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    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2023
    "Living" qui a obtenu 8 nominations aux British Independent Film Awards 2022 est un drame britannique qui fut une bonne surprise pour moi. En effet, j'étais assez réticent à voir ce film, il est vrai que le fond et surtout la forme sont un peu trop classique à mon goût, l'image est parfois veillotte cependant soulignons les performances de Aimee Lou Wood et surtout Bill Nighy (nominations aux oscars possibles) dans le rôle d'un homme âgé en fin de vie avec une belle reconstitution des années 1950 avec des moments de nostalgie, mélancolie et philosophie qui se dégage de ce beau film.
    Voyelle19
    Voyelle19

    20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2023
    En adaptant Ikiru d'Akira Kurosawa, Oliver Hermanus nous plonge dans le Londres d'après-guerre avec sa City et ses chapeaux melons. La métamorphose d'un bureaucrate raide et apathique est portée tout en subtilité par le grand Bill Nighy.
    gilles vachez
    gilles vachez

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 janvier 2023
    Quand je lis les critiques de la presse, je devine que les rédacteurs citent Kurosawa sans avoir vu son œuvre dont ce film est le remake.
    Personnellement, je me suis ennuyé du début à la fin car je n’ai pas un seul instant trouvé une quelconque intensité dramatique dans cette nouvelle version. Pour en avoir le cœur net, bien que connaissant le synopsis, j’ai à nouveau vécu cette intensité en me replongeant dans la version de 1962.
    Le désespoir de Mr. Williams, annihilé par son allure désinvolte à la Clint Eastwood, ne m’a jamais convaincu. Un visage impassible n’est pas le reflet d’une souffrance. Et trop gentleman pour être un sombre fonctionnaire.
    Le résultat est bien propret avec des décors trop léchés, une prise de vue et un montage sans originalité et, pour couronner le tout, un accompagnement musical pléonastique.
    La scène finale dans le train est un raccourci d’une pauvreté lénifiante. Ce remake qui aurait pu être une réflexion sur la vie et la mort, sur le jeu du pouvoir politique, sur les différents liens de filiation n’a en réalité comme objectif que de distraire le spectateur. J’ai eu l’impression de me retrouver en face d’une de ces séries à la mode dont il ne reste rien une fois terminée.
    ana1976
    ana1976

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2023
    tres bien mais un peu lent au début. Et au final je suis heureuse de l'avoir vu donc je le recommande
    velosolex
    velosolex

