Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ron Burgundy
19 abonnés
351 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 11 février 2019
Ah la la un monument du cinéma! Et c’est signé David Lynch. Le film est l’un des plus étranges et les plus mystérieux que j’ai vu, il est labyrinthique, la musique est angoissante tout comme certaines scènes filmés de tel sorte a ce qu’on s’attende à voir quelque chose surgir, c’est difficile à regarder et c’est compliqué à suivre, il ne faut pas le voir qu’une seule fois. Je n’ose personnellement pas le revoir tellement il m’a fait peur et ceux bien plus que bon nombre de films d’horreur. Un grand chef d’œuvre a voir à condition d’être prêt psychologiquement!
Le premier visionnage de mullholand drive m'avais laissé un souvenir d'un voyage hypnotique et hallucinatoire aux confins du surréalisme. Je cherchais dans ce deuxième essai une tentative de percevoir de nouveaux chemins et perspectives qui m'auraient échappés. Point d'horizons nouveaux pourtant, et le sentiment que l'originalité était passée. Indéniablement l'atmosphère y est onirique, est Lynch est un orfèvre en la matière. Mais ce trop plein de formes et d'impressions laisse au demeurant un sensation de vide, à l'image de cette boîte bleue, mirroir du subconscient de l'héroïne.
Soporifique à souhait, ça avance à 2km/h, des incohérences à tout va, une histoire décousue et des bizarreries qui n'ont aucun sens... Certains crient au génie de David Lynch, mais pour moi c'est juste prétentieux, absurde, paresseux et dépassé... Le scénariste pond un scénario à moitié et nous laisse faire le reste du boulot à sa place, les personnages manquent de charisme et l'humour choisi ne m'a pas du tout fait rire, ce n'est pas la vision que j'ai du cinéma.
Scénario très complexe, dont le réalisateur n’a d’ailleurs jamais donné d’explications ni d’interprétations. Un film à voir, et peut être à revoir pour essayer de comprendre l’imbrication et le sens de toutes les scènes. C’est suffisament énigmatique pour accrocher le spectateur mais le rythme lent et le sens inexplicable de plusieurs scènes me laissent sur ma faim. Plus le film avançait et plus je comprenais qu’on ne me donnerait pas la clé pour tout comprendre, ce qui est frustrant... mais ce qui rend également ce film aussi atypique et remarquable !
Mulholland Drive, c'est un long chemin sinueux que l'on se doit d'arpenter. Il faut avoir le courage de combattre le dénivelé. Bien sûr, il y a le plaisir de souffrir car, arrivé au sommet, on le sait, la vue transcendera l'effort. Mulholland Drive, c'est le coucher de soleil brûlant la montagne. C'est une œuvre retorse, qui ne prend pas la main du spectateur, mais qui, derrière le masque de l'abstraction, cache une écriture et une mise en scène d'une richesse abyssale.
Le meilleur film que j'ai vu de ma vie ! Quel travail de Lynch, quelle poésie, quelle ambiance, quelles actrices, ce film m'a bouleversé, culte ! Il faut que je regarde Twin Peaks décidément !
Le film se résume à des scènes de nues entre 2 femmes l'une est blonde, l'autre est brune.
Je ne vois pas trop est le suspense, la lourde charge érotique de l'oeuvre est d'ailleurs surutilisée.
L'histoire narrée est pourtant celle d'un meurtre. Les tentatives de brouiller le spectateur allourdisent on ne peut l'histoire. Le film est racoleur mais le vernis laisse vite paraître la banalité qui en émane.
Alors là... La claque !! Deuxième vision et redecouverte du chef d'oeuvre de David Lynch. Je me permet pour l'occasion de plagier mon petit frère qui après lui avoir textoté mon enthousiasme sur le film m'a répondu : "C'est un peu une mise en abime, une réflexion esthétique sur le cinéma lui-même, c'est pas un hasard si ça se passe à Hollywood. C'est le film qui illustre le mieux la phrase de Bazin : le cinéma substitue à notre regard un monde qui s'accorde à nos désirs. Car c'est l'histoire d'une femme qui substitut, le temps d'un rêve (le temps d'un film ? )sa vie de merde à une vie fantasmée". Tout est dit !
Un pur chef d'oeuvre, à voir plusieurs fois pour en découvrir toutes les subtilités. Lynch rythme son film d'une manière admirable. On suit plusieurs histoires sans en voir les rapports. La rupture vers le milieu du film est capital pour le comprendre.
Lynch signe sa meilleur oeuvre cinématographique et nous plonge dans l’abîme du cerveau, de la vie à travers cette histoire d'amour miroir d’actrices...Attention autant de lecture possible selon les points de vues...
