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Marc L.
46 abonnés
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3,5
Publiée le 12 octobre 2023
J’ai raté ‘La vérité’, le film qu’il a tourné en France en 2019 avec un casting franco-américain, mais je peux me rattraper sur ces ‘Bonnes étoiles’, tournées en Corée avec un casting coréen. Si l’environnement de tournage de ces deux films fut sans doute quelque peu inhabituel pour Kore-Eda, la nature profonde de son cinéma n’en a pas été affectée: il s’agit toujours d’histoires de famille, pas les familles de sang mais les familles bricolées, “de récupération”, comme dans le film “Une affaire de famille” d’ailleurs, celles qu’on se crée petit à petit au fil de l’existence. Cette fois, il est question de deux trafiquants à la petite semaine, qui récupèrent les nourrissons abandonnés dans les fameuses “Baby-boxes” et les revendent à des familles pour qui le processus d’adoption présente des difficultés…et qui vont se retrouver à la fois flanqués de la mère biologique du bébé, qui souhaite assister aux tractations et récupérer sa part du prix de vente, et traqués par deux fliquettes qui ne peuvent les arrêter que si elles les prennent sur le fait. Ce voyage un brin absurde est parsemé de discrètes touches d’humour et gagne en émotion (contenue, forcément) à mesure que de nouvelles clés de compréhension viennent s’y ajouter. C’est que l’harmonie, le besoin de pouvoir compter sur et pour quelqu’un d’autre, n’a que faire des jugements de la société ni de savoir si elle obéit à une quelconque normalité. Kore-Eda brode visiblement toujours sur le même thème mais il le fait avec tant de tact et de délicatesse que je me suis laissé séduire une fois de plus.
Comment vous dire que c'est l'un des plus beaux films que j'ai jamais vu alors que ça parle de la vente d'un bébé. On suit un groupe composé de la maman qui a abandonné son bébé et de deux vendeurs de bébé plus le bébé à travers la Corée tout en découvrant l'histoire de chacun à mesure qu'on avance dans le film. Film très humain qui vous fera sortir les mouchoirs. Petit plus : y'a ma femme IU comme actrice principale (très grande chanteuse aussi)
Kore-eda s'appuie à nouveau sur un thème qui lui est cher: la famille. Comme trop souvent chez le nippon, il en résulte un long-métrage pas abouti, à la narration brouillonne, pauvrement structurée et peu rythmée. L'intrigue s'enlise rapidement sans jamais réussir à s'appuyer sur des ressorts dramatiques intéressants et les personnages, en roue libre, n'emportent jamais l'adhésion.
nouveau drame familial pour korê eda qui s interroge à nouveau sur les rapports de l enfance. son mérite, d avoir choisi une forme de légèreté pour un problème grave, sa limite son scénario inutilement compliqué. difficile d éprouver de l empathie pour des trafiquants d enfants. côté casting, le prix d interprétation à Cannes se comprend tant l acteur coréen charismatique à souhait apporte énormément au film.
Après la France (La vérité, complètement raté), le japonais Hirokazu Kore-eda pose ses valises en Corée du Sud. Pour quelque chose de nettement plus réussi. Une mise en scène agréable pour un scénario touchant, parfois dur mais souvent très drôle. Beaucoup de poésie aussi qui nous offre quelques scènes magnifiques. Belle interprétation d’ensemble avec notamment Doona Bae, déjà dans le rôle d’une policière avant About Kim Sohee, et Song Kang-Ho (Parasite), prix d’interprétation masculine à Cannes l’an passé pour ce rôle. Un joli film donc, pour un réalisateur qui remonte en flèche dans mon estime. Une belle surprise.
Film qui d'abord m'a appris qu'a l'instar des portes des églises d'antan il existe en Corée des lieux dédiés aux abandons d'enfants où les parents peuvent déposer incognito l'enfant a abandonné. Le film bascule dans la comédie quand l'enfant est volé par des trafiquants d'enfants se proposant de réaliser une bonne affaire en lui trouvant une famille d'accueil.
Mais, on peut être trafiquant et avoir des principes et chercher la meilleure famille d’accueil. Et au travers de leur pérégrinations un excellent moment.
Vu ce film en V.O sous-titré en anglais. Pas simple de tout suivre et de comprendre les finesses de certains dialogues. Néanmoins le film est agréable. L'acteur principal à reçu le prix d'interprétation à Cannes, on se demande bien pourquoi. Il était bien meilleur dans Parasite.
Pas top, de tous les films de Song Kang Ho c’est ptet le plus chiant. C’est long le film se perd, j’ai eu bea de mal avec le personnage de la jeune mère par rapport à son enfant..…
Sous une nuit pluvieuse, une jeune femme abandonne son enfant au pied d’une « boîte à bébés ». Deux hommes, pour laisser une chance à cet enfant d’être adopté, le recueillent et vont lui chercher une famille de manière illégale. Ici commence une aventure pour trouver une famille à cet enfant, alors même que chacun tente d’échapper aux failles de leur propre vie familiale.
