AlloCiné
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Votre avis sur Le Dernier Mercenaire ?
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FaRem
Jean-Claude Van Damme incarne Richard Brumère, un légendaire agent des services secrets surnommé "La Brume", qui a disparu 25 ans plus tôt laissant derrière lui son fils Archibald. Avant de disparaître, il s'est assuré que son fils ne manque de rien avec une somme d'argent versée tous les mois ainsi qu'une immunité, mais lorsque celle-ci est levée, il se retrouve en danger, ce qui oblige son père à sortir de l'ombre pour venir à son secours. "Le dernier mercenaire" est une comédie d'action parodique dans laquelle Jean-Claude Van Damme semble s'épanouir, mais il est malheureusement bien le seul dans ce cas. C'est clairement un film écrit pour lui, ça se voit puisque le personnage de Richard est à l'image de l'acteur. Il nous gratifie même de certaines citations dont lui seul à le secret. Cependant, ce n'est pas suffisant pour en faire un bon film. Si rien n'est à prendre au sérieux, l'histoire est plus stupide que bête et cela fait une grosse différence. Il n'y a aucune intrigue, juste des scènes qui se succèdent. JCVD en a encore sous la semelle et c'est bien dommage de l'embaucher pour quelque chose d'aussi ridicule. Lui qui n'a pas eu l'occasion de briller dans de grosses productions ces dernières années, c'est dommage de ne pas lui donner une meilleure histoire surtout que c'est un film qui semble avoir des moyens. Bref, un mauvais film qui est en plus beaucoup trop long.
🎬 RENGER 📼
Richard Brumère dit "La Brume" est une légende des services secrets français. Passé sous les radars pendant des années après avoir négocié l’immunité pour son fils caché, ce dernier est contraint de revenir en France pour le sauver d’une opération mafieuse…
Le Dernier Mercenaire (2021) se veut être un hommage aux comédies d’action française 80’s, avec un JCVD en tête d’affiche. L’ennui, c’est que le film s’avère ridicule du début à la fin. Lourdingue tant dans le fond que dans la forme, à tel point qu’au bout d’une heure de film, persuadé que l’on approche de la fin, on ose enfin jeter un œil à notre montre pour découvrir méduser, que notre calvaire est loin d’être terminé.
Un scénario bordélico-foutraque, écrit à la truelle et pour un résultat bien trop long pour ce qu’il a à nous raconter (pêle-mêle, il y est question de barbouzes, d’un ersatz horripilant de Tony Montana, d’un agent des services secrets cocu, d’un ministère corrompu, de Big Mac (pas le hamburger mais une technologie top secret) ou encore d’un fils caché). Un merdier pas croyable qui manque de consistance et surtout, de cohérence.
En réalité, le film n’est qu’un prétexte fallacieux pour mettre en scène Jean-Claude Van Damme à travers une autodérision poussée à son paroxysme (j’ose à peine imaginer le brainstorming qu’il leur a fallu pour pondre ce scénario débilisant, cherchant par tous les moyens à déguiser JCVD, allant jusqu’à le travestir en femme et lui faire débiter des répliques "aware" à deux balles). Bêtement étirée sur près de 2h, le film fini rapidement par devenir non seulement fatiguant mais particulièrement irritant. L’ensemble du casting n’ayant aucune cohérence, on se retrouve en première ligne avec Patrick Timsit, Eric Judor, Alban Ivanov (Les Segpa - 2022) ou encore Miou-Miou et en arrière-plan, Djimo (Les Méchants - 2021), Assa Sylla (Bande de filles - 2014) & Nassim Lyes (En passant pécho - 2021).
Il n’y a décidément rien qui va dans cette comédie, c’est à la fois navrant et gênant. C’est assez ahurissant de voir comment David Charhon (De l'autre côté du périph - 2012) a bâclé son film et gâché l’opportunité qu’il lui était faite, de diriger JCVD dans une comédie d’action.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Le Dernier Mercenaire (2021) se veut être un hommage aux comédies d’action française 80’s, avec un JCVD en tête d’affiche. L’ennui, c’est que le film s’avère ridicule du début à la fin. Lourdingue tant dans le fond que dans la forme, à tel point qu’au bout d’une heure de film, persuadé que l’on approche de la fin, on ose enfin jeter un œil à notre montre pour découvrir méduser, que notre calvaire est loin d’être terminé.