    5 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 janvier 2023
    Il y a dans ce meveilleux film, comme le déroulement d'un conte écrit par Charles Dickens. Dans « un chant de Noël », le vieux Scrooge, cet homme riche et avare, après avoir croisé le fantôme de son ancien associé mort depuis des années, et qui traîne des chaînes en se lamentant, prend conscience du vide de son existence, et décide de changer de tout au tout, voulant laisser une image positive aux autres.
    Mais "Vivre" tire son inspiration d"un autre chef d'oeuvre, non littéraire, mais cinématographique. Kurusowa, le grand cinéaste Japonais a réalisé en effet "Vivre" en 1953. Ce n'est pas pour rien que cette adaptation Anglaise place l'action dans le Londres de cette même année. Il semble que Kazuo Ishiguro, le prix Nobel de littérature, était prédestiné à adapter le scénario de ce remake ! :
    "J’avais très envie de voir une version britannique de ce grand classique, dt-il. Je crois que je l’ai découvert à la télévision, en Angleterre, quand j’étais enfant, et il m’a fait très forte impression. En partie en raison de mes origines japonaises par le message de ce film."
    Cet auteur Anglo-japonais avait déjà écrit « les vestiges du jour », que James Ivory adapta au cinéma, dans un chef d’œuvre mémorable. Un film plein de délicatesse et de nostalgie, et qui excelle comme celui ci, déjà dans le souci de reconstitution historique. Autres ressemblances entre les deux films, les thèmes de l’éthique, du conformisme liée à une charge professionnelle dans cette société anglaise, où le « quant à soi », la place de chacun, et la retenue s’imposent entre les individus
    Les acteurs sont admirables, et les dialogues sont exquis, très contenus, tout en sous entendus et en non dits, dans cette dynamique très particulière qu’ont les Anglais de communiquer entre eux, et qu’on lie souvent à tort à l’hypocrisie, mais laissant à chacun le choix de l’interprétation.
    C’est toute l’œuvre d’Ishiguro, dont la sensibilité dans le traitement des affects est toujours présente, qui pourrait être condensé dans ce film. Le cinéaste sud-Africain Oliver Hermanus  est à l’unisson. Dès les premières images, ces travellings, et ces plans nous livrant sous différents angles le Londres de 1953, on reste scotché, tant la perfection de la narration des images est présente. Une qualité propre au cinéma Anglais, si étonnant quand il s’attaque aux reconstitutions historiques.
    La jeune génération, qui n’a pas connu les administrations croulant sous des monticules de dossiers et de bureaux annexes, sera surprise de voir cette plongée dans ce monde de paperasserie et de rapports kafkaïens, de façon quasi ethnographique.
    Le Londres de 1953, dont les cicatrices de la guerre sont toujours présentes, semble être resté immuable à celui du début du siècle. Un monde encore marqué par l’époque victorienne, prude et stratifiée dans ses rapports de classes, où la rectitude est de mise, et où chacun doit rester à sa place.
    Williams, la soixantaine bien sonnée , chef de bureau craint et respecté, élégant comme un lord, n’est pourtant qu’un rouage impuissant dans le système administratif de la ville encore pafois sous les gravats, et qui doit se reconstruire.
    Il mène une vie morne et sans intérêt, en compagnie de son fils et de sa bru, dans une maison de la banlieue Londonienne. Chaque jour, depuis des décennies, il se rend à la gare pour se rendre au travail, comme tant d'autres..
    Tous ces cols blancs à chapeau rond, montant les escaliers des quais ressemblent à ces personnages étranges et désincarnés d’un tableau de Magritte. C’est à ces subalternes de Williams, assis ensemble dans un compartiment, que la première scène du film s’intéresse. Ils parlent de leur chef de bureau, avant même qu’on ne voit celui ci sur le quai, droit et hiératique, comme une sorte de dieu omnipotent, faisant son entrée en scène..
    Pieter, le jeune homme, entamant son premier jour de travail, fait office de novice rentrant dans une église, et permet au spectateur de s’identifier à lui, dans ce monde Orwellien qu’il découvre, avec ses règles absconses, et sa hiérarchie, ressemblant à une liturgie.
    Il y a sans doute des satisfactions liées au pouvoir que chacun possède à son niveau sur ces collègues, et sur les préposés venant demander humblement qu’on instruise leur dossier, dans le domaine des « travaux publics ».
    Le pouvoir de Williams est omnipotent sur l’ouverture ou l’enterrement des affaires en instruction. spoiler: Ainsi , ce projet d’aire de jeux pour les enfants, dans un quartier déshérité de la ville, et dont une poignée de militantes à l’origine de l’affaire, n’ont jamais de réponse. Renvoyées de bureau en bureau, d’un étage à un autre, elles s’épuisent en tentatives vaines.


    Mais tout change pour Williams, lorsque son médecin lui diagnostique une maladie grave, ne lui donnant que six mois à vivre. Neuf mois, peut être…...
    La crise crée un catharsis ! Le bilan qu'il fait de sa vie ne semble par très positif. Comment rattraper tout cela? On ne le voit plus au bureau. Ses sulbalternes s’interrogent quant à cette disparition momentanée. Il sait qu’il ne lui reste que quelques mois pour se réconcilier avec lui même, et se mettre en rapport avec cette exigence nouvelle, sans concession, qu’il a jeté sur la vie, sur son travail.

