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benitoberlon
56 abonnés
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3,5
Publiée le 23 novembre 2021
Le film met un peu de temps à démarrer, le temps d'installer tous les personnages, puis une fois tout bien en place, tout s'enchaine jusqu'à une deuxième partie de film assez fun et déjantée ou ça canarde à tout va. On a là une tripotée de personnage, haut en couleur, et un casting plutôt cool. Un film à l'ancienne, qui nous fait penser à beaucoup d'autres, mais qui se regarde avec grand plaisir : une très bonne surprise!
Franck Grillo et Gérard Butler, on sent que ça va canarder. Et on n'est pas déçu sur cet aspect. Une fois les protagonistes enfermés dans le poste de Police, ça part dans tous les sens à la manière d'un Réservoir Dogs en moins verbeux et surtout moins réussi. L'arrivée vers la moitié du film d'un psychopathe haut en couleur alias Anthony Lamb superbement interprété par Toby Huss donne une superbe dimension au film, entre action et second degré. Une réussite même si le scénario tient sur un coin de table.
Rien qu’à la vue de l’affiche, « Copshop » fleure bon le vieux polar et/ou le vieux film d’action des années 70 et 80. Et dès le début du film cela se confirme : de la typographie du générique en passant par l’ambiance visuelle et sonore, tout y est. Cet aspect nostalgique sympathique enrobe cette série B du samedi soir honnête mais complètement anecdotique et oubliable. Lorsqu’elle se termine et qu’on se rappelle que cet objet cinématographique quelconque a été mis en scène par Joe Carnahan, on se dit que ce dernier devrait se reprendre tant le niveau qualitatif de ses films descend d’années en années. Rappelons que le monsieur est tout de même celui qu’on a découvert avec l’excellent polar musclé « Narc » puis avec le film d’action déjanté « Mise à prix ». Mais, ensuite, de son ratage de l’adaptation ciné de « L’Agence tous risques » à des séries B anonymes comme « Boss Level », il n’a pas vraiment transformé l’essai devenant un metteur en scène de produits de divertissement de série quelconques.
Et ce n’est pas ce « Copshop » qui va l’aider à remonter dans notre estime. Car même si on le prend comme un hommage à tout un pan du cinéma bis et musclé des décennies passées, il n’a vraiment rien d’extraordinaire et on est loin, très loin, de ce que Tarantino ou Matthew Vaughn peuvent ou auraient pu proposer sur ce créneau. Pourtant le script montrant un huis-clos dans un poste de police où plusieurs gangsters se font enfermer de plein gré pour exécuter un contrat aurait pu aboutir à un bon feu d’artifice d’action bourrine ou sur une bonne rigolade bourrée d’humour noir et de violence décomplexée. Mais non. On n’a ni l’un, ni l’autre et on est très loin de « Assaut sur le central 13 » et de son excellent remake concernant l’action sérieuse et premier degré ou même de « Mise à prix », du même réalisateur donc, pour l’action cartoonesque baignée dans la franche rigolade. De plus, le film est un peu long à l’allumage et la toute fin en énorme queue de poisson est quelque peu frustrante en plus de laisser des zones d’ombre. Forcément, ça n’aide pas vraiment à apprécier.
Néanmoins, « Copshop » se suit avec plaisir et sans ennui, le scénario contenant assez de rebondissements pour ne pas nous désintéresser. Mais que tout cela est banal, déjà-vu et vieillot (même si ce dernier aspect semble volontaire). Ce genre d’histoire on l’a déjà regardée mille fois et le principe de l’enfermement volontaire et du huis-clos carcéral qui dégénère n’est clairement pas optimisé ici. On se rattrape sur la découverte Alexis Louder, très crédible en petite fliquette respectueuse de la loi, et avec le second rôle du tueur à gages psychopathe joué par Toby Munn. Pas facile d’innover et de ne pas être ridicule dans ce type de composition et l’acteur s’en sort avec les honneurs, créant un personnage complètement barge aussi drôle qu’effrayant. Sinon c’est plutôt statique comme film d’action même si on est en quatre murs et il n’y a pas vraiment de séquences mémorables à ce niveau. Et que dire de Gérard Butler et Franck Grillo, dont les carrières se dirigent de plus vers des fins de filmographies à la Nicolas Cage ou Bruce Willis... Ici ils acceptent des rôles sans saveur où ils n’ont pas grand-chose à jouer. Bref, du divertissement du samedi soir pas désagréable mais totalement anodin et oubliable.
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Franchement, marre des inclusions BLM des dernières sorties Prime et Netflix ! Cette démago forcée en devient ridicule ! - 1 western afro - 1 film sur Santa dont la femme est afro... Et j'en passe des tonnes ! Je ne suis pas racialiste mais je n'aime pas le bourrage de crâne !