Un scénario bordélico-foutraque, écrit à la truelle et pour un résultat bien trop long pour ce qu’il a à nous raconter (pêle-mêle, il y est question de barbouzes, d’un ersatz horripilant de Tony Montana, d’un agent des services secrets cocu, d’un ministère corrompu, de Big Mac (pas le hamburger mais une technologie top secret) ou encore d’un fils caché). Un merdier pas croyable qui manque de consistance et surtout, de cohérence.
En réalité, le film n’est qu’un prétexte fallacieux pour mettre en scène Jean-Claude Van Damme à travers une autodérision poussée à son paroxysme (j’ose à peine imaginer le brainstorming qu’il leur a fallu pour pondre ce scénario débilisant, cherchant par tous les moyens à déguiser JCVD, allant jusqu’à le travestir en femme et lui faire débiter des répliques "aware" à deux balles). Bêtement étirée sur près de 2h, le film fini rapidement par devenir non seulement fatiguant mais particulièrement irritant. L’ensemble du casting n’ayant aucune cohérence, on se retrouve en première ligne avec Patrick Timsit, Eric Judor, Alban Ivanov (Les Segpa - 2022) ou encore Miou-Miou et en arrière-plan, Djimo (Les Méchants - 2021), Assa Sylla (Bande de filles - 2014) & Nassim Lyes (En passant pécho - 2021).
Il n’y a décidément rien qui va dans cette comédie, c’est à la fois navrant et gênant. C’est assez ahurissant de voir comment David Charhon (De l'autre côté du périph - 2012) a bâclé son film et gâché l’opportunité qu’il lui était faite, de diriger JCVD dans une comédie d’action.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
AMCHI
Franchement pendant une bonne demi-heure j'ai pris plaisir à regarder Le Dernier Mercenaire malheureusement la longueur du film se fait ressentir. 1h50 c'est trop long, les gags commencent à devenir lourdaud, l'humour prend trop le pas sur l'action et il y a aussi peut-être un peu trop de personnages.
Le jeu des acteurs est quelque peu inégal par contre Jean-Claude Van Damme s'en sort bien, on peut même regretter que par moment il est un peu retrait à cause de seconds rôles mis en avant qui ne sont pas toujours heureux pour l'intrigue de ce film.
Les scènes d'action sont pas mal, il y a une certaine dynamique mais au bout d'un certain temps elle est ralentie à cause de la durée du film, il y a un manque d'inspiration qui alourdit le rythme et l'histoire. Il y avait un vrai potentiel mais tel quel, le scénario n'est pas assez riche pour tenir sur quasiment 2 heures de long-métrage.
Peut-être qu'un Philippe Lacheau aurait été plus convaincant à la réalisation d'une telle comédie d'action.
Regardable mais peu mémorable.
Le jeu des acteurs est quelque peu inégal par contre Jean-Claude Van Damme s'en sort bien, on peut même regretter que par moment il est un peu retrait à cause de seconds rôles mis en avant qui ne sont pas toujours heureux pour l'intrigue de ce film.
Les scènes d'action sont pas mal, il y a une certaine dynamique mais au bout d'un certain temps elle est ralentie à cause de la durée du film, il y a un manque d'inspiration qui alourdit le rythme et l'histoire. Il y avait un vrai potentiel mais tel quel, le scénario n'est pas assez riche pour tenir sur quasiment 2 heures de long-métrage.
Peut-être qu'un Philippe Lacheau aurait été plus convaincant à la réalisation d'une telle comédie d'action.
Regardable mais peu mémorable.
