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    Mulholland Drive
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    1 111 critiques spectateurs

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    lolohap
    lolohap

    6 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2014
    Un beau film intriguant, parfois très angoissant, parfois très drôle, parfois émouvant ... Bref, il y a tout, sauf le fil conducteur qui est très difficile à reconstituer .... Lynch sème des milliers d'indices et de pistes et il faut s'appeler Colombo, Poirot ou Sherlock pour reconstituer l'histoire.
    "Si il y a quelque chose à comprendre ..." comme disent beaucoup de critiques, même les plus élogieuses car pour l'expert cinéphile, c'est avant tout beau et fort émotionnellement, le sens de l'histoire n'est que secondaire ... "Il faut le ressentir, ne pas essayer de comprendre".
    Même si je concède que ce film est magnifique sur le plan artistique, l'absence de sens au final me déçoit fortement et donne l'impression d'une supercherie faite pour faire réfléchir "les cons".
    Heureusement, Lynch et le film sont remontés dans mon estime grâce à un documentaire "retour à Mulholland drive" (à voir après le film) qui démontre qu'il y a une logique, que des passionnés ont réussi à décrypter (à voir sur Youtube).... L'image de David Lynch est donc passé, chez moi, "d'artiste taré et un peu escroc" à celui de "artiste original avec sûrement du génie".
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 février 2014
    Je n'ai pas du tout aimé ce film.
    Trop brouillon, je n'ai rien compris.
    Ce n'est pas du tout mon style de film mais j'ai voulu faire un effort pour ne pas passer pour un idiot et élargir mes horizons.

    Mais rien à faire, je n'aime pas David Lynch et j'ai vu tout de suite son style dans ce film.

    Ce n'est que mon avis, mais je n'ai pas aimé, trop brouillon, trop flou, et beaucoup de lenteurs.
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    121 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2016
    Ah Mulholland Drive... l'un des films le plus incompris de l'histoire. Lynch nous a pondu ici une histoire à tiroirs non-linéaire, et semble prendre plaisir à brouiller les pistes en n'établissant aucun ordre chronologique dans la construction du récit, tout en prenant tout de même le soin de disséminer quelques indices. C'est pourquoi je dis bravo à ceux qui ont réussi à comprendre entièrement le film sans allé voir les explications sur internet. Pour ma part je n'avais rien compris mais en lisant les explications de la belle Naomi Watts tout est devenu très claire. spoiler: Il y a en fait deux personnages campés par Watts: un personnage fictif dans le film qui s'invente une utopie avec la fille dont elle est amoureuse (l'histoire de l'accident à Mulholland Drive), et son vrai personnage, qui la renvoit à la dure réalité de la chose et ou la fille qu'elle jalouse semble prendre un malin plaisir à la narguée, car sachant pertinemment que Betty a des sentiments pour elle. Mais cette amour ne semble pas réciproque donc la blonde finie par ce suicider.
    En tout les cas il plane dans ce film une ambiance vraiment particulière et bien appuyée par cette bande-son vraiment envoutante et excellente. C'est un thriller qu'on adore ou qu'on déteste tant il a du charisme et de la personnalité.. On pourrait même presque dire qu'on adore détester MD.. Ou peut être l'inverse.. ^^ Enfin bref, les deux actrices sublimes (dans tous les sens du terme) arrivent à magnifier encore plus le film de par leur jeux respectifs. D'ailleurs, leur relation nous a offert l'une des plus belle scène d'amour entre fille de l'histoire. Bref, le film contreversé de Lynch avec ce délicieux suspens, est tout simplement l'un des films le plus enigmatique de l'histoire cinématographique.
    pierrre s.
    pierrre s.

    430 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 février 2014
    Magnifique et perturbant, le film de David Lynch nous emporte pendant presque deux heures, pour mieux nous perdre lors d'une dernière demi-heure complètement folle.
    MC4815162342
    MC4815162342

    398 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2014
    Même si j'ai jamais vu Twin Peaks je sais que c'est une série bien bien perché, et en voyant ce film je me dis que la réputation de cette série est totalement compréhensible.
    Ce film vous tourneboule pendant 2h pour au final tout changer de se que vous avez vu, un vrai délire que nous livre le fou David Lynch, une fin à multiple interprétation, sacrement bien mis en scène, avec un casting grandiose et une bande son plus qu’appréciable.
    Du très, très bon !
    Kiwi98
    Kiwi98

