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    Night in Paradise
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    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    204 abonnés 2 839 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2021
    Un gentil truand des plus touchant mais bien trop crédule, un amour impossible et un renversement plutôt attendu. Ce Night In Paradise paye par une mise en scène sobre et des personnages épais, profonds tel que Ma qui s'impose tout en discernement dans cette histoire plutôt brouillonne.
    Cinememories
    Cinememories

    479 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 avril 2021
    Depuis « J'ai rencontré le Diable », Park Hoon-Jung tente bien que mal de sortir de l’ombre de Jee-Woon Kim. Le co-scénariste a pourtant eu le temps de brosser ses idées de « New World » à « V.I.P. », en hurlant haut et fort son attachement au film noir. Si l’exercice l’a effectivement enrichi, ce n’est pas dans l’immédiat qu’il déploiera tout son potentiel. Ce qui ne souligne pas pour autant une baisse de régime, bien que le réalisateur se laisse aisément tenter par l’évasion mentale au sens propre. Son récit peine alors à convaincre, dans une relecture infinie des cycles de la rédemption et de la trahison. Flirter avec l’originalité en ferait son principal défaut, mais c’est à l’opposé de nos attentes qu’on y découvrira l’organe respiratoire d’une œuvre qui ne parvient pas à tenir la cadence imposée, ni même le rythme des émotions qu’elle invite.

    Dans un élan mélodramatique qui trouve rarement la précision espérée, ce sera sur l’île de Jeju que le titre s’exprimera de lui-même, mettant en avant une atmosphère pétrie dans une sublime photographie. Le cadre nous rappelle ce détachement soudain avec le décor urbain, trop étouffant, trop sombre une fois la nuit tombée et surtout trop endeuillé pour qu’un vétéran d’une mafia locale s’y attarde. Tae-Gu (Tae-goo Eom) n’est pas le héros de son propre récit, mais bien le martyr de ses propres victimes. Difficile pour lui de faire les bons choix, mais les quelques rares moments d’impulsions qu’on lui insuffle ne suffisent pas à caractériser son personnage mutilé. Si l’intérêt revient avec une jolie note d’intention, en entrant en collision avec l’arrogante Jae-Yeon (Jeon Yeo-bin), c’est bien parce que ces deux-là n’ont plus rien à perdre ou presque. Et c’est précisément dans cette approximation qu’il semble émouvoir et tenir quelque chose de plus confortable dans sa subtilité narrative. Si nous ne parvenons pas entièrement à tomber ivre de ce duo, c’est malheureusement, ou merveilleusement dû à l’irruption de la violence.

    Souvent efficaces, mais rarement salvatrices, ces scènes contrastent nettement avec le coin en bord de mer. De la même manière, c’est autour de Jae-Yeon que l’on perd de la saveur, par manque de développement. Si l’on pouvait y trouver un reflet nostalgique à l’égard de son nouveau colocataire, dans un profond désir de renouer avec ce qui lui a été arraché, elle ne parviendrait pas à s’émanciper de la mort qui la poursuit. Une romance naît ainsi, jusqu’au fond un bol de soupe, où un assaisonnement de cynisme a tout pour plaire. De l’humour s’en dégage, accompagné d’une étreinte à l’état brut, où la mort et la vitalité se confondent. Hélas, ce versant peine à dialoguer avec le fil rouge du gangster, hanté par ses démons et rattrapé par sa destinée. Tout cela est lisible en long et en large, avec un bon coup d’avance pour le spectateur averti, comme pour ceux qui profiteront des longs moments de flottement que l’on nous impose. Par manque d’efficacité, le jeu des acteurs se vide de sens, même dans les moments les plus forts et une fois encore étirés, jusqu’à en devenir des morts-vivants, caricatures même de ce que le film souhaite illustrer, entre deux gros coups de violon et deux répliques qui tirent à balle réelle.

