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    Laissez-moi
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    Antoine Osorio
    Antoine Osorio

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 août 2024
    Ce film incarne tout ce qui peut être exaspérant dans le pseudo cinéma d’auteur. Les dialogues sont trop écrits et réfléchis, manquant cruellement de naturel et souvent surjoués. Le film se veut contemplatif, mais sans véritable effort de mise en scène. La structure narrative est paresseuse. Les dix premières minutes donnent le ton pour le reste du film… ennuyeux à mourir. Je n’ai rien contre le cinéma d’auteur ou contemplatif, mais faites un effort, écrivez au moins un scénario.
    Belette R
    Belette R

    88 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juillet 2024
    Jeanne balibar est vraiment une très bonne actrice jouant toujours juste. L'histoire du film est belle ce qui, ajouté aux beaux jeux des acteurs, le rend agréable à regarder.
    Alasky
    Alasky

    363 abonnés 3 489 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2024
    L'actrice principale est d'une justesse rare, la mise en scène est belle, d'une grande finesse, et les décors épurés. J'ai bien aimé ce petit film sans prétention au goût doux-amer, agréable à visionner.
    Ciné-13
    Ciné-13

    126 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2024
    Belle actrice envoutante qui nous propose l'un de ses plus beaux rôles. Mais ce n'est pas suffisant. Le sujet n'est pas léger avec d'un côté son abnégation de mère, de l'autre sa solitude qu'elle essaie de combler par cette lasciveté hebdomadaire assez troublante. Elle nous transmet sa douleur mais pas ses émotions profondes. Elle s'en sort par des rictus polis pirouettes.
    Quelques instants apaisants nous sont proposés quand Baptiste peint en écoutant son idole Johnny LOGAN : ça fait du bien! Mais la nostalgie nous envahit de nouveau avec une chanson tube de Viktor LAZLO!
    L'épilogue est triste On restera quelques minutes devant l'écran noir...
    FaRem
    FaRem

    8 852 abonnés 9 664 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juillet 2024
    Claudine est une mère courage qui sacrifie beaucoup de choses pour s'occuper de son fils en situation de handicap. Cependant, elle s'évade quelques heures une fois par semaine pour aller dans un hôtel afin de prendre du bon temps avec des hommes dont elle s'est soigneusement assurée qu'ils ne sont que de passage... Pour être honnête, je pensais dans un premier temps qu'elle aguichait les hommes pour de l'argent par rapport à la situation de son fils, mais pas du tout... C'est juste son petit moment à elle pour penser à autre chose et redevenir une femme désirée qui a des besoins. Maxime Rappaz dresse un portrait sobre, sensible et très digne, mais son film manque cruellement d'émotion. La distance mise entre Claudine et chaque personnage empêche de s'impliquer émotionnellement. On respecte sa fierté, elle qui ne veut pas de pitié ni d'aide, mais comment s'attacher à quelqu'un qui ne montre rien... Ça reste joliment réalisé et plein de tendresse, mais c'est trop froid et plat.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    233 abonnés 1 023 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2024
    Jeanne Balibar incarne Claudine, une couturière, mère isolée. Elle élève seule son fils handicapé mais s’autorise chaque mardi une escapade dans un hôtel où elle ne rencontre que des hommes de passage. L’histoire d’une émancipation magnifique et bouleversante.
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2024
    Jeanne Balibar joue avec justesse, pudeur et crédibilité le rôle troublant d'une mère prise entre la mission et son besoin d'échanges sexuels.
    Son rôle fait la promotion d'une liberté sexuelle assumée tranquillement (bien loin de l'image sulfureuse que les revendications des années 1968 en donnaient), en conflit cependant avec le qu'en-dira-t-on (elle cherche à cacher à son voisinage comment elle emploie ses mardis) et surtout avec ce qu'elle comprend des besoins de son fils.
    C'est du reste l'évolution des besoins affectifs de son fils qui dénoueront son enfermement...
    NB. J'ai particulièrement apprécié la jolie pointe d'anglophobie de ce film, avec la maladresse d'un candidat-amant...
    Chris
    Chris

