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    Je t'aime moi non plus
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    47 critiques spectateurs

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 164 abonnés 5 164 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 octobre 2024
    Cela ressemble à un « film de route » statique où les personnages sont en quête d’espace et où seuls ceux qui passent sans s’arrêter ont la prétention d’exister.
    Les autres sont comme des fantômes qui rêvent d’autre chose en subissant.
    Malgré cette approche philosophique, le film est assez réussi dans sa vision de l’amour cru et en même étonnamment poétique parfois mais décevant par sa laideur passagère.
    Plutôt mitigé donc.
    Artriste
    Artriste

    120 abonnés 2 011 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 avril 2024
    Avec Je T'Aime Moi Non Plus, Serge Gainsbourg écrit et réalise un premier film tout juste moyen. L'histoire nous fait suivre la rencontre entre Johnny, une serveuse solitaire dans un bar pour routiers, et Krassky, un conducteur de camion à benne venu dans ce coin perdu au milieu de nul part pendant une courte période. Seulement, Boris, le patron de la jeune fille au look de garçon manqué la met en garde contre cet homme qu'il soupçonne d'être homosexuel. Ce dernier est d'ailleurs attiré par l'aspect androgyne de Johnny mais cet amour naissant va être contrarié par la jalousie de Padovan, le petit ami de Krassky. Ce scénario n'est malheureusement pas très intéressant à visionner pendant toute sa durée d'un peu moins d'une heure et demie, malgré une légère amélioration au fil des minutes et un dernier tiers plus prenant. La faute à un rythme lent et ennuyant tirant en longueur de nombreuses scènes manquant d'ambiance, même s'il souffle un vent de liberté, de nudité et d'intimité dans l'air. Des séquences qui oscillent entre sorties rurales à deux pour tuer l'ennuie et sessions de sexes douloureuses. Hélas, cette relation faite de hauts et de bas ne parvient pas à toucher. La faute en grande partie à l'un des deux amoureux. Si Jane Birkin se donne corps et âme dans son rôle, Joe Dallesandro, son partenaire à l'écran, surjoue beaucoup au point de casser la synergie devant normalement s'instaurer entre eux. Le reste de la distribution comprend entre autre Hugues Quester, Reinhard Kolldohoff ou encore Gérard Depardieu et Michel Blanc qui font une courte apparition. Tous ces rôles entretiennent des rapports entre amour et jalousie, donnant lieu à des disputes, des larmes, mais également quelques beau moments en couple. Des échanges soutenus par des dialogues hélas peu inspirés, jamais drôles, ni touchants. Sur la forme, la réalisation de l'artiste aux multiples talents s'avère correcte. Sa mise en scène tente des choses même si elle est un peu maladroite. De plus, elle évolue dans un environnement naturel et isolé en accord avec le propos. Ce visuel sans identité est accompagné par une b.o. là encore signée par l'artiste qui endosse sa casquette de chanteur pour cela. Celle-ci est malheureusement en demi-teinte. Si les instrumentales de ses chansons connues sont jolies et en symbiose avec les images, ses compositions originales créées pour l'occasion sont elles moins inspirées et en décalage avec le ton. Cette romance ambivalente s'achève sur une fin marquante, venant mettre un terme à Je T'Aime Moi Non Plus, qui, en conclusion, est un film avec de bonnes intentions mais bancal dans son exécution, ce qui en fait un métrage convenable mais loin d'être indispensable.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    38 abonnés 2 412 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 avril 2024
    Camionneur viril et homosexuel, Krass fait la connaissance d'une serveuse de bar filiforme qui se morfond dans un coin perdu, sorte de no man's land évoquant l'Amérique profonde. Serge Gainsbourg cultive à dessein, par les décors et les personnages, sa musique parfois, ce caractère américain. Il y ajoute une atmosphère poisseuse et crasseuse, et la relation improbable, peut-être amoureuse, entre Krass et l'androgyne Johnny (Jane Birkin) se noue aux abords de spoiler: décharges et d'immondices,
    paysages désenchanteurs dont Gainsbourg croit pouvoir extraire une forme de poésie accompagnant la bluette contre nature du couple.
    Le décor installé, il reste à raconter une histoire et, là, Gainsbourg ne convainc guère. Abusé et séduit par la silhouette de Johnny, Krass n'en reste pas moins un homo inspiré spoiler: par le type de sexualité qui est celle des gays... L'initiation annoncée de l'héroine -avec pour "sommet dramatique", et affecté, son dépucelage au milieu du film
    - et la jalousie du compagnon de Krass ne constituent pas cependant une intrigue suffisante et intéressante. Le maniérisme de la réalisation, les personnages glauques et mal définis, les dialogues fumeux et volontiers scatologiques ont quelque chose d'un peu ridicule et ne subviennent pas à la vacuité du sujet. D'autant que cette apologie d'une certaine pratique sexuelle, agrémentée, si on peut dire, d'un érotisme soft, a perdu, depuis, son caractère scandaleux.
    Il ne reste de cet essai étrange que l'identité particulière de son auteur, sa célèbre et langoureuse mélodie et la sensualité troublante de Jane Birkin.
    Xavier D
    Xavier D