    Il reprend la vie de bureau. Sa place n'est pas ailleurs. Il y a là ce dossier qui traîne, remis sans cesse aux calanques Grecques. …. spoiler: L’aire de jeux va prendre alors une dimension prométhéenne. La cause n'est pas anodine. Ce n’est pas le projet d’un pont, encore moins de la statue d’un homme célèbre. Si ce projet hier lui semblait ridicule, l’attention qu’il prend maintenant aux autres en fait un combat primordial !

    Ce sera le moyen de se remettre dans l’empreinte de l’enfant qu’il fut, à la recherche maintenant de son « Rosebud ». Ce « Bouton de rose », est le mystère qui parcourt le chef d’œuvre « Citizen Kane », d’Orson Wells. Rosebud, le nom du traîneau perdu, et qui explique toutes les névroses d’un milliardaire mourant, passé à coté de sa vie...

    Encore quelques années, et ces images de gentlemen si austères, en chapeau melon et costume cravate se rendant chaque matin à leur bureau, seront balayées par l’émergence de la génération du baby boom. Et les images d’un Londres coloré, jeune et inventif, prendront le pas de cet univers guindé, avec ces fonctionnaires, semblant marcher sans but, les uns derrière les autres. Et les chansons des Beatles, ironiques et déjantées, mais si ampathiques, surferont elles aussi délicatement sur cette morosité ambiante, tout en les parsèmant de fleurs et de couleurs.
    « All the lonely people
    Where do they all come from?
    All the lonely people
    Where do they all belong? »
    Les prémices du changement d’époque sont là, comme dans ce personnage de cette jeune employée de bureau enjouée et souriante, et qui rêve d’une autre vie, d’un autre travail. Elle irradiera des moments de bonheur inespérés aux vieil homme, et sera sa confidente, une lumière inespérée.
    Cette Margaret semble sortir elle aussi d’une chanson du « fab four » quand elle confie à Williams, dans un café, les surnoms que chacun de ses collègues lui inspiraient. Et le vieil homme ne se fâche pas, mais rit de bon cœur, quand il apprend qu’il était affublé du patronyme de « Zombie »…
    Après tout, ce nom ne le concerne plus. Il n’est jamais trop tard pour se transcender dans des travaux d’Hercule, et devenir un exemple, plus tard, pour les autres. Le Zombie s’est réveillé, et n’a pas été si vivant depuis bien longtemps!
    Il rit, se régale de la vie qu’il lui reste enfin à vivre. A cette heure crépusculaire, il redevient l’enfant qu’il fut! Margaret aurait pu tout autant l’appeler « Nowhere man », l’homme de nulle part...Une chanson qui sera écrite par John Lennon dix ans plus tard.
    « He's a real nowhere man
    C'est un vrai homme de nulle part,
    Sitting in his nowhere land
    Assis dans son pays de nulle part »

    C’est un film profondément réjouissant, jouant sur une palette de sentiments précieux, dans le cadre d’un monde finissant, comme cet étrange et sympathique monsieur Williams, mais qui va se régénérer. Il nous interroge sur le sens des valeurs et de la vie, de l’engagement de chacun, de l’importance de ne pas se fourvoyer, et de mener toujours le combat.
    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2023
    Si ce remake situe l'histoire en 1953, soit à la même époque que le film de Kurosawa, on remarque surtout que cette fois le propos est plus sage et plus direct, voir moins précis dans le changement de monsieur Williams. Ainsi dans cette version il est responsable d'un service, un cadre donc, mais on comprend mal pourquoi il est si respecté par ses subalternes alors qu'il n'a rien de spécial ou de spécifique. Le plus gênant est qu'il est un cadre et qu'il a possibilité de faire plus que son alter ego japonais, ce qui enlève bien des causes et conséquences vis à vis des méandres administratives. On attend donc qu'il profite de la vie, qu'il fasse des changements valables. Sur le fond, tout ça est un peu vain et futile même si on comprend le message (on apporte tous un petit quelque chose à la communauté, chacun à son importance... etc...)... Heureusement, la reconstitution est très bien faite, le poids adminsitratif bien rendu, un joli casting et une réalisation aussi subtile qu'élégante finit pas emballer l'écrin, qui reste un peu trop vide pour convaincre pleinement.
    Site : Selenie.fr
    Aubert T.
    Aubert T.

