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    La Revanche des Crevettes Pailletées
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Revanche des Crevettes Pailletées" et de son tournage !

    Un succès et une suite

    Sorti en mai 2019, Les Crevettes pailletées avait réalisé presque 600 000 entrées sur le sol français. Une suite a donc rapidement été mise en chantier, toujours écrite et réalisée par le duo Cédric Le Gallo et Maxime Govare. Le premier se rappelle :

    "Nous n’étions qu’au début de l’exploitation en salle des « Crevettes Pailletées » quand une suite a été évoquée. Pour moi, il était encore trop tôt. J’avais besoin de dire au revoir aux personnages avant de pouvoir les retrouver."

    "Maxime Govare et Romain Choay, notre co-scénariste, eux, ont tout de suite été emballés par l’idée. Ce qui m’a vraiment convaincu ? De me dire que même si les personnages LGBT ont plus de visibilité aujourd’hui en fiction, je ne pouvais pas refuser le tapis rouge qu’Universal nous déroulait."

    "Nous avions carte blanche pour écrire absolument tout ce qu’on voulait, pour aborder des thématiques de société fortes et pour en dire plus sur nos personnages. Il y avait encore tellement de choses à raconter, de combats à mener."

    Tournage en Ukraine

    Cédric Le Gallo et Maxime Govare ont tourné les scènes se déroulant en Russie en Ukraine, qui a fait partie de l’URSS : "Les bâtiments, l’architecture, la langue, apportent une vraie véracité au film qui s’est tourné entre Kiev et Lviv, à la frontière avec les Carpates. Nous avons reçu un accueil chaleureux là-bas, les équipes et comédiens castés sur place étaient vraiment excellents. Mais ce fut un tournage particulièrement éprouvant", expliquent les réalisateurs.

    Tournage dans le froid

    La Revanche des Crevettes Pailletées comporte moins de scène d'eau que son prédécesseur. En revanche, le froid a constitué l'une des difficultés principales du tournage. Cédric Le Gallo se souvient : "Tout était compliqué, surtout que nous avions beaucoup de scènes d’extérieur, souvent de nuit par moins 20 degrés. Et la météo a été très capricieuse !"

    "Quand on est arrivés à Kiev, il faisait froid mais il ne neigeait pas et nous avions vraiment besoin de la neige pour donner cette impression de terre lointaine. Nous passions nos journées à guetter les chaînes météo, à refaire tout le plan de travail. Puis le miracle est arrivé et nous avons pu commencer à tourner !"

    Nouveau venu !

    Bilal El Atreby, qui incarne Selim, un jeune joueur de water-polo d’une très bonne équipe de banlieue qu’entraîne Mathias, a rejoint la joyeuse bande. Cédric Le Gallo raconte : "A travers ce personnage, nous avons voulu aborder le sujet de l’homophobie en banlieue. Bilal est un acteur peu connu mais qui, je pense, va devenir une immense star. Malgré son jeune âge, c’est quelqu’un de très précis, précieux et travailleur. L’apprentissage du water-polo n’a pas été évident pour lui mais finalement, il s’est très bien débrouillé. C’est moi qui l’ai entraîné dans la piscine de l’hôtel en Ukraine. Il m’a pris pour un joueur incroyable ! (Rires)"

    COVID-19

    L'Ukraine n'ayant pas été confinée, Cédric Le Gallo et Maxime Govare ont pu tourner dans des lieux publics. Toutefois, beaucoup d'acteurs ont progressivement attrapé le virus. Les metteurs en scène ont donc dû interrompre le tournage pendant un mois. Ils précisent :

    "Autre facteur de stress : les séquences des Gay Games que nous devions tourner au Japon. Nous y avons cru jusqu’au bout, nous avons repoussé, repoussé et repoussé encore. Six mois après la fin du tournage, nous avons finalement décidé de tourner en France car les contraintes de quarantaine étaient beaucoup trop compliquées. Cela reste un grand regret pour toute l’équipe."

    Côté bande-originale

    Pour une grande partie de la bande-originale, Cédric Le Gallo et Maxime Govare ont fait appel au même compositeur que pour le premier volet, Thomas Couzinier, mais aussi au DJ Yuksek. "Nous voulions prendre un autre virage. Entre le folklore russe et la musique électronique, il s’agissait de trouver un juste équilibre entre un voyage quasi temporel, et une réalité moderne". Ils ajoutent au sujet du reste de la musique du long métrage :

    "La musique fait partie de l’ADN « Crevettes », tout comme le spectacle, le show, la chorégraphie, le déguisement... L’ouverture du film en costumes de Sailor Moon, sur du Britney Spears ? Je l’ai vécue avec mes vraies Crevettes ! C’est une équipe de sport qui reste festive. A travers les chansons, nous racontons aussi des émotions. Il a fallu également trouver un digne successeur à « Holding out for a hero » de Bonnie Tyler..."

    Références variées

    Le Dictateur (1940) a été l’une des influences de Cédric Le Gallo et Maxime Govare : "L'histoire de ce barbier juif qui se met à jouer un dictateur. Sans dévoiler toutes les trames de La Revanche des Crevettes Pailletées, il y a cette espèce de mise en abyme à la fois dramatique et comique, c’est la mascarade, se faire passer pour un autre, mentir et se déguiser".

    Les réalisateurs se sont aussi basés sur un certain nombre de films qui ont réussi le passage du deuxième volet, comme Les Bronzés font du ski et La Vérité si je mens ! 2. "Pour faire évoluer le personnage de Mathias, nous avons même pensé à Terminator 2 ! Dans le premier volet, Arnold Schwarzenegger est l’ennemi. Dans le second, il devient l’allié", notent-ils.

    Une comédie engagée

    Cédric Le Gallo et Maxime Govare ont voulu concevoir une comédie qui s’inscrive dans le monde actuel et qui défende des idées sans faire de prosélytisme. Le second développe : "Pour moi, il y a un côté noble à ce genre quand il revêt une dimension sociale."

    "C’était notre envie sur ce film-là et sur la franchise en général. Le premier film se terminait par la mort d’un des personnages principaux : on s’est donc dit que notre public était prêt à nous suivre, qu’il était suffisamment attaché aux Crevettes pour que nous puissions le faire rire mais aussi l’emmener vers quelque chose de plus sombre."

    "On a parlé de l’homophobie dans le sport dans le premier film. Pour le second, nous avons voulu parler de l’homophobie sous toutes ses formes. Il était important aussi pour nous d’évoquer le sujet de l’homophobie en banlieue à travers le personnage de Selim."

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