    59 abonnés 1 068 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 février 2024
    Serge Gainsbourg aurait se contenter que de la musique, parce que en tant que réalisateur, ce n'était pas sa grande force. Ce film libérale, ou l'érotisme est maitre, Jane Birkin est constamment à poile, mais qui n'a rien a montré étant aussi plate qu'une limande. Bon au vue, du scénario où c'est le néant totale, c'est plutôt logique, deux homosexuels se rend dans un monde rurale homophone, où l'un deux tombe amoureux d'un garçon manqué, une fille de bar. C'est assez léger, et prétexte à la nudité. Cela n'apporte rien, si ce n'est de révéler que Michel Blanc et Gérard Depardieu ont commencé leur carrière avec ce nanar. Après tout faut bien commencer quelque part. A fuir !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    106 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2024
    Sorti en 1976, ce grand film malade est le premier long-métrage de Serge Gainsbourg – il tire son nom de son tube de 1969 et sa (superbe) musique est composée par lui, dont l’entêtante Ballade de Johnny Jane. Un brin bordélique, souffrant d’un doublage affreux de Joe Dallesandro, Je t’aime moi non plus compile une partie des fantasmes d’un Gainsbourg mettant à nue sa muse Jane Birkin, à laquelle se greffe une étonnante dimension homoérotique. Ce long-métrage-scandale qui enchaîne des situations et des dialogues souvent malaisants est d’abord et surtout le témoignage d’une période décidément révolue. Avec des apparitions de Gérard Depardieu et Michel Blanc.
    Pascal
    Pascal

    160 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2023
    Premier film de la courte filmographie de Serge Gainsbourg, le titre est passé dans le langage commun pour définir une relation sentimentale faite d'attirance et de répulsion.

    Conté sur un ton assez voisin de celui de l'univers de l'allemand Fassbinder (l'aspect social en moins), cet opus de Gainsbourg comporte des moments de fulgurance et d"émotions surtout animés par le casting.

    Jane Birkin offre des plans sublimes de son visage et jo d'Alessandro venu de l'underground New Yorkais est vraiment à la hauteur ( sa prestation ne fera pourtant pas l'unanimité).

    Les catégories sexuelles sont ici bouleversées dans ce film sulfureux porté par sa musique. Le sexe et l'amour semblent être tout ce qui compte réellement pour les personnages même si le retour sur terre est parfois douloureux.
    RitchieGueko
    RitchieGueko

    16 abonnés 453 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2023
    Je T'aime Moi Non Plus est un film réalisé par Serge Gainsbourg et sorti en 1976.
    Le cinéma de Gainsbourg est violent. Cela passe par la crasse dans laquelle traînent les personnages, par les propos que chacun tien, par la solitude perceptible de chaque personnage. Le tout est parfois très dérangeant. Cette ambiance pesante est contrebalancée par une musique plutôt expressive et enjouée ainsi que par l'apparente candeur de Jane Birkin malgré la tristesse qui émane de son regard. Certaines scènes sont d'une cruauté insoutenable (la dernière scène en particulier), d'autres sont complètement inutiles (notamment le personnage de Gérard Depardieu qui n'apporte strictement rien à l'histoire). Sur un aspect purement technique, le doublage de Joe Dallesandro est mauvais.
    Un film particulier qui ne laissera pas indifférent le spectateur. A voir pour les fans de Serge Gainsbourg et pour les plus aguerris.
    Yves Antonioni
    Yves Antonioni

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mai 2021
    Dire qu'il date de 1976. La préhistoire... L'homosexualité était une maladie. Film d'une finesse bien particulière, qui permet un effet miroir important. Un Gainsbourg qui ne peut être dénigré que par des petites personnes.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 618 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 mars 2021
    J'ai enfin pu regarder ce film après toutes ces années le film sur la chanson de Serge Gainsbourg où Jane Birkin fait des bruits orgasmiques et soupire je t'aime, je t'aime moi non plus sur sa musique. Elle ne fait pas ce que les gens qui viennent d'entendre la chanson ont tous pensé et certainement pas avec Serge Gainsbourg qui en tant que scénariste et réalisateur s'amusait derrière la caméra à montrer au monde à quel point il pouvait dégrader et exploiter Jane à l'écran pour réaliser ses fantasmes profondément malades. Bien sûr Jane Birkin est envoûtante elle l'est toujours à l'écran comme en dehors. Mais le film est odieux mal fait il est inauthentique et psychotique et tout le reste. Jane passe plus de la moitié de son temps à l'écran entièrement nue mais comme elle n'est pas une personne timide on peut supposer que cela ne la dérange pas. L'androgynie physique inhérente à Jane est soulignée dans ce film étrange et révoltant. Je suis stupéfait de voir à quel point Jane est une célébrité en France au point qu'elle se comporte comme si elle était une déesse. Peut-être l'est-elle en tout cas car j'ai toujours été fasciné par elle lorsqu'elle a parle. Mais pour ce qui est de ce film il est préférable de l'oublier si tant est que l'on puisse appeler cela un film...
    Bernard D.
    Bernard D.