    262 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2015
    À l'occasion de ma centième critique et de mon premier anniversaire sur SensCritique je tenait à me confier sur ce film qui me hante, qui vit en moi, auquel je pense à chaque instant, plus qu'un film, une obsession, plus qu'une obsession, un désir, le désir de connaitre ce film, de le comprendre, de déjouer le piège, le jeu qu'il nous impose, un jeu complexe, dans les tréfonds de l'âme humaine, halluciné et hallucinant, une peinture aérienne et ultra contemplative, un jeu qui porte le nom d'une route sinueuse, dominant la cité des rêves, de la richesse, de la corruption et des anges.

    Conçu au départ pour être un pilote d'une nouvelle série faisant suite à "Twin Peaks", le résultat final qu'un certain David Lynch offre aux producteurs leur déplaisent fortement, Lynch l'aura lui même désapprouvé, cadrant des excréments de chiens, et trainant son film en longueur, trop complexe, trop déroutant, de plus que le cinéaste est souvent en conflit artistique avec ABC qui avait commandé ce pilote à sept millions de dollars. Lynch trimballe donc une oeuvre morte née, mais vient le miracle, un miracle qui porte le nom de Studio Canal qui réussit à convaincre le cinéaste de porter son pilote en film, le projet change radicalement de route, Lynch repart en tournage avec la même équipe, réécrit complètement son oeuvre. Le résultat lui vaut d'être récompensé par le prix de la mise en scène à Cannes, "Mulholland Drive" jaillit du rêve de son auteur en 2001 et se voit perçu comme le meilleur film des années 2000 par un grand nombre de critique. Mais malheureusement le résultat reste subjectif, personne ne peut nous souffler quel film est le meilleur des années 2000, mais dans toute sa subjectivité, "Mulholland Drive" reste une oeuvre d'exception qui est entrée dans la légende. Le film qui ne croisera pas un immense succès en salle par rapport à son engouement, mais cela ne fait rien, le box office ne définit pas le cinéma, mais la qualité de l'oeuvre peut le faire. "Mulholland Drive" fait aujourd'hui partie des grandes références du cinéma, un classique dont il faut se souvenir et qu'il faut conserver.

    Mais qu'est ce que "Mulholland Drive" ? Le film a cette particularité de ne pas avoir pris une ride, aujourd'hui encore, plus de dix ans après sa sortie il fascine encore, continu à obséder, à laisser une empreinte indélébile, grâce à son mystère, son atmosphère. Sur une route obscure, la caméra suit une voiture sous le thème de Angelo Badalamenti, l'ombre plane, la mystère devient ambiant et ne nous quittera plus, quand d'un seul coup la voiture est violemment percutée et part dans le ravin. En sort une femme, une brune aux formes faisant penser à une Anita Ekberg, à la recherche d'un lieu, ne sachant définir ou elle se trouve, craintive même. Elle réussit à s'introduire dans un petit pavillon quand le jour se lève, totalement amnésique, elle rencontre une locataire, Betty, la blonde songeuse, par peur la brune lui dit qu'elle s'appelle Rita avant de se plier et lui avouer qu'elle ne sait pas qui elle est. Betty encouragée par le mystère, va vouloir aider à brune à connaitre son identité. En parallèle, le réalisateur Adam à l'allure avant gardiste, se voit tout perdre, son film, sa femme, sa maison, sa vie, tout ça avant de rencontrer un étrange cowboys. Et pendant ce temps un tueur à gage à la gesticulation minable demande à une jeune fille si elle n'a pas vu une femme brune dans la rue.

