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    Fuis-moi je te suis
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    Kat's eyes
    Kat's eyes

    33 abonnés 358 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 avril 2023
    Le deuxième opus de ce diptyque en remet une couche sur la faiblesse de l'héroïne, la naïveté du héros et le chantage affectif à tous les étages. Malgré un happy end convenu, bien difficile de s'attacher à ces personnages irrationnels, si réalistes soient-ils.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mars 2023
    Une seconde partie qui poursuit un rodéo sentimental rocambolesque mais assez ennuyant et pas crédible. 1,75
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2022
    Une seconde partie à la "je t'aime moi non plus" qui comporte certes plus d'enjeux scénaristiques, mais qui aurait pu être franchement plus dynamique.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 632 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2022
    Tout simplement décevant. Un double film avec des titres inversés pouvait laisser entendre qu’entre les deux films, on aurait droit soit à un point de vue narratif différent soit à un inversement des rôles entre les deux protagonistes de cet amour impossible. Et bien qu’en partie, si on voit bien le garçon courir après la fille dans le premier film, on voit bien la fille chercher le garçon qui se révèle introuvable dans le second. Mais le récit est béatiquement linéaire et continue, comme dans le premier, à nous dévoiler au compte-gouttes les mystères entourant le personnage féminin. Pour un film qui se veut romanesque, c’est long, improbable et théâtral à outrance. Une fois compris, que rien d’original ne naitra de ce second opus, on s’ennuie. Les retournements de situation sont fictifs, l’émotion sur interprétée que l’on n’y croit guère ; une curieuse impression de regarder un soap nippon, ni mauvais. Le cinéma japonais, si riche par le passé, semble tourner en rond et se scléroser. Rien d’emballant, ni de nouveau.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2022
    Ce second volet confirme le format diptyque des deux épisodes, étroitement liés et qui souffre de sa structure sérielle, remodelée pour le grand écran. Kôji Fukada reprend donc là où il nous a laissé, sans temps mort, où le destin des personnages semble fuir ce fantasme dont on pouvait aspirer dans une première partie pleine de poésie et de réflexion. L’amour a ses failles et c’est de cette manière que le cinéaste continue à capter la détresse d’un homme et une femme, qui s’éloignent sans cesse afin de mieux se retrouver. Il n’est pas toujours évident de relancer cette machine, avec des enjeux qui grimpait à son sommet. Mais que l’on ne s’y trompe pas. Le jeu de séduction symétrique n’est pas équivalent dans la durée, mais dans ses nombreuses formes qui se diversifient dans les derniers instants. C’est un poil trop tard pour prétendre faire converser deux films, qui ne font que regarder dans le même sens depuis le début.

    Tsuji (Win Morisaki) vit dans une garçonnière au crochet de trois femmes, à différentes étapes de leur vie. L’âge ne compte plus et il faudra déterrer une bonne poignée de secrets avant de se prononcer sur la trajectoire de cet idéal masculin, qui existe pour protéger sa dulcinée. Ukiyo (Kaho Tsuchimura) est-elle l’une d’elles ou bien la seule pour qui il doit entièrement se dévouer ? C’est toujours la même question, dont la réponse sera évoquée dans un équilibre sincère en bout de course. Avant cela, c’est en territoire connu que le duo évolue, à la manière d’une provocation, suivie d’une excuse. Le schéma se répète avec insistance, malgré la portée symbolique de Ukiyo. Elle influence plus qu’elle ne le souhaite sur son entourage masculin, tantôt toxique, tantôt possessif. C’est dans l’ambiguïté entre la pitié et l’amour que le récit fascine, mais aussitôt la mèche allumée, une autre s’ajoute au paquet de feux d’artifices qui se prépare.