    10 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2024
    Film sur une femme qui sacrifie sa vie amoureuse, pour privilégier son fils handicapé. Jeanne Balibar est magnifique. Son jeu d'une grande subtilité, sa voix envoûtante m'ont beaucoup touché. Le film est très émouvant. Certains le trouveront probablement long. Alors que c'est juste beau. Un très beau moment de cinéma.
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)

    18 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2024
    C’est un dispositif quelque peu minimaliste que nous propose là le réalisateur Maxime Rappaz avec son premier film Laissez-moi, dans lequel on retrouve Jeanne Balibar dans le rôle principal. Elle y incarne Claudine, une couturière à domicile qui, chaque mardi, va rejoindre dans un hôtel de haute montagne, des hommes auxquels elles s’offre en toute simplicité. Le reste du temps, Claudine s’occupe de son fils handicapé, grand fan de Lady Di et très amateur de tubes de variété des années 80, auquel elle lit des lettres imaginaires envoyées par un père hypothétique.

    Laissez-moi est film, on l’aura compris, sans réel ressort dramatique, qui fait dans l’épure, d’autant plus que les scènes ont tendance à se répéter au fil du récit. Résultat, on s’ennuie un peu, mais pas tant que ça, dans ce film, qui tire sa force de sa retenue, de sa sensualité, de sa délicatesse, et aussi de l’étrangeté des personnages... en premier lieu, celui incarné par Jeanne Balibar, une actrice dont le charme continue d'opérer depuis qu’on l’a découverte, il y a plus de 30 ans, dans Comment je me suis disputé d’Arnaud Desplechin.

    https://www.hop-blog.fr/laissez-moi-de-maxime-rappaz-un-joli-role-pour-jeanne-balibar/
    Sylvie S.
    Sylvie S.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2024
    Portrait de femme tiraillé entre son amour Inconditionnel pour son fils handicapé et ses désirs de femme
    C’est envoûtant
    Jeanne Balibar exceptionnelle
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    41 abonnés 190 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2024
    Ce film est porté par Jeanne Balibar, avec toute sa singularité. Femme peu bavarde dans ce rôle bien qu'aux traits très expressifs, elle oscille entre s'occuper de son fils handicapé, son métier de couturière qu'elle exerce à domicile et ses après-midi de liberté où elle retrouve sa vie de femme avec des hommes de passage dans un hôtel dans la montagne. Jusqu'au jour où un homme se met à vouloir la revoir. Elle accepte mais cela la panique. Elle qui se protège tant, elle va devoir s'ouvrir et parler d'elle. Rythme lent, les montagnes suisses sont bien filmées ainsi que Jeanne Balibar.
    CHOCOLATINIEXPRESS
    CHOCOLATINIEXPRESS

    4 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2024
    Jeanne Balibar est plus qu’une simple interprète, c’est une grande artiste. Comme Delphine Seyrig dans L’année dernière à Marienbad, sa voix étrange et mystérieuse et ses silences signifiants contribuent à faire de ce film un magnifique portrait de femme qui va au-delà du cas singulier du personnage. Il parle des femmes que nous sommes partagées entre l’amour absolu que nous portons à nos enfants et notre besoin de rester actrices et porteuses du désir. Balibar, tour à tour séductrice et dans la retenue et la rêverie joue une jolie partition. Les scènes de nu sont pleines de pudeur et de délicatesse. La partition musicale est parfaite, les paysages à couper le souffle et le fait que l’histoire se situe à la fin des années 90, avant l’invasion du numérique, contribuent à donner une valeur intemporelle à la problématique de la liberté. Le scénario, très simple et épuré laisse la place à l’essentiel : la solitude, la complexité des sentiments et l’émancipation d’une femme. Un très beau film, vraiment.
    velocio
    velocio