    Avant "Mulholland Drive" David Lynch était un auteur réputé, depuis la sortie de son oeuvre majeure il est l'incarnation de l'insolite cinématographique et du cinéma anti-conformiste. Regarder "Mulholland Drive" pour profiter de son atmosphère est une expérience envoutante, saisie par une atmosphère sombre, viscérale, mélancolique, glauque, mystique, intime et dense, mais du calme ! Tout en faisant abstraction du jugement intellectuel le cinéma est avant tout un refuge de mystère et de sensation, Lynch est probablement l'un de ses protagonistes qui l'a le mieux comprit. Rapidement on s'abandonne dans sa cité des rêves, comme hypnotisé par une atmosphère rêveuse, féminine, et de putréfaction dont il en fait le thème principal, le pourrissement est physique et psychologique symbolisé grâce au monstre noir derrière un fast food, représentation de la culpabilité pour la blonde, la culpabilité la poussant au suicide, son corps qui s'évanouit dans un lit, loin de cette réalité catastrophique ou son rêve à été volé, celui d'être une star, elle est une actrice de second plan qui dépend de celle qui est devenue sa pire ennemie : la brune qu'elle fera tuer avant de se réfugier dans un rêve ou tout va bien, le fantasme d'une réalité parallèle ou elle semble assister impuissante aux événements, une réalité parallèle ou s'incruste des éléments du réel, le cube, la clé, le téléphone sous un abat jour rouge annonçant que le meurtre a échoué. Au sommet de l'élégance et du suspens Lynch nous entraine dans cette intrigue à la foi ludique et vertigineuse, incrusté par des références allant de "Gilda" à "Vertigo" mais on ressent que sa principale inspiration reste "Persona" de Igmar Bergman tant au niveau de la mise en scène que de la narration. Il met en scène l'amour comme rarement vue, "I'm in love with you", une onde de choc sublime, les deux créatures se révèlent leur attachement sexuel, puis le film détruit tout ce qu'il a construit, et cela avec une élégance sidérante … mais "Silencio", le rêve est alimenté par la réalité, comme le film en général, comme si ce que voulait dire Lynch, c'est que le cinéma est un rêve, il n'y a rien de réel dans cet art subjectif. "Mulholland Drive" n'est qu'un film normal, noir avec des écarts purement burlesques bienvenus, comme disait Shakespeare "meilleure est une oeuvre si elle arrive à transmettre des émotions radicalement opposées", David Lynch à prit ces paroles à la lettre, "Mulholland Drive" est parfois à la limite de la comédie (la scène du tueur à gage ou ce dernier se retrouve de part sa bêtise obligé à tuer trois personnes), il fait intervenir le rire dans le propos le plus tragique qui soit mais le rire ne prend jamais le dessus sur le drame pour le rendre d'avantage sublime et faisant disparaitre les longueurs qu'il aurait pu subir.

    Culpabilité, rêve, subconscient, désir, solitude, mort. "Mulholland Drive" survole tout avec un panache allégorique absolument sidérant, comme une brise, puis comme un cyclone qui ravage et prend aux tripes, on est émerveillé, intrigué, excité et meme amusé, là on peut déceler le tour de magie que Lynch à employé, son idée est infinie, elle nargue les codes du cinéma pour en repousser les limites, arrivant à faire l'alchimie entre une magnifique histoire d'amour et un puzzle ultra ludique et unique qui dispose de plusieurs clés qui peuvent le résoudre de multiple façon, l'identité du dormeur est en effet inconnue, peut être est ce une histoire totalement réelle coupée par des passages rêvés, les plus observateur remarquerons que chaque scène qui n'a à priori rien à voir avec l'histoire (la conversation dans le Winkies, le tueur à gage, l'arrivée de Betty à Los Angeles) intervient dès que Rita s'endort, peut être sont elles également ses rêves, ce qui rendrait la chose d'avantage complexe. Mais "Mulholland Drive", malgré sa forme déroutante, arrive à garder cette atmosphère romantique, une puissance mélancolique digne d'un grand mélodrame s'installe alors, renforcée par la musique composée par Angelo Badalamenti qui comme la voiture dans l'introduction prend des virages serrés dans l'obscurité, la composition variant ainsi en fonction du contexte de la scène, noire, presque mystique, insoutenable, pour passer au burlesque, puis à l'euphorie, la beauté dans son absolue, le romanesque et même le merveilleux à l'état pur. Badalamenti qui ne se prive pas de camper le rôle d'un mafieux exigeant en terme d'expresso (quand on sait que Lynch est un très grand fan de café, la séquence prête tout de même au rire) dans la scène ou Adam, le réalisateur, se voit reprendre son film, car "Mulholland Drive", dans tous ces jeux de rôle, exerce également une critique de Hollywood plutôt vive, en faisant le sens même du cauchemar que va vivre Betty dans la réalité, Hollywood qui va transformer sa vie en une décente aux enfers, dans cette thématique de rêve brisé on se rapproche quelque peut de "Boulevard du Crépuscule" de Billy Wilder que Lynch cite fréquemment comme une référence. Le film sonne comme une critique de tout ce qui porte atteinte à la création artistique, tromperie, manipulation, mauvais prétexte, assumant également un coté nostalgique ou il rend hommage au cinéma 'conventionnel' qui aura fait du paradis du rêve ce qu'il est.