    Ce que l’on pouvait préalablement toucher, avec sensibilité, devient une affaire de redite, qui a tout pour plaire. Dommage que ce ne soit rectifier que dans la dernière demi-heure, qui prend du recul sur le rodéo sentimental qui a finalement poussé Tsuji à la fuite. C’est au tour de Ukiyo de prendre la place qu’elle mérite, dans un monde dont elle a tout à découvrir. Son élan, plein de maladresse séduit toujours, mais son entêtement reste fidèle au rôle qu’on lui associe, que ce soit au foyer ou au crochet d’un amant. Sa présence n’est ni salvatrice, ni réconfortante dans la mesure où elle émiette ses doutes dans le mauvais timing. On en veut pour preuve qu’elle ne sache pas qui elle est, car cette dernière ne parvient pas à se définir seule, mais uniquement à travers le regard d’un homme, qui la convoite ou qui la protège.

    « Fuis-moi je te suis » pourrait être une réponse à « Suis-moi je te fuis », mais la vérité est qu’il n’est que le prolongement d’une lecture qui s’éternise dans son cœur battant, où le jeune homme n’est pas à plaindre, bien au contraire. Les deux derniers chapitres qui composent l’intrigue constituent un retour de bâton inévitable pour le bienfaiteur et le spectateur qui croyait avoir toutes les cartes en main. Hélas, à ce jeu, Fukada répond par le désir, allié à une solitude encore plus forte. Cette dernière exploration campe toutefois sur la passivité d’une héroïne, pourtant insaisissable. En l’armant de ses plus grandes contradictions, il cherche ainsi à nous convaincre que la mélancolie qui la consume est la même qui anime son désir de chute dans le vide. Certains pourraient cependant ne pas la reconnaître, étant donné toutes les couches de complexité que l’on a superficiellement superposer au personnage, qui manque de s’envoler, à défaut de s’éveiller.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2022
    Le second volet de ce diptyque est fidèle à l’esprit du premier mais ne réussit pas toujours à susciter une adhésion totale, en raison d’un scénario répétitif et d’un rythme lent. Mais le métrage se laisse voir sans ennui. Le dernières vingt minutes sont même très réussies et l’ensemble garde une réelle cohérence.
    Sabine
    Sabine

    9 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2022
    J'ai découvert que ces deux films ("Suis-moi je te fuis" et "Fuis-moi je te suis") étaient la version cinématographique d'une série ("The Real Thing") en 10 épisodes, issue elle-même d'un manga. De mon point de vue l'histoire aurait gagné à être traitée en un seul film, plutôt qu'en deux. La redondance de certaines situations ne m'a rien apporté sinon un léger agacement (du genre : "oui j'ai compris..."). Ceci dit, je crois que le second film forme un élément cohérent qui pourrait se voir sans le premier et je l'ai trouvé beaucoup plus intéressant... Mais peu importe. Ce qui m'a surtout plu dans les deux films, c'est ce qu'ils nous montrent des relations hommes-femmes et de la société japonaise. Et j'ai beaucoup aimé les deux acteurs. Pas inoubliable, mais à voir, ne serait-ce que pour le dépaysement...
    Isabel I.
    Isabel I.

    40 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2022
    Une seule chronique car contrairement à ce que j'avais pensé ce ne sont pas deux films  mais bien un seul film en deux parties qui se suivent,  même s'il y a la volonté d'un effet miroir.
    Adaptation d'un manga "the real thing" ( Honki No Shirushi ) de Mochiru Hoshisato , qui dans un premier temps a donné lieu à une série TV de 10 épisodes.
    Un homme et 3 femmes,  il vit sans vouloir s'engager dans ses amours . Le destin le conduit à modifier sa  trajectoire de vie.
    Selon le chapitre un ou deux, la dynamique n'est plus là même et tant à inverser les rôles.
    Dans le premier,  le héros subit ou plus exactement il se laisse mener par la vie et  surtout celles de son entourage , les opportunités, les rencontres ;  il ne prend guère de décisions pour lui-même. Il veut aider et ce sont les autres qui l'amènent à avoir des aventures qui bousculent son existence.
    Dans le second, revirement, il cherche peu à peu à contrôler et provoque alors  plus de réactions chez les autres. Il n'est plus seulement celui qui suit . Conséquence de ses choix, il devient celui qu'on cherche et qui doit être sauvé. 
    Ce double  film serait  à mettre en lien avec la culture japonaise pour avoir les clefs d' une meilleure compréhension et cela m'a manqué. Les relations hommes-femmes en particulier... quelle place la femme a t-elle dans cette société japonaise très formatée ? Des thématiques qui donnent à réfléchir.
    L'histoire est assez lente, un peu décousue , il faut suivre ces personnages et accepter leur rythme.  Ne vous laissez pas décourager  par ces deux films quelque peu déroutants qui ne sont pas vraiment représentatifs de la qualité de  l' œuvre  de ce réalisateur et  je vous conseille de découvrir  "Hospitalité" sorti en mai 2021 mais créé en 2010, plus original plus amusant plus rythmé et que j'avais beaucoup plus aimé.
    Ici ce diptyque aurait pu n'être qu'un seul long métrage plus condensé pour donner plus de rythme et de densité au propos .  Peut-être l'idée était elle de respecter l'oeuvre originale du  Manga et du concept télévisuel mais est ce possible pour le format cinéma sans ennuyer le spectateur ?
    Goéland
    Goéland

