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    Bye Bye Tibériade
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    3,9
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    40 critiques spectateurs

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    Arthus27
    Arthus27

    97 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2024
    "Bye Bye Tibériade" de Lina Soualem est un documentaire profondément émouvant qui offre une exploration intime et personnelle de l'histoire familiale et des racines culturelles. En accompagnant sa mère, l'actrice Hiam Abbass, dans un voyage en Palestine, le film s'intéresse à la quête identitaire et à la redécouverte des origines.
    Le film est bouleversant à bien des égards. Lina Soualem réussit à capturer non seulement le voyage physique de sa mère vers sa terre natale, mais aussi un voyage émotionnel et spirituel, riche en souvenirs et en émotions. Les interactions entre Hiam Abbass et sa famille sont empreintes de sensibilité et de profondeur, révélant des couches d'histoire personnelle et collective.
    L'histoire de cette famille, marquée par l'exil et le désir de transmission, est racontée avec une grande délicatesse. Soualem mêle habilement témoignages, archives familiales et moments de vie capturés sur le vif, créant un récit qui résonne universellement par sa sincérité et son humanité.
    À travers une réalisation soignée et une approche respectueuse, le film parvient à illustrer les complexités de l'identité, de l'appartenance et des liens familiaux. Les paysages et les visages filmés avec tendresse ajoutent à l'authenticité et à la beauté visuelle de l'œuvre.
    Maryane75
    Maryane75

    19 abonnés 453 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 août 2024
    J'adore Hiam Abbass mais, franchement, je n'ai pas trop compris quel était le message, pour nous, du film de sa fille Lina Soualem.
    Je m'attendais à un vrai biopic sur sa mère... un bout de sa vie enfant... adolescente... son départ pour la France... son début de carrière en tant que comédienne... ... ...
    Là, pour le coup, c'est simplement une séance ''souvenirs de vacances en super 8'' comme on regardait dans mon enfance et c'était très barbant pour tout le monde sauf pour les plus concernés qui monologuaient.
    IDEM, il n'y a que la famille Abbas-Soualem qui semble avoir pris plaisir à ce documentaire qui, finalement, ne nous apprend rien du tout hormis que Tibériade est un très bel endroit et que je comprends la nostalgie des aïeules déracinées par les israéliens comme les pieds-noirs l'ont été d'Algérie et les français de Tunisie quelques années plus tard.
    L'idée est bonne mais très mal abordée et cela ne fait pas du tout professionnel.
    C'est franchement chiant !!!
    Gaby58
    Gaby58

    1 abonné 39 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mai 2024
    Beaucoup d'humanité dans cette histoire familiale construite par des personnalités attachantes . On suit leur parcours douloureux dans l'exil avec une grande émotion.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    111 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2024
    Réalisé par la fille des acteurs Zinedid Soualem et Hiam Abbas, ce documentaire est constitué de deux axes. Il est d’abord le portrait d’une femme forte – celui de sa propre mère, qui a quitté la Palestine dans les années 80 pour rejoindre le Royaume-Uni puis la France, afin de poursuivre son rêve de cinéma. Elle-même actrice, elle entretient un rapport ambigu à la caméra, peut-être le principal défaut de ce film. Au-delà de son portrait, Bye bye Tibériade raconte l’histoire d’une lignée de femmes palestiniennes depuis l’arrière-grand-mère de la réalisatrice. Le documentaire rend ainsi hommage aux femmes palestiniennes, offrant un éclairage bienvenu sur le sort des familles forcées de quitter leurs maisons après la naissance de l’État d’Israël. Une œuvre intime, simple et modeste.
    Dalbéra J.
    Dalbéra J.

    13 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2024
    Il s'agit d'un film qui en dit long sur le conflit Israel Palestine sans pour autant asséner une vérité idéologique ou militante. Le résultat est bien plus efficace car on vit les drames vécus par les membres de cette famille palestinienne et leurs amis. Les personnages filmés sont très attachants et la réalisatrice dévoilent peu à peu leurs secrets avec retenue et bienveillance. C'est un plaisir de les accompagner dans leurs récits respectifs.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    70 abonnés 782 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2024
    Ce documentaire généreux ne mérite malgré tout pas les bonnes notes de spectateurs, certainement acquis en majorité à la cause palestinienne.
    L'utilisation de documents d'époque crédibilise la recherche personnelle de Linda Soualem, qui en revanche n'apporte pas la qualité photographique qu'aurait mérité le lac Tibériade.
    Une histoire tragique, mais pas unique, et dont on ressort sans l'esquisse d'une solution ou d'un espoir qui réchaufferait le cœur.
    cinéma avril 2024
    leobis
    leobis

