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    Une jeune fille qui va bien
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    162 critiques spectateurs

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    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 533 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 février 2024
    Ce film théâtral, si je puis m'exprimer ainsi, est très joli. Il n'est pas semblable à que qu'on voit d'habitude je trouve. S. Kiberlain, avec ici son premier film, réalise une oeuvre très personnelle. On sent qu'elle veut nous transmettre quelque chose. Une partie d'elle même. Qu'elle a vécue ou sa famille. L'actrice principale R. Marder qu'on a pu voir chez Klapisch, Desplechin, Dahan, Ozon, est géniale, elle est belle, pleine de vie et interprète à merveille cette jeune fillle, juive, qui prépare le concours d'entrée au conservatoire. Bajon, et Marcon, respectivement le frère et la soeur complètent cette famille aisée qui se retrouve dans la tourmente de la guerre à Paris.
    Alexis
    Alexis

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juillet 2023
    Belle photo, bien joué, mais que de paresse dans les dialogues et la montée dramatique que cette époque tragique servait pourtant sur un plateau ! Les anachronismes musicaux sont gratuits et contreproductifs (contrairement au "Marie-Antoinette" de Coppola, par exemple). Le manque de moyens cantonne l'action dans des décors étriqués (faire circuler quelques voitures ou bus d'époque coûte-t-il si cher ?). C'est le problème des films français, plus des téléfilms que faits pour le grand écran...
    Félix MASSON
    Félix MASSON

    27 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 avril 2023
    Le film nous fait ressentir un terrible hors champ tout du long. Une angoisse pesante qui est celle de la France des années 40 avec la montée du fléau. Le film n'en parle pas mais arrive a nous en faire néanmoins ressentir avec un profond humanisme ce quotidien et ce bonheur des jeunes gens. C'est une héroïne moderne et captivante. Le problème c'est que Rebecca Marder n'a ni l' âge et le physique nécessaire. Elle a un air mature qui ne colle pas à l'héroïne qui est une incarnation de l'espoir juvénile . Rebecca est une femme alors que comme le titre l'indique, on devrait rencontrer une jeune fille. Le film décide donc de parler d'un quotidien. Mais ce n'est pas un quotidien très intéressant malheureusement. Une fille qui fait du théâtre et a une famille attentionnée ? Ça marche car c'est bien interprété mais il n'y a rien de stimulant ou novateur. D'ailleurs le film n'essaye pas de l'être, preuve en est tous ces silences et cette mise en scène très classique et sobre. Ça se voit que c'est un premier film avec un style qui n'est pas encore abouti. La musique est très agréable rajoutant au modernisme du film. On s'ennuie donc pendant 1h10 jusqu'à ce que Irène revienne d'une soirée. C'est à ce moment que le hors champ apparaît enfin et hante toute la dernière partie du film qui est une franche réussite. On sait très bien ce qui va arriver et pourtant on a le souffle court quand ça arrive. Ce serait sympathique que je le revoie mais au premier visionnage j'ai dû accélérer tant je n'étais pas inspiré par le film. On sent énormément la patte de Kiberlain, un côté loufoque et détendu, dans un second degré par trop assumé qui crée une sorte d'étrange. J'ai hâte qu'elle pousse son style au prochain niveau car on est sur un essai pas si assumé.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 635 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2023
    Sandrine Kiberlain, après 30 ans devant la caméra, passe derrière pour un premier long métrage librement inspiré de sa propre histoire familiale. Sous la France de l’Occupation, une jeune fille juive de 19 ans ne vit que pour sa passion, le théâtre ; faisant fi du contexte répressif touchant sa communauté ; insouciance de la jeunesse. Pour bien montrer cette insouciance d’Irène, Kiberlain laisse hors champs l’occupant allemand tout au long du film. Ce choix est adapté à la psychologie d’Irène ; sans être naïve, elle préfère se cantonner dans un déni qui la rassure et lui permet de vivre pleinement sa passion. Son optimisme et sa vitalité sont parfaitement mis en valeur par la mise en scène mais surtout par sa jeune actrice Rebecca Marder, assurément la relève du cinéma français. Sociétaire de la Comédie Française, elle est de chaque plan et irradie tout le film par sa présence, l’intensité de son jeu, sa vista comique ; elle est ciné génique à souhait. Au terme du film, on retient plus la prestation de l’actrice que le film en lui-même ; il est donc à classer dans la catégorie fourre-tout, « Film d’actrice ». Le film en lui-même souffre de quelques maladresses d’écriture dans les dialogues, dans la mise en abyme théâtre et vie, dans des pistes narratives abandonnées en cours de route sans explication (le partenaire de scène d’Irène disparait de la circulation) ; et un final fort qui m’a laissé pantois. Et enfin, le film souffre de prise de liberté avec la réalité historique.
    Un beau moment de cinéma avec une actrice crevant l’écran que l’on aura plaisir à revoir ; son père était aussi de la partie, côté musique, pour une bande son d’une élégance rare à l’image de sa fille.