    27 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2022
    Cette suite de « Suis-moi je te fuis » est tout aussi réjouissante que le premier épisode. Le jeu de chat et souris amoureux connait des variations mais la tension narrative ne s’atténue pas. On continue de circuler dans le Tokyo du quotidien et l’on va sur des quais du port pour des plans magnifiques. Le charme des deux acteurs principaux ne se dément pas, on adhère sans réserve à cette belle histoire par moment jubilatoire.
    tixou0
    tixou0

    709 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2022
    Un 2e volet largement décevant, semble-t-il - au moins durant la moitié du temps (une grosse heure sur deux). Avec de nombreux "ventres mous", ce faisant. Regain d'intérêt quand "Il" se met à fuir, et que "Elle", à défaut de pouvoir le "suivre", sait savoir compter sur son obstination, méthodique - un coup de pouce (tarifé) n'étant pas interdit... Le fond de l'affaire est un drame finalement bovaryste dans ses prémices (peut-on apprécier, rétrospectivement), mâtiné de suffisamment de fatalisme extrême-oriental, pour constituer un cocktail scénaristique appréciable, à défaut d'être enthousiasmant !
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    232 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 mai 2022
    Comme on pouvait le craindre, la seconde partie est aussi indigeste que la première. C’est la même mécanique, avec des personnages toujours pas attachants. Si on a l’avantage dans ce second film d’entrer directement dans le film puisque l’on connaît déjà les personnages, on a aussi malheureusement déjà le premier dans les pattes… et on ne veut qu’une chose, que ce calvaire s’arrête.
    octopus_fr2002
    octopus_fr2002

    79 abonnés 159 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2022
    J'ai beaucoup aimé le cinéma japonais mais là, si j'ai à peu près apprécié La première partie, je dois dire sur je me suis bien ennuyée dans la deuxième. C'est long et répétitif. Qui peut s'intéresser à cette folle hystérique ? Et à ce nigaud au grand cœur ?
    Arthus27
    Arthus27

    97 abonnés 568 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2022
    Deuxième volet d'un diptyque (avec "Suis-moi je te fuis"). Encore plus que pour le premier volet, les personnages nous apparaissent insupportables. Seul le dernier quart du film parvient à nous proposer des enjeux intéressants et réalistes, alors que le personnage de Ukiyo semble être devenu miraculeusement sain d'esprit.
    Mais il intervient après + d'une heure 30 indigestes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 mai 2022
    Si la première partie du dyptique (Suis-moi je te fuis) était intéressante, la seconde (Fuis-moi je te suis) est, elle, passionnante. Le caractère d’Ukyo y est fort bien dessiné, le personnage s’avérant beaucoup plus complexe que ce que l’on aurait pu croire initialement. De manipulatrice dénuée de sentiment véritablement profond vis-à-vis de Tsuji, on la découvre jeune femme indécise, incertaine, rongée par la culpabilité et la peur de faire mal à l’autre. Et, hasard de la vie, l’autre est et a été multiple. La pitié pour l’un, l’amour ou ce qu’elle imagine comme tel s’il existe réellement pour l’autre, qu’est-ce qui va prendre le pas chez elle, qu’est-ce qui va lui révéler ce qu’elle désire au plus profond d’elle-même Elle réussit finalement à faire un choix fort, passant au-dessus d’une n-ième tentative de chantage. Mais tout ne sera pas résolu et son destin tracé pour autant, son indécision ayant fini par décourager et par faire fuir celui que, nous, spectateurs, pensons d’évidence lui être destiné. Le retrouvera-t-elle, réussira-t-elle à la convaincre de la certitude de ses sentiments ?

