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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 mai 2022
Un film qui m’a beaucoup touché avec une thématique vraiment très bien travaillée avec un réalisme très impressionnant. Ce qui est étonnant c’est que l’on essaye pas de nous transporter à travers l’histoire de force, on nous emmène dans une réalité compliquée. La fin m’a coupé le souffle, et m’a donné énormément d’émotions j’aime.
C’est moi ou les acteurs jouent faux ? et j'ai en plus trouvé les dialogues insipides. La jeune fille me fatigue de trop bouger. La musique en fond sonore passe bien et donne une certaine atmosphère Un film sur des répétitions de théâtre. Et en plus, les scènes répétés ne sont pas des scènes fortes du théâtre mais parlent d’amouour. Bref, je me suis ennuyée.
Étincelant premier film de SK, j'ai été particulièrement touché par l'approche différente de cette triste période. La vision de côté apporte une belle légèreté qui détonne agréablement. Le casting est brillant, avec une mention spéciale à Rebecca Marder qui impressionne tant elle est touchante.
Forme très classique pour ce film qui se déroule de manière chronologique pour évoquerl'évolution de l'Histoire durant l'année 1942 à travers l'histoire d'Irène. Un manque d'originalité dans la forme pour ce premier film mais c'est aussi ce qui peut lui donner sa valeur. La sobriété n'est pas forcément un défaut. Il y a cependant un manque d'ambition cinématographique et si le récit n'était pas important on pourrait bien s'y embêter un peu. Irène c'est la fraîcheur ; elle est mutine, légère, naïve, ingénue. Son détachement lui donne un aspect superficiel dans cette période trouble où les juifs sont de plus en plus menacés. Elle pourrait être décrite comme égoïste, égocentrique, individualiste et du coup devenir limite agaçante. Mais le dénie d'une réalité ignoble est parfois la seule manière de survivre. Le théâtre superfuge de vie, être une autre, le besoin de lunettes n'est pas qu'un alibi à l'amour,il est surtout le moyen de flouter un quotidien trop dur à regarder, ces malaises qui le temps d'un instant lui permet de ne plus être dans ce monde injuste, ne pas avoir à expliquer les disparitions celle de Jo, les autres. Tout est bon pour Irène pour se protéger de la réalités de la guerre, pour vivre à tout prix comme si la guerre existait pas. Le regard final de Vivianne son amie, jouait très finement, par India Hair, réintroduit violemment l'évidence de l'occupation allemande. J'ai aussi envie de mettre en lumière le personnage de Marceline, la grand-mère qui m'a beaucoup touchée. L'insouciance est elle un mode de résistance ou juste un échappatoire au drame.
Tout le film est subtilement en équilibre sur un fil, jusqu'à la scène finale, saisissante. Les dernières secondes du film sont sans doute une des fins les plus marquantes de tous les films que j'ai pu voir. Tous les acteurs sont habités par l'intelligence et la simplicité puissante du film, qui n'est jamais complaisant, jusqu'à l'utilisation étonnante de la musique, qui alterne avec des passages presque silencieux. En ressort, étonnamment, une incroyable humanité, qui semble se battre jusqu'au bout, jusqu'à la dernière seconde, où elle est, comme la dernière phrase de la jeune fille, brutalement interrompue.
Quelle belle histoire! Pour un premier film, c'est très réussi. Scénario très maîtrisé, des comédiens talentueux et attachants, mention spéciale à André Marcon qui attire le regard dès qu'il entre dans le cadre. C'est la guerre mais à 18 ans, la vie est autrement plus bouillonnante et l'occupation passe au second plan. Reste que la tragédie est bien là.
Si vous espérez retrouver les images habituelles de l'occupation : uniformes allemands, bruits de bottes, armes, gestapo, milice, cris... ce film n'est pas pour vous. Tout cela n'est montré que par petites touches, dans le quotidien et un univers qui se rétrécit pour les différents personnages. Jouer, le théâtre est la bouée qui maintient l'héroïne juive du film dans la vie. La métaphore de sa myopie est elle celle d'une réalité dont elle ne veut pas dépendre ? Ou celle de l'aveuglement d'une société qui abandonne son âme ? Sandrine Kilberlain réussit un 1er film simple et sensible qui mérite d'être découvert.
Un scénario tout en finesse, une interprétation joyeuse et fraiche, dans un contexte de montée inexorable de violence humaine Un vrai booster d'optimisme pour notre quotidien inattendu ...
Ayant dormi une bonne partie du film, ma critique ne portera que sur ce que j'ai vu. Dormir n'a pas suffit à faire passer le film plus vite, tant il est long et ennuyeux, rien ne se passe. Les anachronismes omniprésents ne m'ont pas permis de réaliser tout de suite qu'il s'agit d'un film d'époque, il m'a bien fallut une demi-heure pour cela. Les personnages sont plutôt bien interprétés, mais leurs caractères ne permettent pas de développer de la sympathie pour eux. Le seul personnage attachant est la grand-mère, mais malheureusement mise de côté et pas assez développée. En somme beaucoup de blabla pour une fin avec très peu d'intérêt. À la fin une seule réaction possible du spectateur : tout ça pour ça...
Une belle oeuvre rafraichissante...étrange puisque l'histoire se passe dans la période sombre de l'occupation et des lois antisémites mais une jeunesse continue à trouver le plaisir de vivre, la menace, les collabos, les nazis, ont moins d'effet sur eux que les masques aujourd'hui, mais l'immonde reste présent derrière leur monde, la dernière image le rappelle. Et pourtant l'on sort de là ragaillardi , le mal ne peut nous empêcher d'aimer la beauté que l'on trouve si on la cherche.
Un chef d'œuvre signé Sandrine Kiberlain! Pour un 1er coup c'est un coup de maître... bref on peut sortir tous les poncifs, mais une chose est sûre il faut voir ce film ! Après la Vie est belle de Benigni qui fut une claque magistrale, la jeune fille qui va bien vous emporte dans son insouciance et sa joie de vivre malgré le climat nauséabond qui gronde. Ce film distille des gouttes de joie malgré la tension grandissante et nous tient en haleine jusqu'à la fin. Courez-y !!!
Une héroïne qui tourne très vite à la caricature. Bien dans sa vie à en tomber souvent dans les pommes, et des grooos plans bien appuyés, bien longs, à tel point qu'on lui voit un regard de quelqu'un qui consomme des champignons hallucinogènes. Et puis, à la fin, on éprouve l'horrible sensation que ç'aurait été moins dramatique que ce fut la grand'mère qui se fit arrêter plutôt qu'elle, car forcément moins belle, moins jeune, moins douée, moins sensible et moins innocente que cette merrrveilleuse petite-fille. Oui, ça été un énorme et terrible gâchis, cette époque, mais pour TOUS ceux qui ont dû en passer par cette horreur.