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    Kadec
    Kadec

    118 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 mars 2023
    Que ce film est film est pénible à regarder ! Les acteurs surjouent, sans parler de ceux qui sont pistonnés par du très très lourd (Gainsbourg, Attal) et qui devraient arrêter d'urgence de polluer les écrans.
    Lawrence Peyrac
    Lawrence Peyrac

    2 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2023
    La jeunesse est insouciance et légèreté.... si elle peut s'exprimer dans une famille unie et bienveillante, que demander de plus ? Et bien tout simplement : un scénario. Là on assiste une succession de scènes à force répétitives ou prévisibles qui lassent très vite. La question juive est traitée également avec insouciance, comme si elle ne devait pas être un problème. Déçu donc, car comme un oeu tout le monde, on aime bien Sandrine Kiberlain!
    Julie D.
    Julie D.

    10 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 février 2023
    Un premier film de Sandrine Kiberlain qui présente une jeune fille passionnée de théatre pendant l'Occupation. Complètement désaxé du contexte historique d'époque, le film est plat, vide, fade et sans intérêt. Un téléfilm. Sandrine Kiberlain est plus à son aide devant la caméra qu'en réalisatrice !
    Critique Facile
    Critique Facile

    99 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2023
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/12/21/une-jeune-fille-qui-va-bien-critique/

    A la réalisation d’Une jeune fille qui va bien, c’est Sandrine Kiberlain avec un parti-pris bien à elle, et même assez unique en son genre, parler de la guerre sans jamais la montrer, mais avec le prisme de cette jeune fille, qui justement ne veut pas voir cette atrocité, et qui se concentre sur toute autre chose, les premiers émois, l’élan de vie des passions, des amours, et les sensations d’une entrée dans la vie pour une jeune fille. Sauf qu’on est en 1942 et qu’elle est juive. Le monstre est là, tapis dans l’ombre. C’est selon la réalisatrice, l’intime « dans la vie qui bascule ». Pour autant, le postulat à la fois intelligent et romantique de la cinéaste est puissamment poétique, il sublime l’art, le met au-dessus de tout, même du pire de l’histoire de l’humanité. Quel puissant message, la générosité face à l’ignominie.

    Elle est si belle dans sa liberté, légèreté et insouciance Irène (Rebecca Marder), elle est intemporelle. C’est la passion avant tout, la terre peut s’écrouler, et c’est le cas, elle jouera. Toute la question du film est de savoir à quel moment, l’oppresseur, le monstre viendra casser les jouets, comme on brise en deux les baguettes du chef d’orchestre dans le fabuleux Le concert  (2009) de Radu Mihaileanu. La dichotomie au bas mot, est bouleversante entre le feu des passions multiples qui animent Irène et a montée horrifique politique nazie. Le contraste est terrible, glaçant.

    Et puis, dans la mise en scène, c’est l’authentique sublimation d’une actrice par sa réalisatrice. Sandrine aime sa Rebecca, elle sait le travail d’une comédienne. La communion est totale entre la caméra et sa muse. Les plans, l’accompagnement de ses mouvements, c’est toute la mise en images qui permet de magnifier le personnage d’Irène, en centralité permanente. C’est un engagement caméra au poing, avec de surcroît des plans et cadres audacieux, c’est ici une double éclosion, celle d’une cinéaste et d’une actrice.

    La fin est un frisson… Sandrine Kiberlain fait ici une irruption folle de talent dans tout de suite la cour des grands. Une jeune fille qui va bien n’est pas un énième film du genre, car il porte en lui une élégance, une fraicheur, une grâce, un espoir. Avec autant de talent, c’est le cinéma français qui va bien.
    Idesa PARIENTE
    Idesa PARIENTE

    6 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Excellent film. Original et très bien tourné! Bravo à Sandrine Kiberlain pour cette belle réalisation!
    ffred
    ffred