    124 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2023
    Malgré un début engoncé dans une reconstitution guindée du Londres fifties, le film déroule avec simplicité et sobriété les adieux au monde d'un homme incarnant la discrétion même.
    Cela pourrait être digne d'un Eastwood terminal. Touchant comme un mélo sec.
    Sfreige
    Sfreige

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 janvier 2023
    So British! Une interprétation remarquable. J'ai passé un beau moment. Bill Nighy tout en nuances dans ce personnage de chef de bureau imbu de ses prérogatives, une découverte Aimee Lou Wood, je ne connaissais pas cette actrice. Les décors et la lumière ajoutent à l'ambiance année 50 du film.
    Marie José puy
    Marie José puy

    7 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 janvier 2023
    Déçu par ce film .
    Le réalisateur s est endormi .tout est basé sur la personnalité de l acteur principal, britannique, so chic.
    L ambiance, le rythme,la musique le langage viennent conforter ce parti pris.
    Ça va un moment...puis on se lasse..on s endort.
    Yann LM
    Yann LM

    2 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 janvier 2023
    Le propos est respectable, très respectable même. Mais dans ce film qui avance à 5km/h, on prend le risque de s'ennuyer ferme si on n'est pas en forme. On voit, on observe, on comprend mais tout ceci nous passe un peu au-dessus de la tête tant l'ennui guette à chaque coin de rue. Excellents acteurs, ce qui sauve la mise, mais globalement on se dit au final : tout ça pour ça?
    pimaude
    pimaude

    8 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2023
    Dans les bureaux de l'administration des Parcs et jardins de la mairie Londonienne des années 1950 règne une atmosphère bureaucratique incarnée notamment par William, le responsable de service, un vieillard morne et terne qui apprend que ses jours sont comptés. S'en suivent le récit initiatique de cet homme rongé par le regret et qui tente de trouver le sens de son existence.
    On regrettera quelque peu une certaine naïveté dans ce film mais elle rend le film d'autant plus touchant.
    John Henry
    John Henry

    105 abonnés 707 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2023
    C'est doux, c'est feutré, c'est élégant, c'est plein d'émotions et au fond, c'est beau. La valeur sûr anglaise de ce début d'année.
    waf Ael
    waf Ael

    3 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 janvier 2023
    Une magnifique mise en scène et lumière qui malheureusement ne viennent pas sauver l'ensemble d un profond ennui, le personnage principal impeccable n y peut rien également....l histoire est poussive, toutes les ressorts dramatiques avortés, on se demande justement quand l ensemble va finir par "vivre" justement....et quand cela demarrre enfin et très poussivement, une forte mauvaise idée de montage fast forward vient définitivement achever l ensemble.... dommage ....
    Antoine
    Antoine

    31 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2023
    Bon film qui tient en haleine grâce à une réalisation extrêmement créative, une mise en scène d'une précision rare et un jeu d'acteurs d'une justesse haletante. A voir.
    Frédéric T
    Frédéric T

    27 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 janvier 2023
    D'accord, nous sommes dans l'Angleterre des années 50, au milieu de petits fonctionnaires très coincés. Mais bon sang que ce film est triste et ennuyeux. Le scénario est mince, l'image trés sombre. Le trait est lourdement appuyé, c'est plein de bons sentiments, et on fait tout pour essayer ( en vain) de nous tirer des larmes ( la musique par ex...). Attiré par les critiques et la présence du so british Bill Nighy, j'en sors las et très déçu.
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