    112 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2021
    « Je t’aime moi non plus » est le premier long métrage de Serge Gainsbourg et pour ma part son meilleur. Il a été interdit aux moins de 16 ans lors de sa sortie en salle en 1976… ce qui est loin d’être étonnant pour l’époque puisqu’on y bascule dans un monde très masculin. Johnny (Jane Birkin), serveuse/bonne à tout faire dans motel/bar pour routiers très glauque situé près d’une décharge à ordures. Elle s’y ennuie et tombe amoureuse du conducteur d'un gros camion à benne jaune, Krassky (Joe Dallesandro), et ce bien que son patron - Boris surnommé « le gazomètre » - lui ait dit qu’il était homosexuel. L’aspect androgyne de la jeune femme attire Krassky mais leurs amours difficiles pour ne pas dire impossibles, seront contrariées par la jalousie du petit ami et co-équipier de Krassky, Padovan (Hugues Quester), très violent dans une scène rappelant un très célèbre film d’Hitchcock. A noter curieusement la présence de Gérard Depardieu et de Michel Blanc dans 2 petits rôles n’apportant pas grand-chose à l’histoire.
    Ce film aussi caustique que son metteur en scène, est d’une très grande qualité esthétique et il était manifestement trop en avance sur son temps avec ce mélange de violence/jouissance et de beauté/terreur ! Ce film dédié à Boris Vian, reprend bien sûr la célèbre mélodie « Je t’aime… moi non plus » de Serge Gainsbourg et Jane Birkin sortie elle en 1969 et déclinée ici en 3 versions instrumentales avec – c’est le moindre – un César pour la musique.
    Valérie Delbecq
    Valérie Delbecq

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 décembre 2019
    D'un ennui abyssal.. L'icône gay warholienne est vraiment mauvais acteur.. Hugues quester a fait heureusement bcp mieux depuis. Quant à Jane on l'aime donc on lui pardonne. C'était pour faire plaisir à son amoureux sans doute... J'adore Gainsbourg. Vraiment.. Mais uniquement quand il compose et qu'il écrit. Je ne comprends pas le statut '' culte'' de ce film.. Je l'ai déjà oublié
    Shawn777
    Shawn777

    592 abonnés 3 475 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 août 2019
    Après avoir vu "Charlotte for Ever" que j'ai apprécié, je suis directement passé au premier film de Serge Gainsbourg, sorti en 1976, mais dont j'en ai finalement été déçu. Effectivement, étant donné que j'aime bien le style du réalisateur, à la fois dans ses films et dans ses chansons (paroles, musique etc.), je m'attendais également à apprécier ce film, surtout que le sujet m'intéressait et m'intriguait beaucoup. C'est l'histoire de deux camionneurs homosexuels dont l'un tombe amoureux d'une serveuse androgyne qui s'ennuie. La libération sexuelle, le mouvement hippie etc. incitaient à ce genre de choses mais je trouve tout de même le sujet plutôt osé pour les années 70, aujourd'hui bien-sûr, ce genre de synopsis ne choquerai plus personne. Malheureusement, même avec un sujet qui m'intéresse énormément, je n'ai à aucun moment réellement accroché au film que je trouve dans l'ensemble trop mou. Effectivement, le rythme n'est pas assez soutenu, nous avons trop souvent de longues scènes qui créent l'ennuie chez le spectateur. Je sais que cet avis ne va pas vraiment plaire aux fans mais c'est pourtant mon ressenti. Je ne suis jamais non plus parvenu à cerner les personnages et à rentrer dans le délire général que le film propose. Je ne suis pourtant pas hermétique à ce genre de film mais pour le coup, ici, on a trop le côté film d'auteur un peu intello que je n'aime pas vraiment. Nous avons malgré tout, je le reconnais, de très belles scènes et les dialogues sont pour la plupart bien écrits. Nous avons également la réalisation qui est très bonne, de même que la B.O. qui est excellente. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Jane Birkin, Joe Dallesandro et Hugues Quester qui jouent très bien et dont l'alchimie fonctionne bien. "Je t'aime moi non plus" n'est donc en soi pas forcément un mauvais film mais il est destiné à un public assez restreint.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    122 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 mars 2018
    septiemeartetdemi.com - Gainsbourg se met au cinéma... Derrière ce titre culte, il délivre une version graphique de son attrait pour les sujets de la chair. Encore cela serait-il bien fait... Mais faute de poésie ou d'oser aller au fond des ses idées, il s'en sort avec quelques lignes intéressantes émergeant de dialogues sans aucune valeur littéraire, le tout baignant dans une réalisation correcte mais ruinée au montage. Bizarrement, il manie mieux la caméra que sa propre musique, comme si son talent de musicien ne lui permettait pas de savourer la valeur cinématographique des harmonies sonores. Elles se résument à deux instrumentaux régis par une poignée d'accords chacun ; du pur Gainsbourg, quoi, qui colle aux scènes à deux petites occurrences par un complet hasard. Il ne sait pas manipuler les corps sans laisser transparaître l'expérimentation, quoique l'idée qu'il avait en tête soit visible. Une médiocrité vaguement compensée par Jane Birkin qui joue bien et s'assume.
    Dimitri r.
    Dimitri r.

