles des immeubles immenses de New York remplacent ici le bronze de Barbedienne et l’absence de miroir chez Sartre. Ils pétrifient, réifient l’humain… En ce sens la voix off quasi-divine, insaisissable, omniprésente, qui tient avec Stew le rôle principal du film est le catalyseur d’une prise de conscience…Et l'injustice personnifiée...
« Rien ne vaut les personnes qui nous font prendre conscience de nous-même » Ce film est à la fois la thèse et l’antithèse de ce propos de Sartre…
Dans le livre d’entretiens Hitchcock/Truffaut, Alfred Hitchcock (en pleine discussion sur Le Crime était presque parfait) dit qu’il est possible de tourner un film dans une cabine téléphonique. Cette remarque du cinéaste britannique est transposée au cinéma par Joel Schumacher avec Phone game. Intrigué par le défi lancé par la remarque d’Hitchcock, le spectateur cinéphile peut être effrayé par le début du film. En effet, les toutes premières séquences contiennent plusieurs effets de mise en scène très voyants et très insupportables comme des accélérés (rappelant Fight club) totalement injustifiés et d’autres plus acceptables (les PIPs servent au moins à faire avancer la narration). Heureusement, Joel Schumacher laisse rapidement de côté ces effets tape-à-l’œil pour adopter une mise en scène plus classique dès que la narration devient tendue. En effet, le scénario de Larry Cohen (le créateur de la série Les Envahisseurs et le réalisateur du film Le Monstre est vivant) est effectivement haletant et offre un bon suspense notamment grâce à son unité de temps. Ce script efficace, associé à une très bonne interprétation (on y trouve tout de même Colin Farrell, Katie Holmes ou Forest Whitaker), permet donc à Joel Schumacher d’oublier rapidement ses effets ridicules des premières minutes pour signer un bon film qui se rapproche heureusement plus du niveau de Chute libre que de celui de Batman et Robin.