Yannickcinéphile
Le Dernier mercenaire est malheureusement un des mauvais films de la fin de carrière de JCVD qui ressemble à un champ de navets. Il n’y a pas grand-chose à retenir de ce métrage aussi vite vu qu’oublié. Honnêtement, la bonne surprise tient dans les 5 premières minutes. Ca fait illusion par le ton parodique, les références au passé de l’acteur, le côté un peu ZAZ assumé dans le clownesque, car l’humour est alors exclusivement visuel. Puis passée cette sympathique intro, ça part en cacahuètes. On retrouve l’humour franchouillard hyper lourd et surtout hyper surligné. Le scénariste ne faisant pas confiance en ses gags visuels cherche systématiquement à les surligner dans les dialogues, comme si on te disait où il faut rire (bon parfois c’est nécessaire cela dit !). C’est hyper agaçant, d’autant que l’humour prend carrément le pas sur l’action. C’est peut-être là où le film déçoit le plus, en se présentant comme une comédie d’action mais en offrant quasiment pas d’action. Il y a en gros trois combats pas terrible en presque deux heures de film, une poursuite ridicule et visuellement assez mal fichue, et pour le reste, ben rien ! Ca cause beaucoup, en particulier car il y a énormément de personnages, ça cherche à introduire au forceps une touche émotion qui tombe carrément à plat, et pour le reste c’est des blagues, des vannes, tout un tas de trucs éculés qui peinent vraiment à fonctionner à cause d’un casting mollasson. Entre les acteurs hyper cabotins jusqu’à l’agacement (Lyes, Timsit…), ceux qui semblent complètement éteints et égarés (Van Damme, parcheminé comme une pomme d’Api et totalement à plat), et ceux qui semblent perdus en jouant sérieusement (Kaprisky et Miou-Miou), il n’y a pas grand-chose à retenir ! Judor et Ivanov sont peut-être les plus dans l’effet recherché, mais ils sont pas aidés par la faiblesse des dialogues et la lourdeur de certains gags qu’on leur fait jouer (surtout Ivanov qui cumule les blagues douteuses en mode Jackass).
Là-dessus faut ajouter que la réalisation est faible, les scènes d’action manque d’allure, la photographie netflix n’a aucune âme, et côté décor l’essentiel du film se passe dans des intérieurs et ça fleure bon le manque de budget et d’ambition. Sous des airs de production un peu friquée et bling bling, on se retrouve finalement avec une série B paresseuse, à l’humour incertain, à l’action limitée, emportée par beaucoup trop d’acteurs et de personnages pour arriver à nous les rendre attachants. 1
Là-dessus faut ajouter que la réalisation est faible, les scènes d’action manque d’allure, la photographie netflix n’a aucune âme, et côté décor l’essentiel du film se passe dans des intérieurs et ça fleure bon le manque de budget et d’ambition. Sous des airs de production un peu friquée et bling bling, on se retrouve finalement avec une série B paresseuse, à l’humour incertain, à l’action limitée, emportée par beaucoup trop d’acteurs et de personnages pour arriver à nous les rendre attachants. 1
Redzing
En 2001, alors qu'il fait la promo de "Replicant", Jean-Claude Van Damme est invité sur un plateau télé français. Il expose, dans un franglais plus ou moins cryptique, les principes de ce qui deviendra la VOD et le streaming par abonnement. Mais ses propos seront surtout repris pour être moqué par les médias français. En 2021, ça y est, Mr "Muscles from Brussels" réalise sa prophétie, et sort (avec quelques trains de retards...) son premier film directement diffusé sur Netflix. "Le Dernier Mercenaire" part d'une ambition sincère, celle de parodier les films d'action, et d'offrir un spectacle digne du cinéma populaire d'antan. On y trouve ainsi quelques références cinéphiles, allant du "Professionnel" avec Jean-Paul Belmondo... à un clin d’œil étonnant (et involontaire ?) au tout premier rôle improbable de JCVD dans "Monaco Fever". Le problème est que si les intentions y sont, l'exécution ne suit pas. Le film s'avère très vite poussif et balourd. Acteurs aux fraises et beaucoup trop nombreux pour que l'on s'intéresse au sort des personnages. Humour peu recherché (non messieurs, il ne suffit pas de jouer les idiots pour être drôle). Scénario laborieux. Quelques bonnes idées, mais traitées de manière pachydermique : le méchant fan de "Scarface" qui nous envoie ses références en pleine figure, le fils mauviette du héros gros dur tape sur les nerfs au bout de quelques minutes, etc. C'est d'autant plus dommage que le film passe à côté de certaines bonnes idées. Par exemple, Van Damme est régulièrement affublé de perruques... qui servent surtout à masquer les doublures lors des combats (Van Damme a beau mouiller allègrement le maillot et envoyer quelques high-kicks, il a 60 ans et des limites physiques !). S'il avait poussé l'auto-dérision jusqu'au bout, il aurait été amusant de construire des gags sur ces doublures... "Le Dernier Mercenaire" est donc sans grand intérêt, on lui préférera sans sourciller "JCVD" en termes d'auto-dérision.
