Joe Carnahan nous a habitué à une grande irrégularité. La médiocrité avec le "Territoire des Loups", ou le très bon avec "Stretch", ou " Mi$e à prix". Avec "Cop Shop", le réalisateur américain nous place dans l'excellence. Cette excellence ne tient pas à la grande originalité du scénario. Elle relève non seulement de la très bonne mise en scène, mais aussi à l'exceptionnelle prestation des acteurs. Si Grillo, et Butler sont égaux à eux-mêmes, Alexis Louder, leur tient la dragée haute. Quant aux seconds rôles, ils sont absolument parfaits. Ajouté à tout cela, la qualité des dialogues, on a toutes les recettes de la réussite.
Ce film m'a beaucoup plu, il tient en haleine, les acteurs sont excellents. Je ne comprends pas les avis négatifs. Pour moi c'est une réussite. Il y a juste un souci, je n'ai pas compris la fin ?
Un petit thriller en mode huis clos dans une prison !! Les intérêts sont plutôt flou et les enjeux pas vraiment très clairs !! Gerard Butler et Frank Grillo font le minimum ...
C’est un classique du film à flicaille : un gangster enfermé dans un petit commissariat paumé attend de voir débarquer ses collègues pour le sortir de taule (ou pour l’éliminer, ça dépend si c’est un bavard ou pas : ici, c’est un bavard)…sauf que parmi tous les flics lourdauds du patelin pas vraiment aptes à affronter pareille situation, il y a toujours un badass mal embouché, qui fait du maintien en détention du criminel une question de principe. Et ce badass, c’est….ah ben non, tiens, c’est pas Gerard Butler - lui, il joue le rôle d’un des méchants envoyés pour ne laisser aucun témoin - mais Alexis Louder, actrice peu connue ayant surtout des séries à son actif. A part cette petite spécificité, Copshop n'a pas énormément d’arguments à faire valoir. Il est signé Joe Carnahan, solide artisan de série B à qui on peut faire confiance pour tirer le meilleur parti d’un budget limité : ‘Copshop’ est donc exempt de véritables faiblesses ou de gros défauts rédhibitoires, tout comme il est exempt de véritables moments de folie ou de ces scènes iconiques qui permettent souvent aux petites productions comme lui de transcender leur nature.
On ne va pas s'attarder ici, le casting sur papier est intéressant, c'est tout. Le reste est long, long. Filmer un presque huis clos est casse gueule et peu y arrivent. Les personnages secondaires ont tous des réactions tellement débiles que ça sort du film. Les personnages principaux ont l'air de s'en foutre, Gerald Butler en tête. L'héroïne est quand à elle tellement caricaturale. Le réal a du lui dire de faire une tête Badass, du coup elle fronce les sourcils et voila. Le reste est vide, la faute à un scénario creux et oubliable. Circulez, y'a rien à voir.
Gerard Butler n’est pas habitué au film fin, mais là, non seulement c’est bas de gamme mais en plus il n’est pas l’acteur principal ! Copshop est donc un énième film de plateforme, promu en tête de gondole par la présence d’un acteur bankable mais dont le rendu est assez pauvre. Copshop aurait pu être une version américaine du français Nid de guêpes, mais non, il s’agit à la fois d’une comédie et d’un film de flingue pour ce qui ressemble à une parodie, avec ses personnages aux traits exagérés. L’histoire se déroule à Gun Creek, rien que cette information donne la tonalité du film.