    Puis vient ce final, ultime apogée mélancolique, la beauté du monde qui s'illustre dans deux fantômes, blonds tous les deux, heureux, contemplant la raison de leur mort : un rêve, le rêve de conquérir la cité des anges qui les aura réduit à néant. Puis vient le théâtre des pleures, celui ou les deux femmes sont allés et ont été bouleversées par une femme qui chantait du playback dans une valse émotionnelle, pour ce final il est vide, et une femme aux cheveux cyan, droite évoque ces paroles "silencio", hommage à Jean Luc Godard ou impact totale sur l'intrigue ? On ne saura peut être jamais.

    ...Un des visages du cinéma.
    BURIDAN
    BURIDAN

    21 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 février 2014
    Film rébus d’une plastique exceptionnelle, « Mulholland drive » est une œuvre ardue et exigeante pour le spectateur…
    - Je parle pour moi évidemment ! -
    Car ce n’est qu’après plusieurs visions de « Mulholland drive » que j’ai pu enfin accrocher quelques fils de l’écheveau complexe de ce CHEF D’ŒUVRE.
    Car Monsieur Lynch triture ses films et semble les monter dans le désordre…

    Donc quelques repères (personnels…) sans déflorer la trame dramatique.

    Ce n’est pas un thriller, bien que le film en prenne la forme.
    Ce n’est pas seulement l’histoire d’une vengeance… Surtout pas !
    Ce n’est pas un rêve et pourtant il s’agit d’une œuvre onirique.
    C’est pour partie un film sur l’espoir et le désespoir qu’engendre le « rêve » holywoodien…
    C’est une satire et, dans le même temps, une apologie de la puissance du cinéma.
    C’est une critique des faux semblants et des règles imposées (en matière de sexualité par exemple)
    C’est la prise de pouvoir de Galathée sur Pygmalion, du dominé sur le dominant, de l’œuvre sur le créateur …

    Et puis…
    Écoutez David Lynch parlant de la création (bonus accompagnant le CD), de son émerveillement sur le surgissement d’une idée, sur les modifications de celle-ci par le lieu même où celle-ci doit s’exprimer.
    Écoutez les acteurs parlant de sa direction imagée et sans contrainte…
    Le film lui-même relève de cette vue hédoniste de l’idée et de son rapport aux autres.
    La vengeance, qui est l’axe du film, et qui dans sa forme est très marginalisée, elle-même, s’y soumet !

    Lynch aime le retour sur soi, le questionnement sur l’être qu’il fragmente dans sa narration.
    Ici la prémonition coïncide avec la réminiscence de la mort.

    Parcourez le net… Les explications « définitives » du film ne manquent pas !
    Ce qui n’est jamais dit c’est le lâcher-prise nécessaire pour l’apprécier…
    Laissez-vous porter par le flot d’images…
    Abandonnez les schèmes rationnels, le déjà entendu…
    Ne cherchez pas de références…

    Le montage, le choix des plans, le rythme volontairement lent (comme la voiture roulant la nuit sur Mulholland drive), la BO discrète sont fait pour vous embarquer vers un voyage qui diffère pour chacun d'entre nous (comme pour toute œuvre artistique !)…
    Laissez-vous porter par les dialogues abscons, futiles, marqués de tant de temps de suspension…
    Par le jeu sublime des acteur(e)s…

    UN FILM GÉNIAL !.
    « Silencio » !
    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juin 2017
    Rendez-vous sur les hauteurs de L.A et dans les profondeurs de l’inconscient pour un chef d’œuvre Lynchien envoûtant et déconcertant. Une expérience inoubliable à condition de s’y perdre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 janvier 2014
    c'est mon gars !! C'est mon cinéaste préféré je crois. Il est magique, intelligent, etc. Il a le truc pour te faire sortir du cadre et en même temps à t'y réintégrer. Au final quelle est la frontière entre le normal et l'anormal ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 janvier 2014
    Le cinéma de Lynch possède des clés à détenir pour comprendre ses oeuvres. Mullholland Drive est un film, une perle rare qui se doit d'être vue et revue pour en saisir la pleine mesure. Il faut être patient et un tant soit peu passionné par la complexité de Lynch pour s'y intéresser. c'est mon cas et ce film est un grand moment névrotique entre autres pour le spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 février 2014
    En lisant la "critique" de stefanovel je ne peux me priver d'en formuler une à mon tour qui prendra la forme d'un droit de réponse et d'un hommage également à cette œuvre grandiose.
    Tout d'abord ce film ne peut être une supercherie, il ne trompe personne à part peut-être ton intelligence, ta curiosité et ta sensibilité.

