Après le film d’horreur (Ils) et la comédie romantique (20 ans d’écart), entre autres, David Moreau signe un film d’aventure avec King. Une envie qu’il avait depuis longtemps et qui s’est concrétisée grâce à la proposition des producteurs Didar Domehri et Laurent Baudens. Coïncidence : le réalisateur s’intéressait au même moment à l’adaptation d’un documentaire sur Christian Le Lion, un lionceau acheté dans un magasin de luxe par deux amis dans le Londres des années 60.
« J’ai nourri le tout de mes souvenirs de spectateur-enfant des années 80 : Joe Dante, Spielberg, Donner, Badham... des histoires de gosses qui, dans un environnement normal, avec leurs problèmes du quotidien, leur réalité, vont se retrouver confrontés à un événement extraordinaire », confie le réalisateur. « Néanmoins, j’ai toujours regretté que ces histoires ne plongent par leurs racines dans ma réalité à moi, et ma réalité, ce n’était pas Phoenix ou Los Angeles mais le Val d’Oise ! »
Contrairement à la plupart des films mettant en scène un animal sauvage, King ne cherche pas le réalisme à tout prix et privilégie les péripéties. Le bien-être animal et la sécurité étant une priorité pour l’équipe du film, il était hors de question de tourner certaines séquences avec un vrai lionceau. L’équipe du film s’est donc attelée à travailler sur une modélisation de lionceau avec la société de VFX Mathematics. La plupart des séquences utilisent ce lion virtuel.
Un véritable lionceau a été utilisé sur certains gros plans et interactions avec le personnage d’Inès. Les quelques jours de tournage avec l’animal ont été singuliers, comme le raconte David Moreau : « Lorsque King arrivait sur le plateau, c’était comme tourner avec une star hollywoodienne. Je me souviens qu’à chaque fois qu'il arrivait sur le plateau, l’ambiance était quasi religieuse, avec uniquement les membres essentiels de l’équipe. Vous savez, même si cet animal était encore jeune, c’est quand même très impressionnant un lion ! »