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Votre avis sur Mulholland Drive ?
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208 critiques
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Toutes les notes
Une amie m’avait recommandé de voir « Mulholland drive » de David Lynch (2001) et je suis très surpris par l’accumulation de notes à 5 : près de 52 % des critiques ! Pour moi c’est une accumulation de saynètes dont le seul lien est qu’on retrouve dans les dernières scènes des 5 dernières minutes du film les personnages… sans réelle logique. Certaines sont vraiment très lourdes et longues avec des stéréotypes : le tueur malchanceux, le réalisateur mégalo, les Italiens quasi-mafieux, le coffee-shop avec sa serveuse, le vieil acteur dépassé, la jeune provinciale débarquant sous les palmiers de LA, le cow-boy énigmatique sous le portique de son ranch, la vieille femme démente annonçant le malheur, la grosse liasse de billets verts, la villa avec piscine donnant sur LA… En dehors de certaines scènes filmées à la Hitchcock (le début de l’enquête des 2 femmes), la filmique est très lourde, américaine à souhait aux couleurs forcées à l’exception de gros plans tels que le téléphone qui sonne par exemple.
J’avoue ne rien avoir compris à cette histoire glauque sans queue ni tête et je n’aurai pas le courage de voir le documentaire « Retour à Mulholland drive » recommandé par un de vos lecteurs. Désolé Mr Lynch mais la malice de votre boite bleue avec ses 2 facettes rêve/fantasme et réalité (avec bien sûr une femme blonde et une brune) où tout n’est que « Silencio », m’a profondément ennuyé pendant près de 2 h 30… à moins que ce ne soit qu’une grosse blague et entourloupe pour les intellos qui vous ont acclamé à Cannes ? Pour ma part, je m’arrête à votre magnifique « Elephant man » sorti en 1980.
J’avoue ne rien avoir compris à cette histoire glauque sans queue ni tête et je n’aurai pas le courage de voir le documentaire « Retour à Mulholland drive » recommandé par un de vos lecteurs. Désolé Mr Lynch mais la malice de votre boite bleue avec ses 2 facettes rêve/fantasme et réalité (avec bien sûr une femme blonde et une brune) où tout n’est que « Silencio », m’a profondément ennuyé pendant près de 2 h 30… à moins que ce ne soit qu’une grosse blague et entourloupe pour les intellos qui vous ont acclamé à Cannes ? Pour ma part, je m’arrête à votre magnifique « Elephant man » sorti en 1980.
Ça peut paraître con mais j'ai pas compris grand chose au film à la première lecture mais ça ne m'a pas empêcher de l'adorer. L'ambiance de l'œuvre de Lynch est tellement pesante qu'on est complètement à fond dedans. Les musiques et les atmosphères sont exceptionnelles, c'est un film à voir plusieurs fois pour bien le comprendre.
Un excellent film qui mêle rêvé et réalité servi par deux très bonnes actrices. Un scénario original pas si difficile à comprendre sauf peut être pour les neuneus qui se goinfrent de pop corn au lieu de regarder les images au fort contenu symbolique surtout la clé et la boite bleue.....
Excellent film, qui prend tout son sens dans les 20 dernières minutes et à la fin très forte. Mais sa réputation de film qui n'a ni queue ni tête et impossible à comprendre au premier visionnage est totalement fausse : le film est limpide, une fois
spoiler:
le retour au réel
au bout de 2h tout fait sens. Toute la première partie spoiler: n'est qu'un rêve du personnage de Naomi Watts qui essaye d'échapper à sa vie terrible
. Je vois vraiment pas comment on peut ressortir du film en ayant rien compris. Le film ne laisse aucune place au doute. Il est parfaitement écrit.
au bout de 2h tout fait sens. Toute la première partie spoiler: n'est qu'un rêve du personnage de Naomi Watts qui essaye d'échapper à sa vie terrible
. Je vois vraiment pas comment on peut ressortir du film en ayant rien compris. Le film ne laisse aucune place au doute. Il est parfaitement écrit.
