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Votre avis sur Bad Company ?
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Anthony Hopkins et Chris Rock réunis dans une comédie d'action. Sur le papier, ça sent plutôt bon. Mais le seul nom des deux co-stars n'est pas suffisant pour faire un grand film. Il s'agit là d'un film d'action tout à fait banal, sans grande créativité ni imagination. Quelques scènes comiques et encore, on aurait pu espérer mieux avec un stand upper professionnel. Après, ça reste un film divertissant mais qui ne rentrera pas dans les anales du genre.
« Bad Company » est une déception. Chris Rock, bien que talentueux en tant qu'humoriste, est totalement mal casté dans ce rôle, où son exagération comique prend le dessus sur l'action, rendant le film agaçant. Anthony Hopkins, habituellement brillant, semble ici désengagé, comme s'il réalisait que le film ne fonctionnait pas. Le scénario est prévisible et plein de clichés, avec des scènes d'action peu inspirées et des tentatives d'humour qui tombent à plat. En fin de compte, « Bad Company » est un film fade et déséquilibré qui manque cruellement de l'alchimie et de l'énergie nécessaires pour réussir dans ce genre. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Redzing
Un brillant agent de la CIA est assassiné, quelques jours avant de pouvoir racheter une arme nucléaire à la mafia russe. Son supérieur n'a d'autre choix que de faire appel à son frère jumeau caché, un débrouillard peu sophistiqué mais avec du bagou.
Non, vous ne lisez pas le pitch d'un énième film d'action avec Jean-Claude Van Damme. Ca aurait pu, tant l'acteur belge était amateur à l'époque des histoires de jumeaux/clones/doubles. Non non, ici c'est Chris Rock qui s'y colle !
L'acteur n'est absolument pas crédible en agent sophistiqué, heureusement ça ne durera que quelques minutes. Cependant il tape vite ses les nerfs en combinard relou.
Le hic c'est que presque tout semble reposer sur lui, tant le scénario est paresseux et prévisible. Ils n'ont pas su faire quelque chose d'intéressant avec cet homme de la rue lâché dans l'univers de la CIA. A la place, on aligne les vannes aléatoires par drôles sur tout et n'importe quoi. C'est long pendant 2h.
Ajoutez à cela un mise en scène pataude, notamment les fusillades strictement sans intérêt (Joel Schumacher dans ses mauvais jours). Un filtre grisâtre impersonnel. Et une esthétique très début années 2000. En particulier, tous les seconds couteaux semblent porter des vestes en cuir noires !
D'ailleurs outre le visuel, "Bad Company" a sacrément mal vieilli. Il fait partie des quelques films tournés avant le 11/09/01 et abordant frontalement le terrorisme. Et dont la sortie a du être repoussée pour ne pas trop irriter. Ici, on aura le droit à un projet d'attentat de mauvais goût. Une CIA en mode cheval blanc. Et une référence à Sadam Hussein !
Beaucoup (énormément de défauts ?). Je citerai quelques qualités quand même. Anthony Hopkins fait le taf en mentor/équipier sérieux, et ne se limite pas à quelques scènes. Et question cachet, une partie a été tournée à Prague, avec le Pont St-Charles filmé sous toutes les coutures. Certes, rien d'innovant ("Mission Impossible" l'avait déjà fait, en beaucoup mieux, en 1996), mais c'est toujours ça de pris.
Non, vous ne lisez pas le pitch d'un énième film d'action avec Jean-Claude Van Damme. Ca aurait pu, tant l'acteur belge était amateur à l'époque des histoires de jumeaux/clones/doubles. Non non, ici c'est Chris Rock qui s'y colle !
L'acteur n'est absolument pas crédible en agent sophistiqué, heureusement ça ne durera que quelques minutes. Cependant il tape vite ses les nerfs en combinard relou.