La musique du film est celle d'un film d'horreur, pour appuyer la tension permanente que véhiculent les drames du film: Franck Grillo qui essaie de convaincre la flic que l'autre prisonnier est un tueur, un flic ripou qui essaie de faire rentrer un deuxième tueur (superbe prestation de Toby Huss dans un personnage de psychopathe rigolo), la stratégie de Gerard Butler, l'autre tueur professionnel, pour approcher Frank Grillo. Joe Carnahan est en forme et revient avec un film policier avec unité de lieu et de temps, où un arnaqueur (Frank Grillo, très bon) et un tueur professionnel (Gerard Butler) payé pour le tuer se retrouvent en cellule d'un petit commissariat, le premier pour échapper à ses poursuivants et au tueur, le second pour approcher sa cible. Le commissariat est occupé par des flics ripoux, fainéants et une flic (Alexis Louder, impressionnante), qui aura un rôle clé pour le film. C'est le principal intérêt du film, Alexis Louder absorbe les plans où elle apparait. Polar avec une musique inspirée des années 70 où la qualité des acteurs et les profils des personnages pas du tout bâclés permettent de construire un huis clos tendu: même si certaines progressions sont prévisibles, la progression dramatique toujours tendue permet de maintenir et capter l'intérêt du spectateur. Cette progression dramatique est la même trame que le Assaut, 1976, de John Carpenter (qui lui était très inspiré de Rio Bravo, 1959, de Howard Hawks). Gerard Butler et Frank Grillo sont au sommet de leur performance. Joe Carnahan fini son film avec un split screen tellement années 70 avec une chanson qui elle est post moderne, où les deux personnages qui restent foncent vers un futur où ils vont se retrouver. Le film a-t-il était pensé avec une suite ? Cela ne nous gênerait pas.
Franck Grillo et Gérard Butler, on sent que ça va canarder. Et on n'est pas déçu sur cet aspect. Une fois les protagonistes enfermés dans le poste de Police, ça part dans tous les sens à la manière d'un Réservoir Dogs en moins verbeux et surtout moins réussi. L'arrivée vers la moitié du film d'un psychopathe haut en couleur alias Anthony Lamb superbement interprété par Toby Huss donne une superbe dimension au film, entre action et second degré. Une réussite même si le scénario tient sur un coin de table.
Le film ne laissera aucun souvenir impérissable, mais le film est originale, et il y a sans cesse des rebondissements , sur un rythme complétement déjanté, seul la fin est un peu ridicule mais ce film donne envie de dépasser la curiosité
Le début est plutôt bon, grâce notamment à des personnages hauts en couleurs comme l'arnaqueur au chignon improbable qui se fait arrêter volontairement croyant se sauver, le tueur à gage qui se fait passer pour poivrot, la fliquette qui joue avec sa nouvelle arme en duel avec son collègue, le chef de poste aigri et gueulard, jusqu'à l'arriver d'un psychopathe comme cerise sur le gâteau. La montée en puissance se fait logiquement et avec un véritable enthousiasme mais les invraisemblances et les incohérences s'accélèrent au même rythme et s'accumulent pour parasiter un final qui se devait être un feu d'artifice. sans compter des effets pyrotechniques hideux en images de synthèse ! Des défauts et des maladresses qui finissent par nous faire souffler de déception. Néanmoins, dans le genre ça reste un divertissement plutôt efficace, avec un léger humour absurde, un chouïa de dérision, un face à face Butler/Grillo savoureux et surtout une magnifique révélation avec une Alexis Louder qui vole la vedette et porte le film. Carnahan est à des années-lumière de "Narc" mais on prend quand même... Site : Selenie
Copshop est un huis clos thriller bien ficelé...pas mal de rebondissements et de retour de situations..Gerald Butler est très bien en tueur chasseur de primes..l'histoire est un peu toutefois confuse...y a un décalage avec certain jeux des acteurs secondaires.. Bref intéressant et a voir si on a rien à se mettre sous les dents..
Ambiance huit-clos interréssante pour ce petit film sans prétention. Il n'a rien d'extraordinaire mais il divertit. Bien aimé l'idée paradoxale de qui est bon, qui est méchant.
Joe Carnahan, embauché par les copains. Le metteur en scène continu son intrusion dans la série B commanditée par Amazon, qui étoffe ainsi son catalogue avec des réal aux noms porteurs. Un casting qui a une sacrée allure à commencer par Alexis Louder qui s'impose immédiatement auprès des autres. Ça commence sur un titre dégueulasse et un étalonnage extérieur bien crade. Ça se poursuit sur un huis-clos peu divertissant. Mais on en retiendra malgré tout cette forte présence féminine dans des scènes très dédiées et explosives.