Vu au cinéma pour la première fois hier soir, ça faisait des années que je voulais voir ce film. Pleins de sentiments en 2h30: un casting parfait, une structure plus convaincante que sur Blue Velvet, un numéro de chant sur "Llorando" qui restera un grand moment pour moi tant les frissons que j'ai eu, et le silence de la salle qui était très fort. Puis aussi quelques petits moments drôles tellement c'est ridicule, pour finir par un incompréhension totale, tant que la surprise est grande mais facile. Facile car chacun peut faire son interprétation, mais une parait beaucoup plus logique. Mais en même temps, c'est si gros, donc doit-on y croire ? J'ai passé plus de 2h à lire des articles sur le film, et je l'ai même revu (en choisissant les moments qu'il me fallait revoir) le soir même. C'est très très fort de réussir à faire réfléchir aussi longtemps, certains y ont passés des années. Puis, c'est tellement rempli de tous petits détails, que c'est la aussi très fort. Et qu'en y repensant, tout est lié et tout à un sens. Ou pas. Ma critique est très étrange, mais ma foi, chacun l'interprétera comme il le souhaite.
La maîtrise absolue de la mise en scène justifie amplement le prix cannois reçu par David Lynch dont les obsessions sur l'identité, l'inconscient et la culpabilité donnent lieu à un récit onirique à clés. Parfois dérangeant mais fascinant.
Je l'avais vu adolescent, je n'avais rien compris, mais il m'avait laissé beaucoup de souvenir, et je savais qu'il y avait quelque chose à comprendre.
Revu 25 ans plus tard, cette fois-ci, je le pige beaucoup mieux, même sans avoir saisi toutes les clefs, on comprend que tout est logique, et qu'il faut être attentif. Donc même sans avoir tout vu, ça reste intéressant. Heureusement qu'on trouve des infos sur internet désormais.
Revu 25 ans plus tard, cette fois-ci, je le pige beaucoup mieux, même sans avoir saisi toutes les clefs, on comprend que tout est logique, et qu'il faut être attentif. Donc même sans avoir tout vu, ça reste intéressant. Heureusement qu'on trouve des infos sur internet désormais.
la première partie est plutôt sympa mais la deuxième nous fait nous poser plein de questions auxquelles on n'a pas de réponse. Trop tiré par les cheveux pour moi ...
Nicothrash
Tout l'esprit tordu et foutraque de David Lynch résumé en un film ! Mulholland Drive est l'essence même de son cinéma, de son oeuvre, un scénario extrêmement riche, des zones d'ombre, une interprétation laissée libre sur pas mal de points et surtout une atmosphère paranoïaque, sensible et à la frontière de l'onirisme. Auncun doute que le néophyte sera paumé ici, pour les autres, ce n'est même pas si évident que cela, on a beau connaitre l'oeuvre de Lynch, il passe son temps à nous perdre dans quasiment chacun de ses film. Mulholland ne déroge pas à la règle et il est clair qu'il vaut mieux ne pas en rater une miette si l'on veut saisir un minimum de sens au bout des deux heures et demie. C'est compliqué, surtout au premier visionnage mais quel plaisir d'arriver au bout et de comprendre le twist, un sentiment assez unique et qui rend les prochains visionnages d'autant plus passionnants après s'être fait moult noeuds au cerveau. Mulholland Drive déroute, sème le doute et s'inscrit dans la plus pure tradition des films de David Lynch, ce n'est pas toujours palpitant à suivre certes mais le plaisir reste intact des années plus tard.
Le film peut paraître difficile à comprendre de prime abord, mais peu importe, car dès les premières minutes on est directement plongé dans une ambiance qu'on a du mal à quitter. Même si le sens semble parfois nous échapper l'univers élaboré par Lynch donne à ce film tout son intérêt et on finit par l'apprécier grandement.Cette ambiance si particulière est générée par la musique, une grande mélancolie et toutes les représentations autour de Los Angeles.
Pour parler du sens du film je voudrais exposer ici ce que j'en ai retiré dès le premier visionnage, une analyse que je pense cohérente et qui rend pour moi ce film très intéressant. J'ai bien lu les diverses interprétations qui bien que satisfaisantes ne me conviennent pas sur le fond du fond.