Tourner un pilote d’une série télévisée pour que celui-ci, une fois terminé, soit finalement rejeté par la chaine à laquelle elle était destinée est un cas régulier dans le milieu de la télévision. Cette situation arrive en 1999 à David Lynch avec Mulholland drive. Non à court d’idées, le cinéaste pensa à ajouter à ce pilote des scènes supplémentaires (globalement, la dernière demi-heure du film) lui donnant une lecture complètement différente et un aspect encore plus lynchien (celle-ci modifiant brutalement le récit) pour le transformer en long métrage de cinéma. Mulholland drive le film était né ! Désormais, nous sommes face à une œuvre envoutante par son atmosphère mais incompréhensible sans analyser en profondeur la structure du film (le documentaire Retour à Mulholland drive est par ailleurs très important à regarder car il décrypte le film et les clés que David Lynch donna dans la presse quelques semaines après sa sortie afin de rendre son récit clair). Lynch nous offre donc une expérience cinématographique assez intellectuelle loin du récit hollywoodien traditionnel (même si on est encore à mille lieux de la radicalité d’Eraserhead ou d’Inland empire). Sa maitrise cinématographique apparait dès les premiers instants où on sent aussitôt que la réalité doit être différente de ce que l’on voit (et que sous le vernis se trouve souvent la crasse), ce qu’on ne cessera jamais de ressentirspoiler: (notamment dans la séquence du cabaret où les playbacks continuent alors que les chanteurs sur scène s’arrêtent) . Mais l’aspect envoutant de cette description de la Mecque du cinéma (dans laquelle le cinéaste fait autant référence à des œuvres aussi prestigieuses que Gilda de Charles Vidor qu’à des œuvres aussi oubliées que C’est dans la poche, connu aussi sous le titre de Mathilda, réalisé par Daniel Mann, quand des personnages parlent d’un kangourou boxeur) n’est pas à attribuer uniquement qu’au cinéaste. En effet, son habituel collaborateur musical, Angelo Badalamenti signe ici une des ses œuvres les plus belles et les plus marquantes à classer à côté de celle qu’il a composée pour Twin Peaks. Quant aux deux actrices principales, elles sont en tous points incroyables dans leurs doubles rôles : il est même très étonnant que, contrairement à Naomi Watts qui a pu devenir une star grâce à ce film, Laura Elena Harring, qui est pourtant totalement envoutante, ne vit pas sa carrière décoller à la suite du succès du film. Mulholland drive est donc un chef-d’œuvre marquant dans l’œuvre de David Lynch qui lui permit de remporter le Prix de la mise en scène à Cannes en 2001 et le César du meilleur film étranger en 2002 et d’obtenir à la fois un succès critique et public contrairement à son film suivant beaucoup plus expérimental, Inland empire.
Comment décrire cet abyssal objet énigmatique ? Une blonde, une brune, un accident, Hollywood, un cowboy, un réalisateur, une clé bleue, une boîte, un couple d’ainés, des rideaux rouges, une liasse de billets, un cendrier, un lit, une poitrine, le désir sexuelle, la jalousie, la peur, le doute, un baiser, une identité, un monstre, Mulholland Drive… Chef d’œuvre inestimable et intemporel de toute l’histoire du cinéma, Mulholland Drive saura transporter le spectateur dans une intrigue dangereusement érotique tout en lui brouillant sans cesse sa conscience de croire ce qu’il voit. Vous pourrez lire de multiples affirmations sur les théories de ce long-métrage. Mais David Lynch n’en aura jamais acquiescé une seule. Alors pensez par vous-même et rejoignez Mulholland Drive. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Bien que les deux actrices, Naomi Watts et Laura Harring jouent fort bien, le puzzle « Mulholland Drive » m’est apparu beaucoup trop hermétique pour m’embarquer dans l’univers intello et singulier de David Lynch.
"Mulholland Drive" de David Lynch nous plonge dans un délire complètement incompréhensible. La première partie du film tient la route, même si on ne comprend pas bien la cohérence du tout, la seconde partie part dans un délire totale, enchaînant les scènes à une vitesse folle. En mélangeant rêve et réalité, passé et présent, il est impossible de déchiffrer et de différencier le vrai du faux dans l'intrigue. Le film nous mène en bateau, mais sans que cela est une réelle substance, en s'appuyant sur une intrigue assez creuse et guère passionnante. En mélangeant le thriller, le film fantastique, la romance érotique lesbienne, et parfois même la comédie, le film ne semble être qu'un pur exercice de style mais qui nous laisse finalement assez indifférent. Notre attention reste juste grâce à la performance des deux charmantes actrices Naomi Watts et Laura Harring. "Mulholland Drive" manque de cohérence, de fond, et tout le tape-à-l'oeil fini par devenir assez pénible sur toute la durée de ce film.