Le hic c'est que presque tout semble reposer sur lui, tant le scénario est paresseux et prévisible. Ils n'ont pas su faire quelque chose d'intéressant avec cet homme de la rue lâché dans l'univers de la CIA. A la place, on aligne les vannes aléatoires par drôles sur tout et n'importe quoi. C'est long pendant 2h.
Ajoutez à cela un mise en scène pataude, notamment les fusillades strictement sans intérêt (Joel Schumacher dans ses mauvais jours). Un filtre grisâtre impersonnel. Et une esthétique très début années 2000. En particulier, tous les seconds couteaux semblent porter des vestes en cuir noires !
D'ailleurs outre le visuel, "Bad Company" a sacrément mal vieilli. Il fait partie des quelques films tournés avant le 11/09/01 et abordant frontalement le terrorisme. Et dont la sortie a du être repoussée pour ne pas trop irriter. Ici, on aura le droit à un projet d'attentat de mauvais goût. Une CIA en mode cheval blanc. Et une référence à Sadam Hussein !
Beaucoup (énormément de défauts ?). Je citerai quelques qualités quand même. Anthony Hopkins fait le taf en mentor/équipier sérieux, et ne se limite pas à quelques scènes. Et question cachet, une partie a été tournée à Prague, avec le Pont St-Charles filmé sous toutes les coutures. Certes, rien d'innovant ("Mission Impossible" l'avait déjà fait, en beaucoup mieux, en 1996), mais c'est toujours ça de pris.
J'adore ce genre de film des années 90/début 2000, des policiers/espionnages/suspense/thriller avec une réalisation simple mais efficace, une patte particulière propre aux 90s, sans prise de tête avec des casting parfois plus qu'honorables.
Y a eu cette "mode" de prendre les figures "comiques" afro américaines et de les propulser dans ce genre de films aux rôles plus sérieux.
On pensera à Will Smith et Martin Lawrence dans Bad Boys, Smith dans Ennemi d'État ou encore Murphy dans le Flic de San Francisco - je dois être un des rares à le préférer à celui de Beverly Hills.
Ici c'est Chris Rock et Hopkins et le résultat est un des pires du genre. Partant d'une idée intéressante, trop de loufoqueries assez lourdes, Chris Rock ne quitte pas son rôle de clown et est assez lourd, seul Hopkins tire sont épingle du jeu. Le reste du casting est assez en retrait. La réalisation est assez médiocre venant de Schumacher. Bref c'est pas bon.
Y a eu cette "mode" de prendre les figures "comiques" afro américaines et de les propulser dans ce genre de films aux rôles plus sérieux.
On pensera à Will Smith et Martin Lawrence dans Bad Boys, Smith dans Ennemi d'État ou encore Murphy dans le Flic de San Francisco - je dois être un des rares à le préférer à celui de Beverly Hills.
Ici c'est Chris Rock et Hopkins et le résultat est un des pires du genre. Partant d'une idée intéressante, trop de loufoqueries assez lourdes, Chris Rock ne quitte pas son rôle de clown et est assez lourd, seul Hopkins tire sont épingle du jeu. Le reste du casting est assez en retrait. La réalisation est assez médiocre venant de Schumacher. Bref c'est pas bon.
De l’action et de l’humour. Le premier est bien dosé, le second est lourdingue, la faute à un Chris Rock qui fatigue énormément à force de gags à deux balles et d'en faire des caisses. De plus, la connexion avec Anthony Hopkins ne s’établit à aucun moment.
Un film qui réussi à mélanger thriller et un peux de comédie a de façon réussi grâce à la présence de Chris Rock et des réplique plutôt bien écrit pour lui et des bonne situation écrite également à sont égard cela permet donc d'apporter un peu d'humour à ce film et révéler le niveaux ainsi que Anthony Hopkins qui par sont niveau et sont talent réussi à relever le niveaux d'un film pas bien élever en lui même. Hopkins par sont interprétation toujours calme et serin dans tous son jeux comme c'est le cas dans tous ses films il ne panique jamais et ne bâcle jamais sont jeu . Un film qui a beaucoup de faiblesse et qui comporte des trou dans le scénario ainsi que qu'elle que incohérence sont visible. Le film qui dure presque 2h passe assez rapidement pour une fois, même si le film n'est pas de haut niveaux on souhaite savoir comment cela ce termine et c'est ce qui différencie un film américain d'un film français ou de certain pays qui ne nous interresse pas de savoir comment ça fini .