Le début est plutôt bon, grâce notamment à des personnages hauts en couleurs comme l'arnaqueur au chignon improbable qui se fait arrêter volontairement croyant se sauver, le tueur à gage qui se fait passer pour poivrot, la fliquette qui joue avec sa nouvelle arme en duel avec son collègue, le chef de poste aigri et gueulard, jusqu'à l'arriver d'un psychopathe comme cerise sur le gâteau. La montée en puissance se fait logiquement et avec un véritable enthousiasme mais les invraisemblances et les incohérences s'accélèrent au même rythme et s'accumulent pour parasiter un final qui se devait être un feu d'artifice. sans compter des effets pyrotechniques hideux en images de synthèse ! Des défauts et des maladresses qui finissent par nous faire souffler de déception. Néanmoins, dans le genre ça reste un divertissement plutôt efficace, avec un léger humour absurde, un chouïa de dérision, un face à face Butler/Grillo savoureux et surtout une magnifique révélation avec une Alexis Louder qui vole la vedette et porte le film. Carnahan est à des années-lumière de "Narc" mais on prend quand même... Site : Selenie
Gerard Butler n’est pas habitué au film fin, mais là, non seulement c’est bas de gamme mais en plus il n’est pas l’acteur principal ! Copshop est donc un énième film de plateforme, promu en tête de gondole par la présence d’un acteur bankable mais dont le rendu est assez pauvre. Copshop aurait pu être une version américaine du français Nid de guêpes, mais non, il s’agit à la fois d’une comédie et d’un film de flingue pour ce qui ressemble à une parodie, avec ses personnages aux traits exagérés. L’histoire se déroule à Gun Creek, rien que cette information donne la tonalité du film.
Autant j avais apprécié le conteste ´boss level' production / réalisation également Carnahan/Amazon autant ce Cop Shop qui revient à un divertissement référence au film des années 70 apparaît oubliable après son visionnage. Grillo et Buttler prennent ils également le chemin de Cage et Willis des productions sans saveurs ? Donc un film en huit clos qui malgré des rebondissements n arrivera pas à laisser un souvenir impérissable
Il y a le grand cinéma et puis il y a , à ne pas sous estimer, le bon « cinoche » et ce film appartient, à coup sûr, à cette catégorie. Mise en scène nerveuse et parfois déjantée, scénario qui tient la route. Belles interprétations des acteurs principaux, avec pour ma part une découverte, la jeune flic, Alexis Louder. Du bon cinéma de divertissement, certains sont, sur cette rubrique, assez condescendants, c’est dommage.
Quel meilleur endroit pour être protégé qu'un commissariat ? Teddy Murretto se dit qu'il n'y en a pas et s'en prend à une policière pour être mis derrière les barreaux. Cependant, il ne se doute pas que les personnes qu'il fuyait se moquent d'où il se trouve et sont bien décidées à venir le chercher pour lui régler son compte. On assiste donc à un huis clos qui est bien moins divertissant que je ne l'espérais. Il faut bien attendre 50 minutes pour qu'il se passe quelque chose, et même si l'arrivée de Toby Huss fait son petit effet, ce n'est que de courte durée. C'est le gros problème de ce "Copshop". Il y a de bons passages, mais encore plus de moments ennuyeux. On ne compte plus les temps morts et les dialogues sans intérêt. Joe Carnahan essaie de reprendre la formule magique de certains grands films avec ce récit parfois léger et décalé qui comprend quelques flashbacks pour resituer l'histoire, mais ça ne prend pas ou plutôt très rarement. Bref, un film qui n'est pas terrible malgré quelques bonnes scènes d'action qui sont bien trop rares.
Un film action assez décalé, des scènes improbables tout le long et un déroulé attendu sans grandes surprises (même aucune d'ailleurs). On s'attachera à quelques profils bien dans leurs rôles et des dialogues construits dans ce huis clos qui aurait mérité bien mieux. 2/5 ! (maxi pour moi).
Un petit thriller en mode huis clos dans une prison !! Les intérêts sont plutôt flou et les enjeux pas vraiment très clairs !! Gerard Butler et Frank Grillo font le minimum ...
Joe Carnahan nous a habitué à une grande irrégularité. La médiocrité avec le "Territoire des Loups", ou le très bon avec "Stretch", ou " Mi$e à prix". Avec "Cop Shop", le réalisateur américain nous place dans l'excellence. Cette excellence ne tient pas à la grande originalité du scénario. Elle relève non seulement de la très bonne mise en scène, mais aussi à l'exceptionnelle prestation des acteurs. Si Grillo, et Butler sont égaux à eux-mêmes, Alexis Louder, leur tient la dragée haute. Quant aux seconds rôles, ils sont absolument parfaits. Ajouté à tout cela, la qualité des dialogues, on a toutes les recettes de la réussite.
On ne va pas s'attarder ici, le casting sur papier est intéressant, c'est tout. Le reste est long, long. Filmer un presque huis clos est casse gueule et peu y arrivent. Les personnages secondaires ont tous des réactions tellement débiles que ça sort du film. Les personnages principaux ont l'air de s'en foutre, Gerald Butler en tête. L'héroïne est quand à elle tellement caricaturale. Le réal a du lui dire de faire une tête Badass, du coup elle fronce les sourcils et voila. Le reste est vide, la faute à un scénario creux et oubliable. Circulez, y'a rien à voir.