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    Les Femmes du square
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Les Femmes du square" et de son tournage !

    Idée de départ

    Au générique des Femmes du square figurent deux prénoms : Dino et Amina. Il s’agit du fils de Julien Rambaldi et de la femme qui s’en occupait après l’école. Le désir du cinéaste de faire ce film est parti d'eux, comme il s'en rappelle :

    "En observant leur relation, j’ai réalisé que mon fils de sept ans à l’époque connaissait cette femme mieux que moi. Il était au courant de ses problèmes de famille, de santé ; il est même parti au Maroc avec elle une fois. Tous deux étaient en fusion."

    "Dans un foyer où les parents sont séparés, ces femmes deviennent des repères pour les enfants. Les parents sont immergés dans leur vie professionnelle sans prendre conscience que cela est rendu possible grâce à ces femmes." 

    "Elles passent plus de temps avec les enfants dont elles s’occupent qu’avec les leurs. C’est cette relation que je voulais raconter, ainsi que ce mur invisible entre les parents et ces aides à domicile, ce jeu de cache-cache dans ces appartements dont les enfants sont au cœur."

    Une justicière des temps modernes

    Le scénario des Femmes du square a beaucoup évolué au fil du temps. Au départ, Julien Rambaldi avait en tête Angèle, Arthur et sa mère, Hélène. Puis, se sont ajoutés d’autres personnages, comme Wassia et Fatou. Le metteur en scène confie :

    "J’aimais l’idée qu’Angèle vienne prendre leur défense et que, pensant améliorer leur situation, elle la dégrade. Il fallait ensuite construire l’autre famille, et le personnage d’Édouard, l’avocat qui tombe amoureux d’Angèle."

    "J’ai rencontré une femme qui est devenue représentante des gardes d’enfants à domicile. Elle les aide à faire valoir leurs droits, à obtenir des papiers. Je me suis inspiré d’elle pour le personnage d’Angèle, qui est une justicière des temps modernes."

    "Je voulais qu’Angèle soit puissante et qu’elle se retrouve à faire ce métier par hasard. Il était important qu’elle ne vienne pas du microcosme des gardes d’enfants, afin qu’elle ait de la distance et repère tout ce qui n’est pas acceptable."

    Qui pour Angèle ?

    Pour Angèle, Julien Rambaldi avait en tête Eye Haïdara dès l’écriture en raison de sa prestation marquante dans Le Sens de la fête (elle y jouait une jeune femme au caractère bien trempé qui seconde Jean-Pierre Bacri dans son travail d'organisateur de fêtes) :

    "Son charisme était idéal pour ce rôle. Elle arrivait parfaitement à faire émerger aussi le côté un peu voyou d’Angèle. Il fallait qu’on la trouve drôle et qu’on puisse éprouver de l’empathie pour elle."

    Retrouvailles

    Bwanga Pilipili et Marc Zinga avaient déjà tourné pour Julien Rambaldi dans Bienvenue à Marly-Gomont. Le cinéaste raconte : "Bwanga Pilipili joue beaucoup au théâtre. Elle a réussi à composer un personnage de femme très douce, à l’image de celle qui s’est occupée de mon fils."

    "Wassia est digne, plus consciente et responsable qu’Angèle, elle se bat, mais subit l’injustice là où Angèle rue dans les brancards. Elle donne à voir une facette de ces femmes et Bwanga. Marc Zinga est ici au service d’un rôle de voyou, dans lequel il est particulièrement crédible et inquiétant."

    Jeune talent

    A noter la présence de Jisca Kalvanda dans le rôle de Fatou. La comédienne a été révélée via le drame social Max et Lenny et surtout le film sur la banlieue Divines, dans lequel elle campait une dealeuse particulièrement menaçante.

    Partis pris filmiques

    Julien Rambaldi a eu recours au maximum aux plans-séquences pour favoriser le jeu des acteurs. Il précise : "J’ai donc essayé de découper le moins possible tout en respectant le fait qu’il s’agissait d’une comédie et qu’il fallait pouvoir créer du rythme au montage. J’ai aussi veillé à toujours être avec Eye au maximum."

    Contrastes de lumière

    Julien Rambaldi et son directeur de la photographie fétiche Yannick Ressigeac ont cherché à créer des contrastes de lumière "avec quelque chose de très doux et lumineux, lorsqu’on se trouve chez les employeurs, et quelque chose de plus sombre chez Wassia ou Angèle, qui vivent dans des surfaces plus réduites."

    Mais où est le square ?

    Il s’agit du square d’Anvers situé dans le 9ème arrondissement de Paris, qui va être rebaptisé Square Jean-Claude Carrière. Il se trouve à l’interface de deux quartiers, avec d’un côté, l’avenue Trudaine, cossue, et de l’autre, Pigalle et Barbès. Le réalisateur Julien Rambaldi explique :

    "J’aime ce contraste, dont Angèle, qui fait ses petites arnaques à Clignancourt et va aider Arthur à transiter doucement vers l’âge adulte, se fait le trait d’union. Ce square dessine une frontière symbolique entre deux mondes : on y trouve des femmes d’origine maghrébine, africaine ou asiatique."

    "C’est l’endroit où la parole circule. Il se trouve en plein 9e arrondissement, qui fonctionne un peu comme un village avec des gens qui se croisent au quotidien. Dans cette ville qui coûte horriblement cher, chacun arbore un masque, celui de la réussite indispensable."

    "Il y a quelque chose de perturbant à imaginer ces femmes qu’on voit passer avec ces poussettes entrer dans ces appartements, qui sont si différents des leurs. Je souhaitais vraiment que ce film, l’air de rien, éclaire ces dysfonctionnements propres à notre société."

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