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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 décembre 2012
Si Mulholland Drive était une oeuvre normale, on aurait toujours un films découpé en deux parties, (2 premières heures et la dernière demi-heure), avec la première partie somme toute assez alambiquée mais plutôt compréhensible, et la dernière partie où on apprendrait tous les secrets et rouages de la première partie ; c'est comme ça qu'un film marche, du moins est censé marcher, on pose d'abord les mystères, puis on les résout à la fin.
Mais Mulholland Drive n'est pas une oeuvre normale, et la deuxième partie est là pour foutre en l'air tout ce qu'on aurait pu à peu comprendre dans la première partie.
Après avoir en parti réfléchi, et, je l'avoue, en parti regardé sur Internet, je me suis fait à peu près ma propre interprétation, qui me convient parfaitement, mais qui ne s'annonce pas comme l'unique. A vous de voir.
Très bien joué sinon, mise en scène assez originale, quelques scènes effrayantes.
Stupéfiant ! David Lynch pousse à l’extrême réflexion du subconscient. Il arrive à détailler par étape la folie des émotions où le sentiment amoureux prédomine. D’entrée de jeu, l’univers est lui-même illusion d’espoir qu’il prédit rapidement. Le contexte se discerne très difficilement car le rapprochement entre Betty Elms et Rita est très ambiguë au départ. Naomi Watts est dans la peau d’une actrice en quête de succès et quant à Laura Elena Harring, sa moitié recherche son identité après un accident mystérieux. Une complicité se crée rapidement où l’une et l’autre se mettent sur la même longueur d’onde, afin de trouver les réponses et donc la solution dans leur vie actuelle. Les révélations se succèdent alors, pour installer le doute chez le spectateur sur la réalité des faits. Une constante remise en question est introduite par une lecture méfiante et pragmatique. Rien n’est dû au hasard ici, chaque détail a son importance sur la chute qui s’annonce choquante et douloureuse. C’est pourquoi les idées des jeunes femmes séduisantes divergent, jusqu’au dénouement fléau d’une fatalité implicitement déduite du film. C’est un jeu psychologique et sentimental qu’offre Lynch en matière de suspense. Un tour de magie moral, critiquant la faiblesse des émotions afin de les tourner contre nous autres, attentif et curieux.
Contrairement aux critique, je ne prends pas ce film au sérieux. J'ai vu une grosse blague et une entourloupe à intello. Lynch présente une bouteille vide au spectateur qui se délecteront d'y mettre ce qu'ils veulent... Moi j'ai laissé la bouteille en l'état. Et je me suis ennuyée comme jamais.
Ce qui me reste en mémoire lorsque je repense au film, c'est avant tout la mise en scène et les actrices de toute beauté. L'atmosphère de ce film est très envoûtante, on voit tout de suite que c'est du David Lynch et on sent aussi l'âme de Los Angeles, un peu comme un fantôme qui plane sur la ville.. Certains critiqueront certaines scènes trop longues mais.. c'est si bon !
A défaut de me faire incendier... oui j'ai trouvé ce film absolument sans interet , et je le place meme dans les plus nuls que j'ai vu, au meme niveau que les films bidons d'épouvantes americains petits budgets.
je me suis preprise à 3 fois pour reussir à le visonner en entier! ... tellement de bonnes critiques, je me suis dit que la fin sauverait le film.. et ben non
sans parler des personages! j'espere que l'on était pas censé s'attacher à eux car c'est raté.
Des personnages énigmatiques récurants et identitaires de Lynch dans un récital de confusion. Le réalisateur vient tracasser les idéaux hollywoodiens avec un thriller cérébrale qui ne laisse pas indifférent. Les lectures sont multiples car la structure repose sur les regrets et les errances alternatives, si déterminantes soient elles, dans la métropole des rêves. Une clé bleue, bientôt une boîte et un désordre étonnamment orchestré.
Un film que beaucoup de gens admire parce qu'il est incompréhensible. Tout le monde y va de son interpretatation, de sa théorie... Il fait aimer les films qui se pose comme un objet de réflexion purement intellectuel.
David Lynch explore ici les confins de l'esprit humain et de sa folie avec une maîtrise époustouflante. Champs contre champs parfaits, plans fixes glaçants, travellings vertigineux, caméra à l'épaule... tout y passe et la mise en scène part dans tous les sens avec une idée à la seconde, mais le réalisateur garde une maîtrise folle de son sujet. Ces choix de réalisation a priori sans grande unité font en fait tout le sens du film et reflètent avec une grande maîtrise les soubresauts de la pensée humaine et de ses mystères. Au passage, Lynch se paie Hollywood et égratigne avec férocité mais finesse l'industrie du cinéma. Pour finir, Naomi Watts est géniale et donne au film une dimension dramatique à couper le souffle. Laura Elena Harring, quant à elle est absolument renversante.
Mulholland Drive, certainement et sans aucun doute le meilleur film de David Lynch, celui qui résume le mieux son univers, son cinéma. La mise en scène oscille entre le rêve et la réalité, il y a plein de symboles, et David Lynch s'amuse à désorganiser la chronologie du scénario, en plus d'y mettre (comme à chacun de ses films) une ambiance si captivante, si perturbante et si sensorielle. Laura Elena Harring, et surtout Naomi Watts, sont plus qu'excellentes ! Elle donne tout dans leurs personnages. Mulholland Drive est un film fascinant (y compris par sa bande originale qui apporte un truc en plus) qui a plusieurs niveaux de lecture ; il faut suivre. Pour ma part j'ai compris l'intrigue, pour faire un court résumé : c'est une passion amoureuse destructrice, qui va plonger Diane (Betty est le personnage fictif qu'elle s'est inventé dans son rêve) dans la schizophrénie, la folie à l'état pure, spoiler: ainsi qu'au suicide . Bien sûr, dis comme ça ça paraît facile ; moi il m'a fallu deux visionnages pour cerner ce chef-d’œuvre. Même des années après sa sortie, un mystère plane toujours autour de cette œuvre.
Un classique réalisé et écrit par David Lynch, je ne comprend pas les bonnes critiques et même le Prix de la Mise en Scène au Festival de Cannes et le César du Meilleur Film Étranger. L'histoire est ennuyeuse et incompréhensible, on décroche très vite cette histoire d'amour entre ces deux femmes. Et avec des scènes inutiles comme avec le cow-boy mystérieux, le gars qui tue des gens dans un bureau et la fin est bâclée. Le casting était pas mal : Naomi Watts, Laura Harring, Justin Theroux, Ann Miller, Dan Hedaya, Brent Briscoe, Robert Forster et Melissa George. Mais rien ne sauve le film.
Film pompeux, complètement incompréhensible. Même les explications du film s'embrouillent sur internet! Un petit conseil: si vous voulez voir un David Lynch, vous ne devriez pas commencer par celui-la.
il y aurait fallu une sixième étoile. Comment noter ce film sans remettre en question les quelques films déjà notés 5 étoiles tant il les surpasses. mulholland drive, LE chef-d'oeuvre.