    La vengeance superpose ainsi ses dilemmes, sans personnalité et ce n’est pas faute d’avoir essayé d’en avoir. Mais « Night In Paradise » (Nakwonui Bam) souffre de toutes ces éclaboussures d’hémoglobines, souvent maladroite dans son dernier acte. Il est question de jongler avec cette proximité avec l’au-delà, où un sentiment de délivrance est nuancé avec la cruauté d’un monde qui déchire les hommes. Alors que deux êtres commencent enfin à défier l’individualisme qui domine un jeu de pouvoir que l’on connaît que trop bien, c’est dans son exposé, macabrement inégal, qu’on aime explorer les interactions les plus simples et les moins graphiques. Ce n’est pas sans défaut que l’intrigue nous quitte, avec précipitation, comme si elle se retenait avant de justifier son dernier geste, à l’abri des regards, des soupirs et des jugements.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    135 abonnés 2 416 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2021
    Un bon polar qui se donne le temps de présenter ses personnages. Le rythme traînant est parsemé d'actions violentes.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    680 abonnés 2 990 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 avril 2021
    La romance, qui n’est en fait que la conjonction de deux solitudes confrontées à leur disparition prochaine, avait de quoi intriguer tant Park Hoon-jung brosse le portrait d’un duo dysfonctionnel que tout oppose en apparence, et dont l’attachement réciproque résulte d’une fatalité et d’un sursaut de désespoir, selon l’idée que disparaître à deux est plus doux ou plus facile. L’évolution de ce couple maudit mute à terme en martyre sanglant, au cours duquel le réalisateur se complaît dans une cruauté aussi gratuite que stérile, offrant ainsi un dernier segment purement – et bêtement – cathartique, réparation du sang par le sang qui prend l’aspect d’un règlement de comptes par cassage de trognes que le film a rendu détestables pendant près de deux heures. Car les antagonistes, privés de la moindre profondeur, ne servent qu’à justifier l’épanchement ultime, qui dégoûte et agace à la fois. En résulte un long métrage aussi hypocrite que ses chefs mafieux, puisqu’il feint l’attachement à des personnages qui ne sont en réalité que des pions déplacés sur un échiquier de la violence, des fantoches que le réalisateur exploite selon son bon plaisir sadique. Dommage, car l’apprivoisement de Park Tae-Gu et de Jae-Yeon sur fond de décor maritime avait de quoi séduire, tous deux écartelés entre une malédiction congénitale rappelant la trame des grandes tragédies et l’influence d’un certain cinéma contemporain à la Nicolas Winding Refn – on pense beaucoup à Drive (2011) et à son héros taciturne.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 570 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2021
    A la vision d’un ce polar noir coréen, au demeurant irréprochable dans sa facture technique ou stylistique, je viens de comprendre ce qui me chiffonait souvent dans certaines productions de la péninsule, et m’avait par exemple empêché d’adhérer aussi totalement que je l’aurais souhaité à des chef d’oeuvre aussi établis que ‘OldBoy’ ou ‘Sympathy for Mr.Vengeance’ : ce curieux mélange de violence froide et de mélodrame intempérant. D’un côté, un gangster en rupture de ban, privé de ce qu’il avait plus cher, trahi par ses supérieurs et qui sait confusément que la vengeance qu’il a exercé va créer un enchaînement d’événements dont il ne sortira pas vivant ; de l’autre, une jeune fille condamnée par la maladie, revêche et distante, qui lui fournit presque par accident une ultime raison de se vouer à quelque chose. Rien qu’à considérer le carnage d’ouverture dans un sauna, ou la séquence finale, elles n’ont pas grand chose à envier au mémorable plan-séquence dans lequel l’anti-héros du film de Park Chan Wook se frayait un chemin au marteau à travers un couloir interminable . A l’opposé du spectre, l’avalanche d’émotions, même rentrées, même tues et non assumées, ne sépare pas toujours ‘Night in paradise” des ficelles bien connues du Drama. Cette rencontre improbable entre deux climats aussi contradictoires, spécifique au cinéma asiatique, a pu aboutir à quelques merveilles par le passé mais Park Hoon Jung, pourtant scénariste de l’incroyable ‘I saw the devil’, aligne les choses d’une façon un brin trop schématique, sans parvenir à développer une personnalité aussi unique que Park Chan Wook dans ses oeuvres fondatrices, ou même Kitano avec ‘Hana-bi’.
    cédric d.
    cédric d.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 avril 2021
    Polar dans la plus pure tradition du style coréen. Une photographie comme à l'accoutumé impeccable, un jeu d'acteur convainquant, une forme de lenteur contemplative dans les plans et dans le déroulement de l'histoire et cette violence sans concession dont le cinéma coréen s'est fait maître.
    Alors pourquoi ce film est-il moyen ? Tout d'abord, le scenario n'est pas subtile bien qu'il ait la prétention de l'être. Les rebondissements voulus n'en sont malheureusement pas. Le film aurait mérité quelques coupes au montage pour durer moins de 2h et être plus digeste. Mais que dire du syndrome du survivant du réalisateur ? On a toute la peine du monde à comprendre l'intérêt scénaristique des 30 dernières minutes. Bien que cela soit fréquent dans le cinéma coréen, le porter de cette manière est fortement préjudiciable à la qualité général du film. Le réalisateur s'enferme dans des codes et des clichés.
    Malgré tout, cela reste un divertissement agréable.
    Christoblog
    Christoblog