La bande-annonce était marrante, avec évidemment un JCVD se moquant de son image, dans cette parodie de film d’espionnage, épaulé par un casting français consistant.
Et puis non, le réalisateur et scénariste nous pond une purge, façon direct-to-VHS de la fin des années 90, au même niveau qu’un film de série Z.
Non seulement l’humour ne fonctionne jamais, mais en plus, le film n’arrive même pas à être une parodie de film d’action, se contentant d’enchainer des scènes de drama nuls sur la famille, et des scène d’actions random sans effet.
Pour qu’une scène soit drôle, il faut créer la surprise, jouer avec les attentes du spectateur. Ici, le créateur rajoute un blague à une autre blague pour nous dérider, ce qui annule tout chance d’être drôle.
Je n’ai pas non plus compris la présence d’Eric Judor, censé interpréter le chef de cabinet du Ministre, mais qui reprend son personnage issu de ses sketchs. WTF, man?
Le casting français déçoit, Miou-Miou sortie de sa retraite pour payer sa facture d’électricité, incapable de jouer un rôle d’ancienne espionne.
Tandis que Patrick Timsit pense que crier et passer des soufflantes à son personnel, fait de lui un personnage tenace et respecté, pas du tout.
Jean-Claude Van Damme est le seul à essayer de jouer correctement, et cela semble pénible pour lui.
Reste la découverte de la sympathique Assa Sylla, qui joue avec talent le rôle des plus clichés de la fille de banlieue forte et pleine de ressources.
Je ne parlerai même pas du scénario, qui cumule les erreurs d’écritures, enchaînant les incohérences en permanence, les aller-retours inutiles, afin de justifier de nouvelles scènes d’action gratuites.
Même un étudiant en cinéma accoucherait d’une trame potable. Le degré zéro de l’écriture, reflet de l’absence complète de talent et d’imagination de l’auteur.
Vous pouvez allez vous rendormir.
Et puis non, le réalisateur et scénariste nous pond une purge, façon direct-to-VHS de la fin des années 90, au même niveau qu’un film de série Z.
Non seulement l’humour ne fonctionne jamais, mais en plus, le film n’arrive même pas à être une parodie de film d’action, se contentant d’enchainer des scènes de drama nuls sur la famille, et des scène d’actions random sans effet.
Pour qu’une scène soit drôle, il faut créer la surprise, jouer avec les attentes du spectateur. Ici, le créateur rajoute un blague à une autre blague pour nous dérider, ce qui annule tout chance d’être drôle.
Je n’ai pas non plus compris la présence d’Eric Judor, censé interpréter le chef de cabinet du Ministre, mais qui reprend son personnage issu de ses sketchs. WTF, man?
Le casting français déçoit, Miou-Miou sortie de sa retraite pour payer sa facture d’électricité, incapable de jouer un rôle d’ancienne espionne.
Tandis que Patrick Timsit pense que crier et passer des soufflantes à son personnel, fait de lui un personnage tenace et respecté, pas du tout.
Jean-Claude Van Damme est le seul à essayer de jouer correctement, et cela semble pénible pour lui.
Reste la découverte de la sympathique Assa Sylla, qui joue avec talent le rôle des plus clichés de la fille de banlieue forte et pleine de ressources.
Je ne parlerai même pas du scénario, qui cumule les erreurs d’écritures, enchaînant les incohérences en permanence, les aller-retours inutiles, afin de justifier de nouvelles scènes d’action gratuites.
Même un étudiant en cinéma accoucherait d’une trame potable. Le degré zéro de l’écriture, reflet de l’absence complète de talent et d’imagination de l’auteur.
Vous pouvez allez vous rendormir.