    64 abonnés 256 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2024
    Film certes intéressant sur le vécu des femmes en Palestine. Cependant ce film est traité de façon trop personnelle avec un nombre considérable de photos de famille et n’aborde pas les problèmes sociaux et politiques auxquels on pouvait s’attendre.
    Arthur Guezou
    Arthur Guezou

    163 abonnés 1 545 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 avril 2024
    Partant à la rencontre de la réalisatrice, je me devais de découvrir son dernier film. Malheureusement, j'ai trouvé ce documentaire relativement moyen. La mise en scène est vraiment immersive, cependant, le récit est peut-être trop personnel.

    L’écriture est peut-être trop précise, trop personnelle. Par conséquent, cela a sans doute créé un fossé entre la réalisatrice et mon visionnage. Très touchant dans son approche mais le film présente tellement de moment privé que j’ai eu du mal à rentrer dedans.

    En ce qui concerne la réalisation, l’utilisation d'images d’archives et de prises récentes est vraiment pertinente. La mise en scène est littéralement immersive et nous plonge dans une famille qui nous est inconnue.

    Malgré le fait de ne pas être rentré dans le documentaire ne m’empêche pas de conseiller ce film car il y a un véritable travail qui se doit d’être découvert.
    Cyril Montana
    Cyril Montana

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mars 2024
    Voici donc un film excellent, émouvant, tendre et drôle à la fois ! pas étonnant que les spetateurs et la critique soient au rendez-vous ! courrez-y !
    Olivier Levigne
    Olivier Levigne

    17 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2024
    Beaucoup d'hésitation, j'ai choisi de mettre 4 étoiles, ce qui corrrespond à TRES BIEN.
    Pourtant, même si par moment, j'ai failli avoir les larmes aux yeux, par d'autres moments j'aurais pu m'ennuyer, et mettre une note bien inférieure.

    On peut quand même dire que "Bye Bye Tiberiade" est un documentaire assez captivant qui explore les thèmes complexes de l'identité, de la mémoire et de la quête de racines. Lina Soualem offre une perspective personnelle et émouvante alors qu'elle retourne en Palestine avec sa maman qui va renouer avec ses origines, et rendre hommage à sa grand-mère. À travers des images d'époque, prises de vue super8 ou vidéo amateur, (certaines prises par son grand-père me semble t'il), et des rencontres sincères avec les membres de sa famille (ses voisins, ses tantes), le film offre une immersion authentique dans la Palestine.

    Cependant, malgré ses qualités indéniables, le film peut laisser certains spectateurs perplexe. Sa structure narrative parfois flottante et ses transitions abruptes entre les différentes séquences peuvent sembler déconcertantes. De plus, la narration introspective de Lina Soualem peut parfois sembler subjective, laissant peu de place à une perspective plus large sur la situation en Palestine. Ce n'est au final, pas du tout un dicumentaire sur la Palestine.

    "Bye Bye Tiberiade" réussit quand même à capturer l'essence même de la quête d'identité et de la recherche de soi et de ses racines, à travers les yeux de la réalisatrice. Ces moments d'intimité offrent une profondeur émotionnelle nouvelle qui va surement résonner avec le public. C'est la dimension des relations parents / enfants, surtout mère / fille, grand mère / petite fille, etc. Beaucoup de personnes aimeraient ou auraient aimé filmer leut propre maman de la sorte.

    En fin de compte, "Bye Bye Tiberiade" est un film qui mérite d'être vu pour sa sincérité et sa capacité à susciter une réflexion profonde sur les thèmes universels de l'identité et de l'appartenance, sur les thèmes aussi des liens familiaux. Bien qu'il puisse ne pas plaire à tous en raison de sa narration subjective et de sa structure non linéaire, il offre néanmoins une expérience cinématographique enrichissante et émotionnelle.