    Mais abordons d'emblée le point le plus crucial, celui du scénario que tu qualifies de magma, et qui pour moi du magma a pris la forme du volcan, car mon cher que tu n'aies pas compris ce film, je te l'accordes, j'ai du le visionner au moins trois fois pour effleurer son génie, mais que tu n'aies pas chercher à le comprendre, à l'heure d'internet où en un clic tu obtiens une description détaillée du scénario et de toutes ses strates montre de plein fouet tes limites.

    Par contre tu parles, tu râles comme on aime souvent le faire dans ce pays, tu brasses de l'air, et tu passes à côté d'un film qui, une fois justement son scénario compris et sa deuxième lecture faite, te scotches littéralement, te sidères (au sens psychanalytique du terme), et hisse David Lynch au rang de grand maitre de l'étrange, de cette inquiétante étrangeté qui, quelque part, nous habite tous.
    LucienLaurent
    LucienLaurent

    4 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2014
    Mulholland Drive m'a fait replonger avec grand plaisir dans l'univers de David Lynch. On y rencontre une femme amnésique suite à un accident, une comédienne de province et toute une galerie de personnages plus loufoques et/ou inquiétants les uns que les autres. Un vrai plaisir pour les yeux et pour l'esprit !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 décembre 2013
    oeuvre la plus riche, la plus aboutie de , il nous livre ici, au sommet de son art surement une des plus belles pieces de l'histoire du cinéma.
    La liberté pamphlétiste qui l'anime s'oppose à ce qu'il dénonce avec la force des lectures plurielles qui font que ce film mérite une these à lui tout seul.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 novembre 2013
    A l'époque de la sortie de ce film au cinéma, je me souviens que certains spectateurs accusaient Lynch de faire du "bluff". Pour l'avoir revu dernièrement, je peux assurer que ce film n'a rien à voir avec le festin nu de Burrough et Cronenberg. Aussi cohérent qu'un rêve, de le revoir m'a permit de mieux encore déméler ce qui s'y passe. ———————————————————————————————————————————————
    Il s'agit assurément d'un très grand film, peut-être le plus grand de David Lynch. Le jeu des deux actrices est surprenant. L'actrice blonde que l'on voit sur l'affiche est merveilleuse. Voilà l'exemple de ce que l'on doit demander à un acteur; qu'il soit un peu schyzophrène, qu'il joue avec sa propre identité.
    Il reste encore pour moi des zones d'ombre dans ce film. Il faudra le voir une troisième fois.
    shelby38
    shelby38

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2013
    Une tentative d'assassinat, un accident de voiture, un passage à tabac... Mulholland Drive est construit tel un puzzle complexe et psychologique. Le spectateur suit les histoires de plusieurs personnages : une femme amnésique à la recherche de son identité, une jeune canadienne voulant devenir actrice, un homme qui revit ses rêves, un tueur à gages extrêmement maladroit et un réalisateur harcelé par la mafia. Toutes ces intrigues se croisent, se mélangent, se rencontrent, pour former un film étrange et passionnant. Mais la force de Mulholland Drive résulte aussi de l’interprétation magistrale des acteurs principaux et de la mise en scène incroyable de David Lynch. En effet, il a su créer une atmosphère particulière (alternant suspense, effroi et érotisme) et un style visuel exceptionnel. Les scènes s’enchaînent avec un rythme soutenu et efficace et prouvent toute la virtuosité du cinéaste. Le spectateur reste cloué à son siège jusqu'à la dernière image tant il peut être fasciné par l'ingéniosité du scénario. Il ne parvient pas à distinguer la réalité du rêve et le passé du présent grâce au montage déstructuré et tortueux de Mary Sweeney. La musique envoûtante d'Angelo Badalamenti (qui interprète un des mafieux) sublime la réalisation soignée de Lynch. Mulholland Drive demeure une œuvre captivante sur Hollywood et la folie humaine et est certainement un des films majeurs dans la filmographie du réalisateur.
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