Ou quand les ricains s’essaient aux films de voyages temporels, style les Visiteurs. Sauf que pour ça il ne faut pas prendre Martin Lawrence, trop porté sur le black powa… encore plus après le succès de Bad boys et Big mamma. Du coup on se retrouve avec un film limite à son effigie, ou en tout cas où la part belle lui est faite. La preuve ? Citez-moi un autre acteur du film… Voilà personne n’y arrive vraiment, tout au plus on donne le vieux de Full monty, bravo. Donc Martin bouffe la feuille, mais pour quel résultat ? Ben là encore pas du bon, si au moins il jouait bien… mais non, il en fait trop. Déjà les films US aiment en mettre des tonnes, mais là c’est de l’exagération à tous les étages, et ça ne semble pas gêner.
Pour le reste c’est du même acabit : une histoire juste pour justifier les pitreries, elle ne se tient pas mais c’est pas grave, toujours le thème de la rédemption (pour le chevalier ivre) rabâché au point d’user, une trame trop connue, une musique qui essaie de coller à l’époque mais n’y arrive pas (quand c’est pas la chanson du héros), des FX juste passables, des décors pourris, des costumes trop beaux par rapport à la réalité, des dialogues qui se veulent comiques mais n’y arrivent pas, un jeu d’acteur qui en fait trop sans passer par le côté bon, un rythme décousu et des longueurs incompréhensibles (certaines scènes n’’ayant aucune raison d’être)
En gros une comédie ricaine sur fond de Moyen Age, avec une omniprésence de Martin Lawrence, et un film qui lui est entièrement dédié. Le thème est sympa mais n’est pas bien exploité, donnant une comédie pas marrante, voir irritante de boursouflure d’ego de l’acteur principal qui est plus souvent à l’écran qu’un Tom Cruise.