Fêtons le cinéma
The Last Mercenary ne vaut que pour le plaisir de voir Jean-Claude Van Damme s’auto-parodier, ainsi que pour une course-poursuite entre antagonistes déterminés et héros au volant d’une voiture auto-école flambant rouge, séquence qui jouit d’une mise en scène efficace et de quelques bonnes idées. Ce qui dessert énormément le film de David Charhon est cette équipe de loosers, seconds couteaux des comédies populaires actuelles, qui interfèrent, alourdissent et ralentissent un récit initialement lancé sur les chapeaux de roue – l’ouverture rigolote en Ukraine, dans un entrepôt qui n’est pas plus ukrainien que les ballons de foot français. Le montage et l’agencement des plans s’avèrent également catastrophiques : nous voyons les ficelles, les séquences tournées dans un seul lieu, découpées et réparties aux quatre bouts du long métrage, sans que cette exhibition de l’artificialité générale n’apporte quoi que ce soit à l’entreprise parodique. N’est pas OSS 117 qui veut, et il manque à The Last Mercenary à peu près tout ce qui faisait la réussite des deux volets réalisés par Michel Hazanavicius : un sens de la mise en scène, une analyse fine des codes du cinéma d’espionnage ainsi détournés, une direction d’acteurs, une vision. Il manque le cinéma, quoi.
Très très cool Le Dernier Mercenaire. Comédie attachante et inventive, qui exploite enfin le potentiel comique de JCVD. Même si c'est globalement mal joué, les ressorts comiques et scénaristiques permettent de créer une joyeuse proposition, pleine d'autodérision.
Ti Nou
Un exercice d’auto-dérision fort sympathique de la part de Jean-Claude Van Damme. "Le dernier mercenaire" est une comédie d’action presque réussie. Elle le serait si les seconds rôles n’étaient pas aussi lourds et peu drôles.
Ce n'est certes pas la comédie de l'année ni le film d'action de l'année mais, malgré ses nombreuses imperfections (à commencer par des seconds rôles pas toujours convaincants), ce film est fun, les scènes d'action sont top et permettent à JCVD de s'exprimer tout en autorisant quelques clins d'œil (le grand écart, la danse...). Ça aurait mérité d'être un peu plus resserré mais c'est amusant.
pierrre s.
En regardant la filmographie de David Charhon on était en droit de s'inquiéter. Mais l'espoir fait vivre. J'ai donc regardé Le Dernier Mercenaire, avec envie et confiance. Malheureusement c'est une catastrophe. L'histoire n'a aucun sens, les acteurs ne sont pas convaincants et l'humour... Bordel mais qui peut trouver ça drôle! Tout est convenu et ou déjà vu 100 fois!
Un bien triste reflet du cinéma français.
Un bien triste reflet du cinéma français.
Richard Brumère dit « La brume », légende des services secrets, disparu depuis des années, est de retour en France. L’immunité qu'il avait négociée pour son fils caché, Archibald, est étrangement levée.
C'est une réalisation de David Charhon dont l'un de ses films, De l'autre côté du périph, fait partie de mes comédies préférées. Il a écrit le scénario avec Izm créateur de la série Les Lascars.
Je tiens à vous prévenir, si on retire ses passages TV, ma connaissance en matière de Jean-Claude Van Damme est zéro. C'est surement un avantage au moment d'attaquer cette comédie d'action que j'ai trouvé bonne.
Le contenu est véritablement fun. Je ne m'attendais pas à passer un moment si sympathique. L'histoire est assez basique, voir pas très fine, et elle devient une excuse pour partir un peu dans tous les sens à la recherche de sensation forte et de sketch. Alors certes, cela met un peu de temps à se mettre en place, mais une fois que ça démarre, c'est punchy. On excusera donc les facilités un peu aberrantes par moments.
Les scènes d'action sont plutôt réussite. On ne tombe pas dans un excès ridicule tout en ayant de bon affrontements.
On va avoir un Jean-Claude Van Damme poussé dans l'autodérision de son image publique. J'ai bien aimé ce choix car en plus de pouvoir profiter de l'acteur pour envoyer des patates, on va pouvoir rigoler de son comportement et ses petites phrases. Il est connu pour cela et ne s'en prive pas pour mon plus grand plaisir. Cela pourrait agacer certains ayant suivi sa carrière, mais pour un novice comme moi, aucun problème.
L'expérimenté Belge est accompagné d'un casting plutôt jeune pour les rôles les plus importants. On a la belle surprise Samir Decazza, aperçu avant dans quelques séries Canal+. Nassim Lyes va quant à lui apporter son grain de folie qu'on lui aime tant. Je rigole toujours autant grâce à Alban Ivanov. Son personnage m'a éclaté par son côté candide. Le casting secondaire d'expérience est impressionnant et fait la différence avec Patrick Timsit, Miou-Miou, Michel Cremades, Fatsah Bouyahmed et bien entendu un super Eric Judor.