    1 746 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2022
    Premier film de Sandrine Kiberlain derrière la caméra. Elle y mêle ses propres souvenir de cours de théâtre à l’histoire de sa famille. Un beau portrait de jeune fille, vivant l’insouciance de ses vingt ans pendant l’occupation allemande, et sa passion pour le théâtre, sans se soucier de ce qu’il se passe. Le tout semble assez léger, malgré la toile de fond dramatique. La fin est poignante, l’actrice-réalisatrice, ayant choisi de ne rien montrer, tout est suggéré. C’est d’autant plus fort et traumatisant. L’interprétation est de qualité avec en tête Rebecca Marder de la comédie française, (aussi vu dans Simone le voyage du siècle), très convaincante et présélectionnée pour les prochains César comme révélation féminine pour ce rôle. Avec aussi André Marcon, Anthony Bajon, India Hair, Ben Attal ou Bastien Bouillon. L’occupation est montrée de manière très discrète (on ne voit jamais de soldat allemand par exemple), on se focalise ainsi uniquement sur la jeune héroïne. Le tout est fait de façon assez académique mais bien fait. On ne s’ennuie pas pour autant, on suit le parcours de la jeune femme et la montée de l’ignominie en parallèle avec un certain intérêt et une certaine émotion. Passage à la réalisation plutôt réussi donc pour l’actrice, on attend la suite…
    jmveynois
    jmveynois

    31 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 novembre 2022
    Quelle idée absurde et inintéressante que de transposer la vie d'une jeune fille heureuse de notre époque en 1941 sous l'occupation !
    Le contexte historique n'est que peu exploité (l'étoile jaune apparaît elle-même inopinément !), les anachronismes des situations et des dialogues familiaux abondent...
    Et surtout, l'ennui, du à la banalité de "l'action" et aux longueurs, guette le spectateur...
    L'indulgence manifeste de la presse et des spectateurs ne semble correspondre qu'à la première présence de Sandrine Kiberlain à la réalisation.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    137 abonnés 2 241 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 octobre 2022
    LE DERNIER METRO. Les étoiles ne sont pas toujours belles quand on les accroche sur le coeur. Initiations curieuses irritations désagréables.
    laurence L.
    laurence L.

    8 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2022
    À l'instant ou la maison du cinéma français tourne à petite vitesse, quelques raretés naissent d'une vraie intention et d'un réel travail d'écriture. D'un an de cinéma, je ne retiens quasiment que ce film. Avec un vrai propos, un choix de narrative élégante et pudique. Un film intelligent qui tombe à poings nommés. Ou l'histoire d'une masse groupe qui ne réfléchit pas, fait confiance aveuglément. Une masse groupe qui choisit le conformisme quelqu'en soit la raison. Par peur, par arrangement, par fainéantise, par conviction, par facilité… Comment de ces choix malheureux peut-on créer les pires drames, les pires atrocités. Par inconscience tout simplement. La narration de comment ce qui n'est pas acceptable, pas digne, pas sensé peut devenir la règle, par un consentement sourd. Sans artifice, ce film raconte, ni à charge, ni à décharge, comment l'humanité est victime d'elle même, par inconscience, bêtise et haine. Je conseille à chacun et à tous de voir ce film qui sert à quelque chose.
    Hotinhere
    Hotinhere

    585 abonnés 5 028 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2022
    L’insouciance d’une jeune fille juive devant l’horreur en marche dans le Paris occupé de 1942. Un récit d’apprentissage un peu désordonné et hors du temps, mais sensible et délicat, porté par l’interprétation de la lumineuse Rebecca Marder. 3,25
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 966 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 septembre 2022
    J’ai apprécié le premier long métrage de Sandrine Kiberlain, apprécié sa façon de voir l’Occupation sans en montrer le tableau habituel, sans se préoccuper des détails.
    En effet, elle fait de son récit une histoire intemporelle qui peut se multiplier dans plusieurs univers, à plusieurs époques, dans plusieurs pays, pour plusieurs familles.
    Moi aussi je me suis amusé à regarder les détails, à m’interroger sur certains comportements qui me paraissaient modernes, à la bande son qui m’a étonné. Peu importe les anachronismes puisque ceux-ci sont assumés pleinement.
    Si on part de ce postulat, le film fonctionne bien.

    Maintenant, rien de transcendant, on suit une jeune fille qui va bien qui ne semble pas perturbée par l’ambiance qui règne dans ce Paris occupé.
    Plus le récit avance plus l’Occupation allemande se révèle dans son horreur, laquelle horreur, malheureusement prévisible, se joue dans les yeux de Vivianne (India Hair).
    Seul moment, je dois l’avouer, qui m’a touché.
    Je me dis : « Enfin, ça démarre, ça devient de plus en plus intéressant ! », mais le récit s’interrompt presque brutalement.
    Comme dans la vraie vie.
    La jeune fille qui semblait aller bien, insouciante, jonglant avec entrain entre sa famille, son amoureux, les études et le théâtre pour lequel elle se voit briller, sera fauchée de plein fouet par l’horreur de la grande Histoire.

    Intéressant la position artistique de Sandrine Kiberlain et agréable prestation de Rebecca Marder (Irène).
    Elle est pensionnaire de la Comédie-Française, quand même cette talentueuse actrice…
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