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 février 2018
    une chanson culte un livre culte. beaucoup ont craché dessus alors que c est un film que l on oublie jamais. C est du grand Gainsbourg
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 418 abonnés 4 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2013
    C’est surtout la musique du même nom qui m’a incité à regarder Je t’aime moi non plus. Au final, voilà un film non dénué de qualité, mais qui confirme tout de même que Gainsbourg était meilleur compositeur musical que réalisateur.
    Coté casting, le métrage s’appuie sur des acteurs plutôt solides. Jane Birkin tient bien son rôle, même si elle peine parfois à lui donner une réelle consistance, de la densité. C’est un problème d’ailleurs qu’elle partage avec Joe Dallessandro, capable par moment de déployer une présence et un charisme fort, et d’autres fois de s’effacer sans grande raison. C’est moins le cas des quelques autres acteurs, notamment Reinhard Kolldehoff, qui n’a certes pas une grande place, mais l’occupe franchement très bien. Il y a par ailleurs une petite apparition de Gérard Depardieu. Dans l’ensemble c’est convenable, mais pas transcendant.
    Le scénario lui est assez étriqué. En fait le film ne raconte pas grand-chose, et parait s’étirer artificiellement en longueur. Il y a beaucoup de passages à rallonge qui ne présente pas d’intérêt, les relations entre les personnages paraissent curieusement superficielles alors que c’est ce qui est au cœur du film. Par ailleurs à force de grossir le trait, plutôt que de ce retrouver avec un film franchement caustique ou satyrique comme dans les bons Mocky, Gainsbourg se retrouve finalement avec des caricatures ambulantes, d’où seule surnage une Jane Birkin un peu plus subtile. En clair le résultat peine à convaincre. Heureusement il y a de bons moments aussi, Gainsbourg arrivant plutôt bien à entremêler romantisme et érotisme brutal, la conclusion tient la route, et on ne peut nier une ambiance particulière.
    Visuellement, Je t’aime moi non plus est inégal. La mise en scène est à la hauteur, c’est certain. Elle donne vraiment l’impression d’avoir été travaillée, pensée, et elle apparait clairement être le résultat d’un travail d’artiste plutôt que de technicien, ce qui est une très bonne chose. La photographie malheureusement n’est pas au niveau avec des couleurs fades, des contrastes de clair-obscur peu convaincants. Il y a l’âge du film sans doute, mais visuellement le résultat n’est pas très engageant. Les décors sont un peu dans la même veine. Offrant certes des extérieurs pour certains très agréables, mais proposant pour le reste un résultat assez pauvre et parfois même, assez laid. Ce film se traine une réputation érotique assez prononcée. Elle est partiellement méritée, puisqu’en effet il y a des scènes de sexe assez crues, qui parsèment le métrage. Maintenant ce n’est pas non plus démentiel, et il n’y a rien de vraiment trash dans ce film, du moins de nos jours. Évidemment excellente bande son, qui est sans sourciller le meilleur point du film et colle à merveille aux images.
    En résumé, Je t’aime moi non plus est convenable. Il n’a pas en dehors de sa bande son de très grosses qualités, néanmoins relativement bien servi par une mise en scène solide, porté par des acteurs globalement au niveau, il sauve une esthétique assez pauvre et une histoire qui s’égare par ses excès. Il dégage une atmosphère singulière par ailleurs, presque onirique par moment, et c’est cela qui me pousse à lui accorder une note de 3. Un spectacle à voir au moins une fois, après à chacun de savoir s’il veut en reprendre une louche.
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