C'est une réalisation de David Charhon dont l'un de ses films, De l'autre côté du périph, fait partie de mes comédies préférées. Il a écrit le scénario avec Izm créateur de la série Les Lascars.
Je tiens à vous prévenir, si on retire ses passages TV, ma connaissance en matière de Jean-Claude Van Damme est zéro. C'est surement un avantage au moment d'attaquer cette comédie d'action que j'ai trouvé bonne.
Le contenu est véritablement fun. Je ne m'attendais pas à passer un moment si sympathique. L'histoire est assez basique, voir pas très fine, et elle devient une excuse pour partir un peu dans tous les sens à la recherche de sensation forte et de sketch. Alors certes, cela met un peu de temps à se mettre en place, mais une fois que ça démarre, c'est punchy. On excusera donc les facilités un peu aberrantes par moments.
Les scènes d'action sont plutôt réussite. On ne tombe pas dans un excès ridicule tout en ayant de bon affrontements.
On va avoir un Jean-Claude Van Damme poussé dans l'autodérision de son image publique. J'ai bien aimé ce choix car en plus de pouvoir profiter de l'acteur pour envoyer des patates, on va pouvoir rigoler de son comportement et ses petites phrases. Il est connu pour cela et ne s'en prive pas pour mon plus grand plaisir. Cela pourrait agacer certains ayant suivi sa carrière, mais pour un novice comme moi, aucun problème.
L'expérimenté Belge est accompagné d'un casting plutôt jeune pour les rôles les plus importants. On a la belle surprise Samir Decazza, aperçu avant dans quelques séries Canal+. Nassim Lyes va quant à lui apporter son grain de folie qu'on lui aime tant. Je rigole toujours autant grâce à Alban Ivanov. Son personnage m'a éclaté par son côté candide. Le casting secondaire d'expérience est impressionnant et fait la différence avec Patrick Timsit, Miou-Miou, Michel Cremades, Fatsah Bouyahmed et bien entendu un super Eric Judor.
Que c'est laborieux, Le dernier mercenaire propose à peu de chose près tous ce qu'il y a de plus ridicule dans la comédie française. Les personnages sont tellement mal écrits que JCVD ne peut absolument rien dans le naufrage auquel on assiste. Pourtant entouré d'acteurs à l'accent comique, Ivanov, Timsit, Judor ces derniers ne sont jamais drôle et en font des caisses , le reste du casting très jeune est anecdotique, JCVD restant probablement le plus drôle en possédant un réel potentiel comique. Le scénario si l'on peut appeler ça ainsi est franchement lamentable, comme les dialogues et les situations. Ce n'est pas avec ce film que David Charhon a la filmographie plus que douteuse va améliorer son CV, et dommage pour JCVD qui mérite tout de même mieux que cette infamie.
Nicothrash
On commence à s'habituer à l'auto-dérision de Jean-Claude VanDamme, notamment sur ses derniers rôles, et Le Dernier Mercenaire donnait l'air de s'inscrire dans cette dynamique avec en outre un casting français plutôt solide, tout pour passer un bon moment à priori. Sauf que voilà, David Charhon fait le minimum syndical, les comédiens aussi et les moyens ne sont clairement mis à la disposition des possibilités qu'offraient le métrage. On se retrouve donc devant une vulgaire Série B avec des dialogues bien niais, des interprétations approximatives et une ambiance que l'on ne comprend pas forcément. On part très clairement sur une parodie d'espionnage puis on tombe dans les clichés malaisants et d'un coup on se prend au sérieux, on n'insistera pas sur les tentatives d'émotion non plus ... En gros, tout ou presque tombe à plat, l'humour passe parfois pas mal mais ça ne dure jamais et malgré quelques scènes d'action acceptables, on a tendance à trouver le temps long. Au final, JCVD a l'air bien paumé ici et son brillant second degré ne sauvera pas cette petite production outre mesure.
"Le Dernier Mercenaire" ne vole pas très haut : gags poussifs, mécanique paresseuse. C'est une comédie affreusement mal écrite, aux dialogues souvent consternants et à la mise en scène faiblarde, plombée par un script convenu et un sérieux d'opérette. Et concernant JCVD, il ne s'agit que d'une énième et vaine tentative de l'acteur pour se racheter une crédibilité artistique.
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