Ce qu'il faut retenir, c'est bien les rêves de gloire d'une jeune actrice à Hollywood spoiler: . Une ambition ratée car la fille se suicide face à cette échec
. Selon moi, toute l'importance du film réside dans le fait que pour traduire ce destin brisé, on est plongé dans les rêves déchus de cette jeune fille blonde. La blonde nous présente alors ses rêves de gloire et ses fantasmes sous les traits d'une autre personne la brune. Ainsi, pour moi, la brune n'est que la projection fantasmée de la vie de la blonde. Elle représente ce qu'elle aurait voulu être. Il ne s'agit pas d'une relation lesbienne ou d'une histoire de jalousie. On est juste dans ses fantasmes, où elle rêve tout simplement sa vie telle qu'elle aurait voulu être. La confusion réside dans le fait que vu qu'on est dans le fantasme, la réalité se confond avec le rêve, et sa projection brune se mélange avec la réalité. Pour moi c'était évident dès lors qu'on observe la relation entre les deux personnages. La brune semble totalement guidée par la blonde, car en fait elle est totalement créée par celle-ci. Selon moi, la brune n'est pas à n'a jamais été réelle, c'est un fantasme dans la tête de la blonde qui rêve sa vie. Elle imagine des lieux, des personnages, sa vie rêvée à Hollywood, avec elle à ses côtés, comme pour tout recommencer. D'ailleurs, la consécration, c'est cette scène où elle va mettre une perruque blonde à la brune dans cette tentative ultime de faire de ce fantasme une réalité. Dans le film la brune me paraît irréel tout comme la mise en scène où on devine très bien qu'on est dans une sorte de construction, de rêve. On voit bien que rien n'est normal, et que la brune n'agit limite pas comme un réel être humain, on l'impression de voir un extraterrestre débarqué. J'interprète cet effet miroir entre la blonde et la brune avec l'affiche du film aussi, regardez, côté à côté, deux en un.
Bref je ne prétends pas interpréter les moindres détails du film etc, mais au moins j'ai partagé ma vision du film.
Pour parler du sens du film je voudrais exposer ici ce que j'en ai retiré dès le premier visionnage, une analyse que je pense cohérente et qui rend pour moi ce film très intéressant. J'ai bien lu les diverses interprétations qui bien que satisfaisantes ne me conviennent pas sur le fond du fond.
Ce qu'il faut retenir, c'est bien les rêves de gloire d'une jeune actrice à Hollywood spoiler: . Une ambition ratée car la fille se suicide face à cette échec
. Selon moi, toute l'importance du film réside dans le fait que pour traduire ce destin brisé, on est plongé dans les rêves déchus de cette jeune fille blonde. La blonde nous présente alors ses rêves de gloire et ses fantasmes sous les traits d'une autre personne la brune. Ainsi, pour moi, la brune n'est que la projection fantasmée de la vie de la blonde. Elle représente ce qu'elle aurait voulu être. Il ne s'agit pas d'une relation lesbienne ou d'une histoire de jalousie. On est juste dans ses fantasmes, où elle rêve tout simplement sa vie telle qu'elle aurait voulu être. La confusion réside dans le fait que vu qu'on est dans le fantasme, la réalité se confond avec le rêve, et sa projection brune se mélange avec la réalité. Pour moi c'était évident dès lors qu'on observe la relation entre les deux personnages. La brune semble totalement guidée par la blonde, car en fait elle est totalement créée par celle-ci. Selon moi, la brune n'est pas à n'a jamais été réelle, c'est un fantasme dans la tête de la blonde qui rêve sa vie. Elle imagine des lieux, des personnages, sa vie rêvée à Hollywood, avec elle à ses côtés, comme pour tout recommencer. D'ailleurs, la consécration, c'est cette scène où elle va mettre une perruque blonde à la brune dans cette tentative ultime de faire de ce fantasme une réalité. Dans le film la brune me paraît irréel tout comme la mise en scène où on devine très bien qu'on est dans une sorte de construction, de rêve. On voit bien que rien n'est normal, et que la brune n'agit limite pas comme un réel être humain, on l'impression de voir un extraterrestre débarqué. J'interprète cet effet miroir entre la blonde et la brune avec l'affiche du film aussi, regardez, côté à côté, deux en un.