    821 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mai 2021
    Disponible sur Netflix, ce film coréen est un polar ultra-stylisé. Son réalisateur, Park Hoon-Jung, est principalement connu pour être le scénariste du très surestimé J'ai rencontré le diable.

    Night in paradise oscille continuellement entre une violence typiquement coréenne à la limite du sadisme, et la chronique d'une triste romance entre deux êtres condamnés à mourir.

    D'un côté un jeune truand dont on a tué la soeur et qui s'est vengé en agressant un boss de la pègre, de l'autre une jeune fille atteinte d'une maladie incurable. Ces deux-là vont se rapprocher dans l'atmosphère élégiaque de l'île de Jeju, au fil de scènes marquées par l'omniprésence de la mort.

    Tout cela n'est pas follement joyeux, on en conviendra, mais n'est pas non plus bouleversant. On est ballotté entre le grand-guignol des scènes de violences (lors desquelles un homme peut se relever après avoir été tabassé à mort et reçu dix coups de couteau) et le charme éthéré et peu amène de l'excellent duo Eom Tae-Go (lui) / Jeon Yeo-Bin (elle).

    Je ne peux pas dire que j'ai vraiment apprécié cet exercice de style un peu tape-à-l'oeil, qui a pourtant eu l'honneur d'une sélection à Venise. A réservé donc aux fans de polars coréens.
    Redzing
    Redzing

    1 100 abonnés 4 451 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2022
    Destination touristique bien connue des jeunes mariés coréens, l’île de Jeju sert ici de cadre à un règlement de compte entre gangsters. Un choix original… mais peut-être pas exploité à fond. S’il on comprend la signification (le paradis se transforme en purgatoire), le scénario ou les visuels utilisent malheureusement peu les spécificités de l’île (paysages volcaniques, routes limitées…). A part la végétation verdoyante qui est assez présente. Néanmoins, ce film coréen a de l’allure. De belles images léchées, dont plusieurs scènes intéressantes mettant en jeu des déluges de criminels en costard. Des gangsters gratinés et des personnages crus dans une ambiance très noire. Et des accès de violence parfois intenses… ou à la limite du gratuit. Telles ces scènes où les personnages reçoivent en masse des balles ou des couteaux. Oui c’est bien filmé, oui ça peut donner un style, mais la répétition tue l’effort. Question scénario, si le film accuse d’un petit coup de mou dans son acte central, et que la révélation finale était prévisible, l’ensemble est globalement bien mené, avec un ton tragique qui rappelle certains polars des années 70. Tae-goo Um est touchant dans ce rôle d’homme de main qui fonce tête baissée dans une vengeance résultant de son incapacité à quitter le milieu, pour devoir ensuite en assumer les conséquences.
    kibruk
    kibruk

    144 abonnés 2 535 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2022
    Je m'attendais à quelque chose de très sanglant car réalisé par le scénariste de l'excellent "J'ai rencontré le diable", et j'étais à la limite 'satisfait' qu'il n'y ait que trois moments très violents... jusqu'au final qui rattrape très largement le manque relatif d'hémoglobine... et le final est long... Alors là aussi : âmes sensibles s'abstenir. En dehors de ça, on a un film de gangsters asiatiques très bien filmé (comme d'habitude chez les coréens), plutôt lent, assez dépressif et désespéré, mais très déséquilibré dans sa structure avec un final sauvage qui détonne quelque peu avec le reste de l'oeuvre. Le scénario n'est pas d'une grande originalité, se termine de façon bien improbable, ce qui fait qu'on est devant un film qui satisfera bon nombre d'amateurs de films coréens mais que je ne place pas parmis les incontournables.
    Vincenzo M.
    Vincenzo M.

