Tout se passe dans l'espace de 24h, dans la grosse pomme, où les réputations se font et se défont aux grès des relations, ici, le personnage de Al Pacino, se débat comme un beau diable pour sauvegarder sa réputation, organiser un gala en faveur d'une cause qui lui tient à cœur, mais comme il s'en apercevra, c'est un homme du passé, pour lui, la loyauté a encore un sens, mais dans ce nouveau monde, il n'est plus de taille.
Pacino est de toutes les scènes, il joue le gars usé, loqueteux, mal fagoté, has been en puissance avec un pouvoir d'autodestruction infaillible.
Pour le supporter dans ce rôle, on retrouve Téa Leoni et Kim Basinger, plus quelques acteurs de seconds rôles assez connus.
Mis à part le jeu de Pacino, un peu en dent de scie, le film est assez plat, la seule tension vient de son acteur principal, on dirait que l'enjeu premier est d'organiser ce fameux gala, alors, que c'est tout ce qui se passe avant qui devrait être approfondi, c'est là qu'il y a matière à créer une intrigue plus complexe, le film pourrait basculer dans le complot politique, dans le thriller, mais c'est survolé, et la conclusion ne peut satisfaire personne.