Chris Rock n'est pas seulement une mauvaise compagnie pour Hopkins mais c'est aussi un très mauvais film. Je ne savais pas à quoi m'attendre mais je craignais qu'il soit comme il l'était réellement un mauvais film. L'intrigue est assez pauvre et j'étais vraiment frustré par tous les petits détails qui n'avaient pas de sens. Comment un Van pouvait-il rouler plus vite qu'une Mercedes à pleine vitesse. Pourquoi avons-nous dû voir le compte à rebours habituel sur la bombe c'est quelque chose que nous avons vu environ 10 000 fois auparavant. Quelle est l'idée de montrer le temps qu'il reste cela ne peut pas être un avantage pour les terroristes. Ne serait il pas facile de coopérer avec la police tchèque. La République tchèque n'est pas une dictature il ne serait pas difficile de coincer le gang avec l'aide de la police tchèque. Je pourrais continuer toute la journée mais je suis juste un peu frustré en ce moment d'avoir dépensé mon temps deux heures précieuses sur ce film...
Dans cette comédie policière qui traîne en longueur, l'alchimie entre Anthony HOPKINS et Chris ROCK n'est pas au rendez-vous. Les gags tombent à plat. "Bad Company" est doté d'un scénario absurde avec une mise en scène sans surprise. On s'ennuie ferme devant les mésaventures prévisibles de cet apprenti espion de la CIA.
Eric C.
Entre thriller et comédie avec le tandem central Chris Rock et Anthony Hopkins, ce film est un agréable divertissement qui propose également 2 rôles très secondaires à Garcelle Beauvais et Kerry Washington. La base du scénario est un mécanisme assez classique de mort d'un agent spécial ou autre personnage exceptionnel qui sera remplacé pour une mission ou autre évènement par un sosie ou mieux son frère jumeau. Bien entendu le mécanisme inclut une différence de caractère, culture, comportement à l'opposée, et la formation accélérée du remplaçant pour rendre crédible le subterfuge. Un agent secret infiltré de la cia est tué et c'est son jumeau inconnu suite à un imbroglio de naissance qui sera choisi pour poursuivre la mission primordiale pour la sécurité nationale, récupérer un engin nucléaire volé. Tout les oppose, musique classique contre rap, argent et classe contre pauvreté et combines, langage haut de gamme contre langage de rue, etc. Chris Rock va porter ce rôle avec énergie et réussite sous la conduite du placide et intransigeant Anthony Hopkins qui commandait son frère jumeau et était très proche de lui. Des situations cocasses mais surtout beaucoup d'action et de morts avec le projet de faire disparaître New York de la carte. Il y a des approximations de scénarios, des grosses ficelles et incohérences mais c'est plaisant et rythmé avec cependant une sensation de tirer un peu sur la ficelle, l'affaire tardant à se terminer définitivement. Les 2 acteurs font le job et l'ensemble fait passer un bon moment sans atteindre des sommets.