    Fukada nous raconte probablement une fable. Une fable sur l’incommunicabilité profonde des êtres, sur l’asymétrie, au moins temporelle, des sentiments au sein du couple. Mais tout cela n’est au final pas si grave, nous dit-il. Les oscillations de nos états d’âmes, bien illustrées par les titres en miroir des deux épisodes, délimitent au final un bassin d’attraction beaucoup plus large, et donc plus solide, dans l’espace de nos sentiments, que ne serait un point unique et stationnaire dans un absolu infini, un amour idéal, éternel et inatteignable parce que trop parfait.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mai 2022
    Tsuji est, comme beaucoup de jeunes cadres japonais, au début de sa vie professionnelle. Il loge dans un appartement minuscule dont la seule originalité est son bruyant aquarium. Il travaille dans une PME qui vend des jouets et des feux d’artifice. Il y entretient, en violation du règlement intérieur qui les interdit, deux relations amoureuses parallèles avec deux collègues : Minako, une jeune employée frivole, et Hosokawa, la contremaitre, plus âgée et plus mature. Mais c’est de Ukiyo qu’il tombera amoureux après l’avoir rencontrée un soir dans des circonstances exceptionnelles : il lui sauve la vie en dépannant sa voiture bloquée sur un passage à niveau.
    Ukiyo se révèle vite une femme profondément instable, vivant dans la précarité, couverte de dettes et cachant un lourd passé. Pour la conquérir, Tsuji doit avaler bien des couleuvres jusqu’à la racheter à des yakuzas qui allaient la mettre sur le trottoir.

    "Suis-moi je te fuis" et "Fuis-moi je te suis" est l’adaptation d’une série télévisée en dix épisodes. Elle est diffusée en salles sous la forme de deux films de près de deux heures chacun (sortis à une semaine d’intervalle alors que leur visionnage d’une seule traite est conseillé). Leur titre chiasmatique [le mot pédant du jour !] laisse augurer une structure en miroir : on imagine volontiers qu’après avoir vu Tsuji courir après Ukiyo, les rôles se renverseront dans la seconde partie. Ce n’est qu’en partie vrai. Une autre fausse piste : on avait imaginé que les mêmes événements, vus par les yeux de Tsuji prennent, à travers les yeux de Ukiyo, une toute autre signification dans la seconde partie. Cette piste là n’est pas utilisée : la structure du récit est globalement linéaire, qui révèle peu à peu les pans du mystérieux passé de son héroïne.

    Après quatre heures de films, on sort frustré et déçu. On n’a pas vu l’ombre de la « fresque romanesque » promise par la publicité. Au contraire, on a dû ingurgiter une longue romance sirupeuse qui, lorsque la panne sèche menace, introduit un nouveau personnage : un yakuza philosophe, un mari trompé, un ancien amant désespéré….

    Le cinéma japonais est peut-être l’un des plus riches au monde. L’an dernier encore, "Drive my Car" recevait un accueil critique et public enthousiaste, ratait de peu la Palme d’Or et emportait l’Oscar du meilleur film international. Pour autant, ce qu’on en voit aujourd’hui en France ("The Housewife", "Contes du hasard et autres fantaisies", "Aristocrats"….) est au mieux très répétitif, au pire de plus en plus décevant.
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