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Nath0301
50 abonnés
133 critiques
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5,0
Publiée le 6 septembre 2022
Un film lumineux et délicat, qui restitue à merveille l'insouciance et la fougue de la jeunesse. Quelle intelligence d'avoir mis le contexte historique au second plan, afin de se concentrer sur le parcours de cette "jeune fille qui va bien". ça n'en rend l'histoire que plus poignante. Les comédiens sont tous épatants. Sandrine Kiberlain signe un premier film maitrisé et bouleversant.
Pour son premier passage derrière la caméra, Sandrine Kiberlain s’inspire d’éléments autobiographiques, à savoir ses origines juives et son métier de comédienne. Elle nous entraîne à Paris, sous l’Occupation allemande, avec une jeune fille (Rebecca Marder) passionnée de théâtre mais totalement indifférente aux événements dramatiques qui se trament. Le choix délibéré de la part de la réalisatrice de ne pas ancrer son récit dans un contexte historique soucieux du détail (costumes et coiffures peu datés, utilisation d’une bande-son anachronique, langage contemporain, etc.) ne permet pas de prendre la pleine mesure de la tragédie qui se noue. Du coup, aucune réelle émotion ne se dégage de ce film sorti en 2021. Bref, au-delà de la scène finale particulièrement chirurgicale, on est face à une chronique quelconque sur l’insouciance de l’adolescence.
Une jeune fille qui a décidé, instinctivement, d.être positive et de ne se soucier que de ses amours et de son concours du conservatoire... ce serait normal si on était en 1942, et qu'elle est juive ! Son entourage est préoccupé, son père surtout, elle ne veut pas l'être. Elle est lumineuse. Film sympa, on passe un bon moment, même s'il y a qq longueurs.
Assez loin des films classiques qui montrent les évènements de l'occupation, celui-ci se concentre uniquement sur la vie quotidienne d'une famille juive. C'est différent mais tout aussi puissant.
Un petit film tourné sans moyens, répétitif et ennuyeux. Les répétitions théâtrales sont particulièrement pénibles. De plus, c'est bourré d'anachronismes aussi bien dans les dialogues que dans les tenues des personnages et la bande son. Peut-être Sandrine Kimberlain a-t-elle voulu faire un film intemporel sur l'insouciance de la jeunesse ? Mais c'est raté : comment imaginer qu'une jeune fille juive puisse ignorer la situation en 1942 ? La fin dramatique ne peut sauver cet essai maladroit. On a du mal à comprendre ce qui a enchanté toute une partie de la critique.
Un film tellement long à démarrer ! ce qu'on s'ennuie à voir ces interminables scènes de répétition d'une pièce de Marivaud. C'est rare, mais j'ai décroché définitivement au bout d'une heure.
Une jeune fille comme les autres, sauf qu'elle est juive en 1942 et que la répression devient de plus en plus forte. Sandrine Kiberlain arrive à faire monter subtilement la tension autour de cette famille moyenne, mais passionnée de culture: Igor (Anthony Bajon), le frère d'Irène, est musicien. Si la mise en scène reste classique, le film est porté par une distribution parfaite, où tout le talent de la jeune et prodigieuse Rebecca Marder (Irène) éclate - elle vient d'ailleurs de quitter la Comédie française pour mieux se consacrer au cinéma - et l'on retrouve India Hair en camarade du Conservatoire, André Marcon et Françoise Widhoff (le père et la grand-mère d'Irène). Au final c'est une chronique sensible pour un premier long-métrage réussi.
On l'aime bien cette actrice, mais surtout qu'elle reste l'actrice qu'on connais. Ce film est totalement raté, il y a des années que je ne me suis pas ennuyé de la sorte. Cela n'a même pas le niveau d'un téléfilm vraiment c'est terrible on ne croit a rien mais vraiment a rien. Les décors, les costumes, les dialogues, l'histoire qui n'avance pas, les personnages qui sont des caricatures d'eux même... Comment est-ce possible que personne ne lui ai dit : non pas comme ça...
Pour son premier long-métrage, Sandrine Kiberlain fait preuve d'un manque flagrant d'inspiration avec ce drame ennuyant qui enfile des scènes décousues, parfois redondantes, et aux dialogues d'une pauvreté affligeante. Qui plus est, le contexte historique est extrêmement mal retranscrit et l'insouciance dont fait preuve le personnage principal est plus que déroutante. Tout comme le choix de la BO, anachronique et sans aucune homogénéité.
Nous sommes dans les années 40 et Irène est juive, donc pas besoin de faire un dessin sur la nature de ce film. Irène est malheureusement née à la mauvaise époque, elle qui a tout d'une fille moderne que l'on imagine facilement à notre époque. Pétillante et joviale, la jeune femme essaie de vivre comme une fille de son âge sans se soucier de ce qui est en train de se passer autour d'elle. Totalement insouciante, elle cherche simplement à poursuivre son rêve, mais jusqu'à quand ? Pour son premier long-métrage, Sandrine Kiberlain n'essaie pas de faire un énième film sur cette époque et la persécution des juifs, et on le comprend très vite puisque l'on n’imagine pas tout de suite ce qui se trame réellement. La réalisatrice raconte son histoire comme Irène la vit, elle qui fait abstraction du reste du mieux qu'elle peut. C'est enjoué et totalement déconnecté d'une terrible réalité qui apparaît tout doucement lorsque les libertés se restreignent. Il s'agit donc d'une petite chronique sur une jeune femme qui se rêve actrice et qui veut vivre le grand amour. C'est gentillet et parfois charmant et touchant, mais ça manque globalement d'enjeux. Encore une fois, tout ceci est volontaire comme je viens de le dire, mais je n'ai pas adhéré à ce choix. De plus, il y a beaucoup de choses inutiles comme tout ce qui touche au théâtre que j'ai presque détesté. À part deux ou trois scènes, dont la dernière qui est glaçante, l'ensemble du film est peu marquant, et ce malgré une Rebecca Marder vraiment rayonnante.
Une énorme bouse ! C'est long, plat, incohérent, bourré d'anachronismes... Il ne se passe quasiment rien de tout le film. Et le pire de tout, c'est que cela donne une image complétement irréaliste de Paris sous l'occupation. C'est un bon exemple de ce que le cinéma français peut faire de pire.
Dépeindre une année 1942 à Paris aussi insouciante pour une jeune juive, c'est tout simplement du négationnisme. Marre des anachronismes mais celui-là est pire que les autres.
Tout sonne faux dans ce film : les jeunes de 1942 qui parlent comme des banlieusards de 2022. Les décors totalement impersonnels pour ne pas faire de reconstitution d'époque, la grand mère avec ses lunettes et sa coupe de cheveux bien modernes et ses fringues qu'on dirait achetées au marché d'Aubervilliers ... L'histoire m'a paru touchante, c'est la réalisation qui est nulle.