Ce film est un voyage que nous offre Kore-eda. Un voyage à travers les difficultés de la parenté, mais aussi un voyage à travers la Corée, qui nous dépayse pendant tout le récit. L’esthétique du film est très jolie, avec des cadrages toujours très justes et subtils, ce qui donne un ensemble très doux et agréable. Cette esthétique offre un beau contraste avec la dure réalité dont il est réellement question. En même temps que d’être une belle aventure familiale, Les Bonnes Étoiles est rempli d’idées et nous questionne, parfois inconsciemment : l’avortement est-il préférable à l’abandon ? Peut-il être juste d’abandonner son bébé ? Un enfant est-il légitime d’en vouloir à ses parents qui l’ont abandonné ? Ce film nous montre également la solitude ainsi que le manque d’empathie et de considération dont souffrent souvent ces femmes, pour lesquelles les raisons et circonstances d’un tel acte ne sont pas si simples. Malgré tous ces aspects intéressants, le film reste très long et on peut attendre la fin à certains instants. Il y a un trop plein de personnages, peu développés pour certains (comme la veuve, ou encore le jeune homme à la chemise ensanglantée), ce qui donne un aspect superficiel nous faisant perdre le fil de l’histoire. Dommage car ces ajouts de personnages et de destins entremêlés ne changeant rien à l’évolution des personnages principaux nous éloignent et nous désensibilisent assez rapidement. Sans compter que la bande-son peut laisser indifférent, ce qui ne participe pas vraiment à la montée de l’émotion. Bien qu’il reste émouvant, Les Bonnes Étoiles n’a pas su me toucher profondément, mais cela ne l’empêche pas d’être beau, simple, et profond à la fois.
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Film sympa où on se prend d'affection pour chaque personnage ce qui au début n'est pas évident mais au fur et a mesure on se laisse prendre par l'intrigue
Dans les bonnes étoiles, filmé en Corée , on retrouve plusieurs caractéristiques de mise en scène et scénaristiques qui m’avaient déjà marquée dans Decision to Leave : les scènes filmées dans des rues obscures et sous la pluie, les intérieurs de voitures ou de camionnettes qui deviennent des lieux marquants de l’intrigue, les rues en hauteur et leurs escaliers, les plats qui mettent l’eau à la bouche…
Hirokazu Kore-eda, dans cette atmosphère particulière, nous embarque dans une épopée avec des personnages mal assortis mais que le voyage et son objectif (vendre un bébé abandonné par sa mère qui fait tout de même parti du voyage, en ayant deux flics aux trousses dont l’objectif est de les prendre la main dans le filet) vont rapprocher.
Il est donc largement question de famille, de ce qui la définit, de ce qu’est être père ou mère, de la déchirure de l’abandon… Et chacun des personnage, tous attachants, sont habités par ces questions. La présence imprévue d’un petit orphelin bavard donne à ce film ses scènes les plus drôles et sûrement les plus émouvantes.
Pour susciter l’émotion du spectateur, ce film est ponctué de très belles scènes à l’instar de celle où l’héroïne récupère dans sa main, les gouttes de pluie de la veille, dans une matinée désormais baignée de lumière. Mais il manque quelque chose : dans le rythme, dans l’intrigue, dans le jeu ? pour rendre ce film inoubliable et aussi émouvant qu’on nous l’a vendu.
La filmographie du cinéaste japonais Hirokazu Kore Eda, se caractérise par une thématique presque unique : celle des questionnements autour de la parentalité. Le sujet concerne tout le monde : nous avons été tous enfants et beaucoup sont ou seront un jour parent.
Mais combien de futurs parents s'interrogent véritablement sur ce que représente la tâche d'être un parent acceptable dans tous ses aspects ?
L' enfant n'a pas demandé de naître et nécessite pour son développement harmonieux des géniteurs responsables et à la hauteur de cette tâche immense.
HKE remet donc l'ouvrage sur le métier ( cette fois ci en tournant en Coree du sud avec des acteurs du cru) et a présenté " les bonnes etoiles" en compétition officielle à cannes en 2022 ou l'interprète principal obtint le prix de l'interprétation masculine.
Rappelons que le cinéaste avait obtenu la palme d'or, il y a peu avec " un air de famille ".
" les bonnes étoiles" est un opus sympathique de son réalisateur, bien qu'il i souffre d'un scénario trop improbable et surtout inutilement embrouillé. Ce ne serait rien s'il n'empêchait, à mes yeux, de prendre totalement au sérieux un sujet qui l'est pourtant.
Plus réussi dans sa première partie que dans sa dernière demi-heure, un peu bâclée, c'est malgré ses réserves, me semble t il, un bon opus de son réalisateur, dont le travail inégal m'a toujours semblé ( sauf dans " tel père, tel fils" , selon moi son chef-d'oeuvre) tout de même un peu surévalué.
Au plan technique, " les bonnes etoiles" n'a pas à rougir de sa photo, du casting et de l'interprétation, tous et toutes reussis, mais qui ne contrebalancent pas les faiblesses scénaristiques d'un film qui se laisse voir sans susciter malheuresement une adhésion exceptionnelle.
On retrouve dans ce road movie toute la tendresse et la délicatesse de Kore-eda. Une thématique sur la famille d’adoption, de jolies scènes et des comédiens parfaits. Mais les fils de l’intrigue sont peut-être un peu trop emmêlés et l’émotion peine à éclore. A l’image du film, la conclusion est d’une irrésolution frustrante. Comme si le cinéaste n’avait pas su comment achever de manière satisfaisante son récit.