Fêtons le cinéma
La filmographie de feu Joel Schumacher est exclusivement composée d’ersatz ou de suites plus ou moins réussis, attestant un geste cinématographique plus proche du « yes man » que de l’auteur. Filmographie inégale faite de succès – 8 Millimètres et ses airs de Seven, Génération Perdue et ses vampires en cuir, Veronica Guerin et ses airs d’Erin Brockovich, Chute Libre – et de plantages quasi intégraux – Le Nombre 23, Batman & Robin, Effraction. Bad Company oscille entre ces deux catégories, empruntant aux uns l’énergie diffusée par un duo de tête on ne peut plus attachant, aux autres son scénario invraisemblable et sa réalisation hachée menue qui rend les scènes de course-poursuite et de combat aussi brouillonnes qu’illisibles. Surtout, le principal problème du long métrage est sa longueur démesurée pour une trame scénaristique minimale, contraignant l’action à se téléporter d’un pays à l’autre pour n’en explorer que les usines désaffectées ou les campagnes désertes. On ressent l’influence du producteur Jerry Bruckheimer, spécialisé dans les grosses productions avec grosses explosions et gros bras (Beverly Hills Cop, Bad Boys, The Rock, Con Air) qui ne sont pas réputées pour leur subtilité. Or, l’écriture d’un buddy movie exige une certaine finesse pour ciseler les personnages, qualité absente dudit film qui se contente de blagues lourdingues, de choc des cultures grossier, et colle les unes à la suite des autres sans les articuler ses séquences rythmées par la musique de Trevor Rabin. Réalisé en 2002, Bad Company fait office d’archaïsme tout droit sorti des années 90, réussit en ce sens à emporter l’adhésion d’un spectateur heureux de retrouver là des codes aujourd’hui disparus ou transformés, mais déçu par l’incapacité du réalisateur à insuffler une âme à un produit industriel plutôt anecdotique.
videoman29
« Bad company » tente de tirer son épingle du jeu dans un registre déjà très embouteillé, celui de la comédie policière. Globalement, le film tient d'ailleurs la plupart de ses promesses et le divertissement est finalement bien au rendez-vous. Pour autant, on a vraiment l'impression d'avoir vu tout ça avant... et en mieux, ce qui est quand même problématique. En effet, le scénario n'est pas un monstre d'originalité et l'idée du pauvre « black » utilisé contre son gré pour sauver le monde (et qui « braille » son mal-être pendant deux heures) a d'ores et déjà été exploitée à plusieurs reprises. Du coup, on se dit que ce film est totalement dispensable et on se désintéresse inexorablement de ce qui se passe à l'écran. Mais le pire dans tout ça, c'est la présence du ténébreux anthony Hopkins à l'affiche... bien qu'il fasse le boulot sans rechigner, on ne peut que se demander ce qu'il est venu faire dans cette histoire « abracadabrantesque ». C'est d'ailleurs bien cette erreur de casting qui m'a le plus dérangé dans cette comédie qu'il convient de réserver aux aficionados du gesticulant Chris Rock !
J'ai vu 3 blockbusters américains d'action pendant l'été 2002 ("Bad Company", "La Somme de Toutes les Peurs" et "MIIB") et celui-ci n'est pas le pire !
On s'amuse bien en regardant ce film sans prétention : Chris Rock en fait des tonnes mais nombreux sont ses gags qui font rire et Anthony Hopkins excelle en formateur d'espion, exceptées les scènes d'action où on n'arrive pas à oublier son âge et sa corpulence.
Le film est globalement très agréable à regarder avec deux points forts : la période de formation de Jake Hayes et ses rapports avec les femmes. Les scènes d'action qui entourent les scènes précédentes sont sans surprise mais sont, elles aussi, plaisantes à regarder.
Un petit reproche pour le dialoguiste pro-Bush et pro-américain : arriver à citer, dans une même phrase, tous les pays de "l'axe du mal" en tant que méchants pays terroristes, ça fait davantage énumération de discours politique que dialogue de film d'action rythmé.
On s'amuse bien en regardant ce film sans prétention : Chris Rock en fait des tonnes mais nombreux sont ses gags qui font rire et Anthony Hopkins excelle en formateur d'espion, exceptées les scènes d'action où on n'arrive pas à oublier son âge et sa corpulence.
Le film est globalement très agréable à regarder avec deux points forts : la période de formation de Jake Hayes et ses rapports avec les femmes. Les scènes d'action qui entourent les scènes précédentes sont sans surprise mais sont, elles aussi, plaisantes à regarder.