    Lina Soualem a du talent.
    Je regrette d'avoir loupé son premier film, que je vais aller voir d'ici peu, et je suis impatient de voir le prochain.
    Craoux
    Craoux

    33 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2024
    Très émouvant ce retour vers le futur, où se mélangent le présent et les archives familiales et historiques. On peut comprendre la décision d'Hiam Habbass d'avoir voulu s'extraire, 30 ans auparavant, d'un milieu familial aimant mais au fonctionnement patriarcal. Cette tentative de revisiter l'histoire familiale se confronte lourdement à l'Histoire (dès 1948, création de l'Etat d'Israël et "colonisation" de territoires palestiniens). De fait, retrouver la mémoire des lieux lui est parfois impossible car il ne reste parfois plus rien des anciens villages palestiens qu'elle (et sa famille) a connus. Au final, ce documentaire m'est apparu comme un vrai hommage à toutes les femmes palestiennes de la génération de Hiam.
    pat4poufzouz
    pat4poufzouz

    7 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 mars 2024
    L'intention est bonne, les images d'archive de l'enfance très touchantes. Malheureusement le film manque de parti pris : est-ce un récit de l'intime ou bien à travers l'intime, un récit politique ? On a finalement peu d'éléments sur le contexte politique et géopolitique, mais également peu de scènes pour réellement s'attacher à cette famille et communier à leurs joies et peines. On s'étonne presque qu'il n'y ait pas de regards caméras, et que globalement ce film tourné dans l'intime ne soit pas questionné par ceux qui en sont l'objet. On a une sensation de voyeurisme, celui de voir un film de famille, mémoriel, mais pas une œuvre destinée au grand public.
    David Paname
    David Paname

    3 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mars 2024
    La matière est intéressante donc le film est globalement intéressant. Mais avoir une matière intéressante (un parcours personnel hors du commun, un contexte politico-historico-humain dramatique) ne suffit pas. Ce n'est pas abouti. Il ne faut pas se contenter de mettre des bouts ensemble. Il faut travailler, construire, fignoler...Il y a du potentiel, donc j'espère que cette critique pourra être prise de manière constructive.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    76 abonnés 230 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2024
    Issue d’une longue lignée de femmes palestiniennes, Lina Soualem est la première de sa famille à être née loin de Tibériade, enclave palestinienne à la frontière du Liban et de la Syrie. Elle décide de remonter le fil de son histoire familiale, en donnant la parole à sa mère, sa grand-mère et ses tantes.

    Au-delà du récit autobiographique, composé ici de témoignages, de photos et de vidéos de famille, le documentaire fait nécessairement écho à l'actualité en pointant les souffrances liées à la confiscation de terres palestiniennes par les autorités israéliennes et au déracinement et bouleversements que ces familles ont dû affronter.

    Pour autant, en centrant le propos sur sa mère, qui, elle, a volontairement choisi l'exil pour devenir actrice, la réalisatrice renvoie également l'image de femmes résistantes et résiliantes. Ce personnage, au charisme indéniable, et que l'on a tous forcément déjà vue apparaître à l'écran dans un ou plusieurs de la centaine de films qu'elle a tournés, et à qui sa fille donne la parole, notamment pour faire lire le texte qu'elle a écrit et qui pourrait servir de voix off au documentaire, est sans aucun doute la plus grande force du film.

    Pour autant, Bye Bye Tibériade a la malchance de sortir après Les Filles d'Olfa et Little Girl Blue, deux autres films documentaires qui s'intéressaient déjà à des questions plus ou moins similaires : la relation mère-fille, la transmission, les origines, les racines, l'héritage... et parce que le film manque de rythme et semble un peu moins bien construit que les deux autres cités, son impact se révèle moins puissant chez le spectateur.

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    Christoblog
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    837 abonnés 1 685 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2024
    Bye bye Tibériade commence timidement. On ne sait pas trop vers où veut aller le film, et on se dit qu'il y va bien lentement.

    Mais petit à petit, les éléments se mettent en place. On décode petit à petit les images qui relèvent d'archives historiques, celles qui sont issues de films familiaux, et on s'intéresse enfin à cette étrange relation entre quatre générations de femmes palestiniennes : la réalisatrice Lina Soualem, sa mère l'actrice Hiam Abbas, sa grand-mère et son arrière grand-mère.

    Un des intérêts du film est d'entremêler subtilement les thématiques : l'exil palestinien (la naqba), l'attachement aux lieux, le poids des traditions, le désir d'émancipation par le théâtre, la sororité, le souvenir et la nostalgie. Tous ces éléments se marient à travers une grande variété de séquences, dont celles se déroulant en Cisjordanie sont les plus fortes.

    Hiam Abbas dégage un charisme puissant. Ses propos sont principalement consacrés à son enfance, laissant dans l'ombre à peu près toute sa vie post-Palestine : elle apparait ainsi nimbée d'une sorte de mélancolie décidée qui dégage un puissant charme.

    Une réussite délicate qui donne envie de suivre le travail futur de la réalisatrice.
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