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    Super-héros malgré lui
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Super-héros malgré lui" et de son tournage !

    Une comédie d’action

    Fan de comédies d’aventure qui ont marqué son enfance, comme Les Goonies, À La Poursuite du Diamant Vert, sans oublier la saga Indiana JonesPhilippe Lacheau aime « l’idée que l’on attire le public avec la promesse d’une comédie, en lui proposant de l’aventure comme un bonus inattendu, une belle surprise. » Il ajoute : « Il ne faut jamais oublier qu’une place de cinéma est chère. C’est très important pour nous qu’à la fin de la séance, les gens soient contents et se disent "C’était chouette, j’en ai eu pour mon argent". »

    Les gags visuels avant les punchlines

    Ce sont les gags visuels, plus que les réparties comiques, qui inspirent Philippe Lacheau et son équipe et qui les font avancer sur la structure de l’histoire lors de l’écriture. Admirateur des comédies des frères Farrelly, il aime comme eux recourir à un humour visuel : « Quand nous préparons un film, les gags visuels nous rassurent plus que les plaisanteries des dialogues, parce que nous nous disons "Bon, là, si tout se passe bien, les spectateurs devraient éclater de rire", alors que les réactions à une « punchline » sont beaucoup plus difficiles à prévoir. »

    Sources d’inspiration

    Si enfant, Philippe Lacheau ne lisait que peu de comics de super-héros, c’est Superman, sous les traits au cinéma de Christopher Reeve, qui l’a marqué en premier. Plus tard, en découvrant les comics Marvel, c’est Thor qui l’a séduit : « peut-être pour son côté badass, pour la mythologie nordique et son marteau enchanté. » Au cinéma, le réalisateur cite Les Gardiens de la GalaxieBatman Begins et The Dark Knight parmi les films qu’il a le plus appréciés.

    Sur le terrain des Américains

    Philippe Lacheau admet que faire un film de super-héros en France est compliqué, car cela nécessite un budget conséquent et la création d’un protagoniste qui puisse rivaliser avec la popularité des figures DC Comics et Marvel. Il souligne toutefois la réussite de Comment Je Suis Devenu Super-Héros : « Ça m’a fait plaisir pour Douglas Attal et toute cette équipe, parce qu’ils ont gagné leur pari. »

    De Jason Bourne à Batman

    À l’origine, Philippe Lacheau voulait parodier la saga Jason Bourne, en se basant sur le concept d’un acteur qui a un accident en conduisant la voiture du tournage d’un film d’espionnage. Mais il a fini par trouver le choix de l’espion trop sombre et a décidé d’en faire un super-héros qui, à l’instar de Batman, n’aurait pas de véritables pouvoirs et s’appuierait sur des gadgets.

    La bande à Philippe

    Avec Super-héros malgré luiPhilippe Lacheau dirige Elodie Fontan pour la quatrième fois et Tarek Boudali et Julien Arruti pour la cinquième fois. Le réalisateur raconte : « nous essayons de varier les plaisirs et de jouer chacun des personnages différents des précédents pour ne pas lasser les spectateurs ».

    Un superpouvoir rêvé

    S’il devait choisir un superpouvoir, Philippe Lacheau aimerait soigner et guérir les gens ainsi que voler : « Après avoir découvert le saut en parachute pendant le tournage de Babysitting 2, même si les sensations de vol sont courtes, elles sont d’une intensité extraordinaire. » Il ajoute : « Mais je n’aimerais pas être invulnérable et immortel, car ce serait insupportable de voir disparaître tous les gens que l’on aime. »

    Rejouer des scènes connues de films de super-héros

    Les fans de films de super-héros reconnaîtront aisément un clin d’œil au Spider-Man de Sam Raimi avec la scène du baiser à l’envers, rejouée pour l’occasion dans Super-héros malgré lui. Le film s’amuse également à rejouer la danse dans l’escalier qu’effectue Joaquin Phoenix dans Joker. « Pour les séquences de combats ou de poursuites en voitures, c’est le langage visuel du cinéma d’action américain qui nous a inspirés, au-delà des films de super-héros », explique le réalisateur.

    La contrainte du costume

    Philippe Lacheau redoutait de devoir porter un costume de super-héros car le tournage avait lieu en été : « Ce type de costume est épais et long à enfiler, car comme je l’ai appris en préparant le projet, tous les acteurs américains qui jouent des super-héros portent une combinaison en lycra avec une fausse musculature en mousse sous leurs tenues. C’est indispensable car ces costumes élastiques très ajustés compriment la chair et le volume des vrais muscles. Heureusement les costumières ont été aux petits soins avec moi, et glissaient des peaux de chamois glacées sous la tenue pour me rafraîchir. » Le costume entravant considérablement les mouvements du corps, il a aussi fallu concevoir plusieurs versions avec des caractéristiques différentes : « Je devais être aidé par plusieurs personnes pour bien positionner la cagoule principale qui a été réalisée à partir d’un moulage de ma tête, mais dans certains plans, il fallait qu’on me voie la retirer ou la remettre tout seul, d’un geste rapide, et là ce sont d’autres versions qui ont été utilisées. »

    La conception de Badman

    Après avoir testé plusieurs versions du costume de Badman, Philippe Lacheau a choisi de créer le costume le plus réaliste possible, « comme une armure du GIGN en un peu plus futuriste ». Il s’est tourné vers Loïc Michel, qui, avec son équipe, conçoit des répliques de tenues de super-héros pour des conventions ou des événements publicitaires. Ce dernier n’avait jamais travaillé pour le cinéma. Le réalisateur et acteur se souvient : « Nous avons travaillé main dans la main avec eux, et réalisés beaucoup de croquis différents du torse, des épaulettes, des gants, de la cagoule, que nous avons validés progressivement ensemble pour aboutir au design définitif du costume. Ensuite, nous sommes passés à la fabrication des différents éléments de la tenue, et je dois dire que revêtir le costume complet pour la première fois a été une sensation géniale. »

    Un super-héros blessé

    En guise de préparation physique, Philippe Lacheau a débuté son entraînement avec… de la rééducation ! En effet, quelques semaines avant le début du tournage, en jouant au foot avec des amis, il a souffert d’une déchirure musculaire du mollet. Contraint de marcher avec des béquilles, il a décalé à la fin du tournage toutes les scènes dans lesquelles on le voyait marcher et courir. Une fois remis sur pied avec l’aide d’un kinésithérapeute, il n'a pas eu à subir un entraînement physique trop important car il pratique déjà régulièrement du sport. « De plus, comme j’allais bénéficier d’une fausse musculature en portant le costume, il a suffi d’utiliser un peu d’autobronzant, de m’huiler la peau et d’employer de bons éclairages pour donner l’impression que je suis très musclé dans les plans où l’on me voit soulever des haltères torse nu. On triche un peu ! »

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