Bref je ne prétends pas interpréter les moindres détails du film etc, mais au moins j'ai partagé ma vision du film.
Vraiment compliqué de noter ce film. En cause? .... C'est un film très particulier, spécial. Alors c'est vrai, il est assez plaisant de s'interroger sur un film, après coup. de se le refaire dans sa tete. Mais là, tout de meme, c'est trop, tellement la fin est curieuse, bizarre. Et cela gache pour moi, tout de meme le reste du film, qui avait je le reconnais, une certaine ambiance plaisante, sans ertre "fou" quand meme. Alors je lis les critiques qui disent qu'il faut le revoir plusieurs fois..... Peut-etre. Mais a ce jour ce final trop "perché", me laisse un gout amer, car je me dis que je n'ai rien compris, a moins qu'il n'y ait pas grand chose a comprendre réellement. Au final, je dirais pas ininterressant, mais pour moi la déception tout de meme. A chacun de se faire son idée.
On parle du 7ème art et tout comme les autres arts par esthétisme il a été dans les extrêmes quand on mêle réalité et rêve de manière à ne plus distinguer l' un de l'autre on arrive à un film incompréhensible et montrant tout les mauvais côtés d'Hollywood a un film qui dégoûte et déroute, moyen car bien filmé mais le scénario est exécrable.. Bien entendu je ne fais pas parti de ceux qui paie un million pour un point noir dans un tableau blanc
et à trop vouloir étonné on devient incompris
et à trop vouloir étonné on devient incompris
On m'avait dit qu'Hitchcock était le maître du suspens mais Lynch se défend avec brio ! L'ambiance sonore en particulier fait monter l'angoisse en toute discrétion. On pénètre les coulisses d'Hollywood, et au milieu de tous ces personnages emblématiques, presque caricaturaux s'ils n'étaient aussi réalistes, on se laisser emporter par le tourbillon de l'illusion, les rêves de gloire, la passion enflammée qui devient descente aux enfers, à la recherche d'un plaisir devenu inaccessible, dernière étoile de ce monde dissolu qui s'écroule dans la nuit noire…
RealPrime
Bon nombre de fois j'ai du voir ce film programmer sans jamais avoir le réflexe de le visionner. Cela étant fin fait, je peux clarifié qu'il est très long sur le démarrage. Ce thriller sur l'amnésie de sa vedette secondaire nous entraîne à travers Hollywood et ses multiples recoins. Un duo charmant avec Naomi Watts que je n'avais plus jamais revu depuis le fresque "King Kong", ou son jeu fait des merveilles. Une histoire de quette identitaire, de policier et de traque de preuve sur soit-même qu'il faut particulièrement bien suivre. Mais plus on poursuit le récit et plus on que le personnage secondaire à de justesse échapper à un accident mortel mais n'en est pas sérieusement sortie indemne et devient donc amnésique. Ou ? Seconde hypothèse, cette dernière à échappée à une mort certaine pour avoir volée le rôle principale à sa camarade de jeu ? Un thriller qu'il faut donc bien suivre, dans les ruelles américaines de cette côte ouest ou au plus fort de l'action, Naomie nous montre son vrai visage, celui d'une vraie tueuse qui s'est bien cacher de le faire savoir tout du long.
"Mulholland Drive" ou plutôt "Complexity Drive"
"Mulholland Drive" ou plutôt "Complexity Drive"
Evidemmment, chef d'oeuvre absolu de Lynch: abscon, envoutant, sensuel (elles), deroutant, captivant....Après une 3eme vision, j'en saisi un peu la substantifique moelle (quoique) mais certaines scenes me laissent desarmé. Là boite bleue? Le Monolithe de Lynch?
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