Atmosphère, Atmosphère, est-ce que j'ai une G... d'Atmosphère?
C'est toute la "brume" qui reste accrochée à la porte de l'"Hôtel du Nord", après avoir visionné "Mulholland Drive", brume venant sans doute des Pays-Bas.
Et pourtant, on pouvait espérer. Le film vous tient en haleine, puisqu'on s'attend, en toute bonne foi, et jusqu'à la fin, à découvrir une réponse à ses attentes et donc à comprendre...
Mais je n'ai rien compris, je l'avoue humblement: d'où frustration, doute, remise en question de soi et désarroi. Peut-être est-ce à cause de la pleine lune, qui illuminait la nuit au moment de la projection? Même en le voyant 100 fois, quelle que soit la phase de notre satellite, je crains de ne toujours pas comprendre.
C'est une succession de scènes indépendantes, désordonnées, apparemment sans cohérence, ni temporelle, ni thématique. Bref, un feuilleton sans queue ni tête.
Certes, pourtant, c'est un film esthétique, bien mis en scène, les filles sont belles et jouent divinement leurs partitions. Les longs silences des personnages et leurs fréquentes absences d'expression sont acceptables. La lenteur extrême, d'abord pesante, devient "vite" bienvenue, tant on s'attend à ce qu'elle permette une compréhension, même partielle, du pourquoi et du comment.
Mais toutes ces qualités ne permettent (volontairement?) pas d'assouvir sa soif de résolution. Ce sont elles qui justifient ma note moyenne, alors que je suis "bon public" en général. Par soustraction, il est possible de calculer la valeur du reste brumeux.