    41 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2021
    un juste équilibre entre sentimentalisme champêtre et ultra violence désespérée. film au charme singulier. grosse prod sud-coréenne. grosse dose de miel et d'hémoglobine. film d'une beauté stupefiante. grosse scène de fin à voir.
    Kana57
    Kana57

    38 abonnés 935 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2022
    Vu Night in Paradise de PARK HOON-JUNG le scénariste du Chef d'oeuvre J'ai rencontré le Diable. Ici on a plutôt à faire à un gangster qui va vanger sa sœur. Et qui est obligé de se mettre au vert en attendant que sa se tasse. Il fera la rencontre d'une fille qui va bouleverser sa vie et ces certitudes les plans sont sublime c'est violent a souhait , la scène de fin et tout simplement un petit bijou décidément j'aime beaucoup ce réalisateur bravo ⭐⭐⭐⭐
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    65 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2022
    Un polar coréen magnétique qui alterne scènes de spleen envoûtantes et scènes d'action tarantinesques. Vaporeux mais excessif, romantique mais flirtant parfois avec la bouffonnerie typique des productions asiatiques (je ne m'y ferai jamais...), le film enchante et déroute. Au final, un sentiment forcément partagé qui ne permet pas de totalement adhérer à l'ensemble mais qui laisse de belles images en tête...
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 811 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2021
    Thriller ultraviolent en provenance de Corée du Sud pour un public averti. Sixième réalisation du cinéaste Park Hoon Jung, celui-ci nous plonge au coeur d'une guerre des clans sans pitié. Le scénario inclut une relation amoureuse très pudique qui loin d'apaiser l'ambiance du film, fait grimper la tension C'est sanguinolent à souhait et certaines scènes (dont la dernière) ne sont pas sans rappeler l'univers de Tarantino. Une oeuvre d'une noirceur absolue.
    TUTUR29
    TUTUR29

    32 abonnés 1 110 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mai 2021
    Je viens de découvrir une petite pépite avec Night in Paradise! Je m'intéresse depuis peu au cinéma asiatique et notamment coréen, et j'en ai pour l'instant une vision très positive, et Night In Paradise vient encore me confirmer cela ! Les acteurs sont dantesques, la mise en scène retransmet la violence d'une manière incroyable. On sent que le réalisateur n'a pas peur de faire un film super violent et qui ne convient pas à tous les publics, on se retrouve face à une œuvre sombre qui prend aux tripes. Night in Paradise garde une atmosphère très singulière par rapport aux films de gangsters américains comme on a l'habitude d'en voir. Ce qui accroche le spectateur, ce n'est pas tellement le charisme des personnages où les scènes d'action (même si ces dernières sont très réussies et divertissantes), mais c'est plutôt le développement des personnages et la poésie du film qui m'ont absorbé. Voir deux individus qui ont tout perdu, et se retrouvent complètement dépassé par la vie de gangster qu'il mène, ça vient apporter de l'humanité et de la crédibilité aux personnages, auxquels on s'identifie totalement. Night in Paradise sait aussi faire souffler l'intrigue et propose un rythme assez lent par moment, mais cela vient apporter du répit aux personnages et un peu de poésie au film, avec notamment des images et musiques très belles. Bref, Night in Paradise est une énorme réussite selon moi et je regrette qu'il soit passé un peu inaperçu en France malgré sa sortie sur Netflix. Je vous recommande donc de ne pas rater Night In Paradise, un petit bijou à mes yeux !
    lograt
    lograt

    10 abonnés 500 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2022
    L'image est soignée mais l'histoire est cousue de fil blanc. Je n'aime pas non plus quand un film essaie de masquer la pauvreté de son scénario par l'ultra violence sporadique.
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