    1 325 abonnés 3 167 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mars 2024
    Couturière de métier et quinquagénaire, Claudine travaille chez elle, ce qui lui permet de bien s'occuper de Baptiste, son fils handicapé âgé d'une vingtaine d'années. Toutefois, tous les mardis, elle confie son fils à Chantal, une voisine, afin de satisfaire ses besoins de tendresse et de plaisir sexuel. Pour ce faire, elle emprunte une remontée mécanique pour aller rejoindre des hommes dans l'hôtel de la Grande-Dixence situé au pied du barrage du même nom, le plus haut barrage poids du monde, le plus massif d'Europe. Pour chaque homme ainsi rencontré, il est indispensable pour elle qu'il n'y ait pas de suite possible, indispensable pour elle de savoir qu'elle ne risquera de le revoir le mardi suivant. Pour cela, il y Nathan, un employé de l'hôtel qui la renseigne sur la présence ou non d'une compagne et sur la durée des séjours des hommes qui sont présents. Ensuite, c'est elle qui incite l'homme qu'elle a choisi à l'accueillir dans sa chambre afin qu'elle puisse y prendre sa dose hebdomadaire de plaisir. On remarque qu'il n'y a jamais un homme pour refuser son invitation. Vous en déduirez ce que vous voulez. On remarquera aussi que ce film a été réalisé par un homme qui semble assez incompétent en matière de plaisir féminin ! spoiler: En tout cas, un beau jour, le scénario dérape avec un homme qu'elle revoit et auquel elle semble s'attacher.
    Le synopsis promettait beaucoup, mais il faut reconnaître que le résultat n'est pas vraiment à la hauteur des espérances : un peu trop répétitif, une réalisation qui manque de rythme. . Le rôle de Claudine est interprétée par Jeanne Balibar qui a tendance à faire un peu trop de Balibar. Une anecdote pour finir : il parait que Jean-Luc Godard a travaillé comme manoeuvre sur le chantier de construction du barrage de la Grande-Dixence. En tout cas il a tourné un documentaire de 20 minutes sur cette construction. Intitulé "Opération Béton", ce fut même son premier film.
    Yves G.
    Yves G.

    1 508 abonnés 3 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mars 2024
    Couturière à domicile, Claudine (Jeanne Balibar) élève seule, avec une dévotion admirable, son fils, lourdement handicapé et désormais adulte. Chaque mardi, elle le confie aux bons soins d’une voisine et s’offre une plage de liberté dans les bras d’un client, différent chaque semaine, d’un hôtel de haute montagne. Sa vie bien huilée se grippe le jour où un amant de passage s’attache à elle et demande à la revoir.

    Ce premier film d’un réalisateur suisse venu de la mode détonne. Il détonne par son sujet original : le portrait d’une femme à la fois libre et prisonnière. Il détonne par ses décors : le Valais, le couloir rhodanien et les Alpes qui l’entourent. Il détonne par sa temporalité : on comprend que l’action se déroule au mois d’août 1997 mais elle aurait tout aussi bien pu se dérouler vingt ans plus tôt ou plus tard.

    "Laissez-moi" est un film d’une infinie délicatesse porté par son héroïne. On connaît Jeanne Balibar depuis bientôt trente ans. Son élégance racée a fait d’elle une égérie du cinéma d’auteur français. Elle frise souvent la caricature, et parfois s’y égare. Sa consécration dans "Barbara", qui lui a valu en 2018 le César de la meilleure actrice, a soulevé des réactions contrastées. L’honnêteté m’oblige à dire que je faisais partie de ceux que la sophistication de son jeu exaspérait.

    Mais force m’est de reconnaître qu’elle est parfaite ici. Sans doute pourrait-on considérer que son élégance de grande bourgeoise, son tailleur blanc, ses bottines, son maquillage chargé sont pour le moins improbables, pour ne pas dire absolument pas crédibles, dans le petit village du Valais où l’action est censée se dérouler. Il faut passer par-dessus cette réserve que son apparition inspire, au faîte du barrage de la Grande-Dixence qu’elle traverse chaque mardi avant de rejoindre ses amants. Il faut se laisser envoûter par sa voix, reconnaissable entre mille.

    "Laissez-moi" m’a fait penser à un conte de Maupassant. Il en a l’éclat, la brièveté, la cruauté aussi. Le film a la durée canonique de quatre-vingt-treize minutes. Il est un chouïa trop long. Un format plus réduit aurait peut-être mieux convenu à son sujet minimaliste.
    Franck J P
    Franck J P

    4 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2024
    A priori convenu et artificiel, le récit de cette femme à la fois mère et amante occasionnelle trouve vite une épaisseur qui doit tout à l'interprétation si contrastée de Jeanne Balibar. conte familial ou audace d'aventurière, ce Laissez moi joue juste le dilemme moderne de la mère qui veut s'imposer en femme libre.
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