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    Une jeune fille qui va bien
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Une jeune fille qui va bien" et de son tournage !

    Cannes

    Une jeune fille qui va bien a été présenté en Séance Spéciale à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2021.

    Une actrice derrière la caméra

    Avec Une jeune fille qui va bien, c’est la première fois que Sandrine Kiberlain réalise un long-métrage. Elle avait auparavant signé un court-métrage. Si elle n’a jamais prémédité le fait de passer à la réalisation, elle a ressenti le besoin de s’exprimer autrement. « Avec ce projet, je pouvais raconter une jeune fille et une période de façon très personnelle. Et le moyen de raconter une telle histoire ne pouvait être que le cinéma, mon art préféré entre tous. Je ne me serais pas lancée si je ne m’étais pas sentie « capable » d’être à cette place-là. […] quand j’ai une histoire qui me tient à cœur, quand j’ai une « vision » de cette histoire, alors je m’autorise à la mettre en scène et à utiliser les moyens du cinéma pour la raconter. » Au cours de sa carrière d’actrice, elle n’a cessé d’observer ce qui se passait sur un plateau et a accumulé de l’expérience pour passer derrière la caméra.

    L’Occupation

    Le récit se situe en pleine Occupation, un contexte traité de nombreuses fois au cinéma. Sandrine Kiberlain raconte : « il fallait que je trouve le bon angle. J’ai repensé à l’effet que m’avait fait deux histoires. L’une que ma grand-mère m’avait racontée et Le Journal d’Anne Frank. »

    Un mélange de plusieurs jeunesses

    Le film relève de la fiction mais possède aussi des éléments autobiographiques. « J'ai fait d’Irène une jeune fille qui désire devenir actrice, j’ai fantasmé le quotidien de la vie de mes grands-parents en 1942, celle de mes parents qui voulaient aussi devenir acteurs, tous Juifs, tout ça se mélangeait », révèle la réalisatrice. Elle a toutefois tenu à prendre ses distances avec le récit : « Dans la réalité, j’ai une mère mais plus de père, j’ai une sœur mais pas de frère, et dans mon film, c’est l’inverse pour Irène. Je ne voulais surtout pas qu’il y ait ma mère et ma sœur peut-être pour mieux parler de moi, pour aborder plus sincèrement la famille, et parce que je ne voulais pas trahir mes proches. »

    Le Journal d’Hélène Berr

    Le générique de fin cite Le Journal d’Hélène Berr, journal tenu par une étudiante juive parisienne, Hélène Berr, d'avril 1942 à février 1944. « La force de vie et l’écriture d’Hélène Berr m’ont marquée. C’est un livre qui m’a quasiment traumatisée, notamment parce que j’ai été traversée par la jeunesse d’Hélène Berr ce qui fait mesurer avec encore plus d’acuité l’horreur de ce qui va advenir », explique la réalisatrice. C’est notamment ce livre qui lui a donné envie de raconter cette période de l’Histoire par le prisme d’une jeune fille.

    Un film intemporel

    Sandrine Kiberlain tenait à une grande sobriété dans les costumes et les décors. Elle souhaitait éviter à tout prix de faire un film de reconstitution afin de rendre son propos plus universel et intemporel : « L’idée du film est de montrer que cette famille est faite de gens comme tout le monde, que ce qui leur arrive pourrait arriver demain ou dans cinquante ans. […] comme chacun sait ce qui s’est passé en 1942, pas la peine d’en rajouter en montrant un soldat ou un drapeau allemands. »

    Rebecca Marder

    Pensionnaire depuis 2015 de la Comédie-Française, Rebecca Marder tient ici son premier grand rôle au cinéma. On avait pu la croiser auparavant dans La DaronneUn homme pressé et Seize Printemps, réalisée par Suzanne Lindon, qui n’est autre que la fille de Sandrine Kiberlain. C’est lors du casting que la comédienne s’est détachée du lot, comme s’en souvient la réalisatrice : « Rebecca est entrée dans le bureau, avec sa maladresse gracieuse, pas du tout poseuse, vivante, avec son talent, ce mélange d’humour et de fond de gravité que je cherchais pour le personnage : après elle, plus besoin de poursuivre le casting pour Irène. »

    Une actrice débutante

    Françoise Widhoff, qui campe Marceline, n’est pas actrice à l’origine. Elle est productrice et monteuse et a notamment participé aux films de Chris Marker et de son compagnon Alain Cavalier. C’est Sandrine Kiberlain qui lui a proposé d’être devant la caméra : « Elle a été très courageuse, elle a quand même un certain âge, ce n’était pas facile pour elle. Elle apprenait ses dialogues par cœur, elle était très studieuse, elle ne nous a jamais fait perdre de temps. Je n’ai jamais voulu la traiter différemment des autres. Elle incarne parfaitement la grand-mère que je voulais, singulière et libre. »

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