Un petit reproche pour le dialoguiste pro-Bush et pro-américain : arriver à citer, dans une même phrase, tous les pays de "l'axe du mal" en tant que méchants pays terroristes, ça fait davantage énumération de discours politique que dialogue de film d'action rythmé.
Yannickcinéphile
Bad Company est malheureusement un bien mauvais blockbuster d’action. Presque tout déçois.
Côté bon point, je soulignerai au moins les décors. Le film a l’originalité de se dérouler en République Tchèque, ce n’est pas si fréquent et ça autorise du coup un exotisme bienvenu et quelques scènes d’ambiance centre-Europe plutôt dépaysantes pour le spectateur.
Je retiendrai aussi, même si c’est déjà plus quelconque, une bande son classique mais pas déplaisante.
Voilà, je crois que c’est à peu près tout ce qui est réellement honorable dans ce métrage qui, pour le reste, est bidon.
L’interprétation n’a aucun sens. Hopkins fait le minimum syndical, jouant tout sur son charisme naturel et sa réputation, mais ne faisant guère d’efforts de jeu. Malgré cela il parvient à être nettement au-dessus d’un Chris Rock totalement égaré dans ce métrage. Humour qui tombe à plat, surjeu éhonté (certaines fois Rock il fait peine à voir tellement il se ridiculise sans avoir l’impression d’être mauvais), c’est une calamité ambulante. Il détruit tout sur son passage ! Ce ne sont pas les quelques seconds rôles sans relief (Stormare c’est une coquille vide par exemple) qui vont sauver quoi que ce soit à ce casting plutôt correct sur le papier, et qui à l’écran ne fonctionne pas du tout. Même l’interaction entre Hopkins et Rock semble bidon et pas crédible pour un sou.
Le scénario n’est malheureusement pas meilleur. L’histoire est totalement quelconque (une bombe atomique, on sauve le monde…), et le mélange humour-action ne fonctionne pas ici. On ne rigole jamais, et le souci c’est que compte tenu des répliques ridicules et du jeu d’acteur dépassé de Rock, on ne peut pas non plus prendre Bad Company au sérieux. Du coup ce film ne contentera pas grand monde, et surtout pas ceux qui espère un divertissement réellement à la hauteur. En effet, si l’on ne s’ennuie pas franchement grâce à un rythme plutôt correct, il n’y a pour autant pas de spectacle.
Bad Company réussit l’exploit de ne distiller pratiquement aucune vraie scène d’action digne de ce nom. Je ne sais pas où les critiques presses ont vu des explosions, il n’y a rien dans ce métrage. Quelques coups de feu, une course poursuite bien tiédasse, mais niveau action Bad Company ne remplit certainement pas le contrat, et la présence d’un Schumacher très mou n’y change rien. Décevant d’ailleurs, Schumacher semble ne pas être concerné par ce produit qu’il emballe sans apporter la moindre attention. De la même manière, côté photographie le film a une allure assez luxueuse de blockbuster, mais c’est très quelconque, et ça ne se démarque jamais de la concurrence.
Finalement, Bad Company que j’imaginais être au moins un métrage d’action punchie à défaut d’être mémorable n’est rien de plus qu’une production luxueuse hautement oubliable tant elle accumule les ratages. Le pire de tous restera quand même ce Chris Rock affligeant qui n’aurait pas dû tenter cette immersion dans un registre qui ne lui va pas du tout. 1
Côté bon point, je soulignerai au moins les décors. Le film a l’originalité de se dérouler en République Tchèque, ce n’est pas si fréquent et ça autorise du coup un exotisme bienvenu et quelques scènes d’ambiance centre-Europe plutôt dépaysantes pour le spectateur.
Je retiendrai aussi, même si c’est déjà plus quelconque, une bande son classique mais pas déplaisante.
Voilà, je crois que c’est à peu près tout ce qui est réellement honorable dans ce métrage qui, pour le reste, est bidon.
L’interprétation n’a aucun sens. Hopkins fait le minimum syndical, jouant tout sur son charisme naturel et sa réputation, mais ne faisant guère d’efforts de jeu. Malgré cela il parvient à être nettement au-dessus d’un Chris Rock totalement égaré dans ce métrage. Humour qui tombe à plat, surjeu éhonté (certaines fois Rock il fait peine à voir tellement il se ridiculise sans avoir l’impression d’être mauvais), c’est une calamité ambulante. Il détruit tout sur son passage ! Ce ne sont pas les quelques seconds rôles sans relief (Stormare c’est une coquille vide par exemple) qui vont sauver quoi que ce soit à ce casting plutôt correct sur le papier, et qui à l’écran ne fonctionne pas du tout. Même l’interaction entre Hopkins et Rock semble bidon et pas crédible pour un sou.
Le scénario n’est malheureusement pas meilleur. L’histoire est totalement quelconque (une bombe atomique, on sauve le monde…), et le mélange humour-action ne fonctionne pas ici. On ne rigole jamais, et le souci c’est que compte tenu des répliques ridicules et du jeu d’acteur dépassé de Rock, on ne peut pas non plus prendre Bad Company au sérieux. Du coup ce film ne contentera pas grand monde, et surtout pas ceux qui espère un divertissement réellement à la hauteur. En effet, si l’on ne s’ennuie pas franchement grâce à un rythme plutôt correct, il n’y a pour autant pas de spectacle.
Bad Company réussit l’exploit de ne distiller pratiquement aucune vraie scène d’action digne de ce nom. Je ne sais pas où les critiques presses ont vu des explosions, il n’y a rien dans ce métrage. Quelques coups de feu, une course poursuite bien tiédasse, mais niveau action Bad Company ne remplit certainement pas le contrat, et la présence d’un Schumacher très mou n’y change rien. Décevant d’ailleurs, Schumacher semble ne pas être concerné par ce produit qu’il emballe sans apporter la moindre attention. De la même manière, côté photographie le film a une allure assez luxueuse de blockbuster, mais c’est très quelconque, et ça ne se démarque jamais de la concurrence.
Finalement, Bad Company que j’imaginais être au moins un métrage d’action punchie à défaut d’être mémorable n’est rien de plus qu’une production luxueuse hautement oubliable tant elle accumule les ratages. Le pire de tous restera quand même ce Chris Rock affligeant qui n’aurait pas dû tenter cette immersion dans un registre qui ne lui va pas du tout. 1
Un mot décrit ce bad compagny : ennui. Je me Suis ennuyée en voyant ce film avec un goût de déjà vu et bien trop long.
L'histoire est déjà écrite des le premier quart d'heure et tellement prévisible. La première partie est plutôt prometteuse avec un scénario qui aurait pu être original mais le film s'essouffle vite en tombant dans le cliché américain : un pauvre type qui devient hero avec l'aide d'un mentors qui tout autre qu'anthony hospskins. ... Ce rôle lui va très mal on y croit pas une seconde.
L'humour est présent mais pas spécialement bon .. bref film rébarbatif ennuyeux et prévisible avec des méchants ridicules. Quasi un navet mais peut se regarder de justesse. Beaucoup trop cliché.
L'histoire est déjà écrite des le premier quart d'heure et tellement prévisible. La première partie est plutôt prometteuse avec un scénario qui aurait pu être original mais le film s'essouffle vite en tombant dans le cliché américain : un pauvre type qui devient hero avec l'aide d'un mentors qui tout autre qu'anthony hospskins. ... Ce rôle lui va très mal on y croit pas une seconde.
L'humour est présent mais pas spécialement bon .. bref film rébarbatif ennuyeux et prévisible avec des méchants ridicules. Quasi un navet mais peut se regarder de justesse. Beaucoup trop cliché.
Une bonne série B, sans fioritures mais efficace, basée sur le tandem Chris Rock / Anthony Hopkins. Alors que le premier cabotine à souhait, le second semble parfois à bout de souffle. Si l'ensemble est plaisant, le scénario et la mise en scène ne regorgent pas de fantaisies.
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