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    The Amusement Park
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    12 critiques spectateurs

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    sentenza
    sentenza

    18 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mars 2023
    Moyen-métrage perdu de George Romero issu d'une commande d'une association religieuse voulant alerter sur le sort des personnages âgées et qui prend place dans un parc d'attraction. Ce film cochait donc toutes les cases d'une OVNI qui pouvait être salutaire et s'avérer une critique sociale acerbe et juste, comme Romero avait pu le faire de belle manière dans sa trilogie Zombie. Malgré quelques idées intéressantes mais trop peu nombreuses, le film, ses dérives expérimentales et son manque de rythme, s'avère trop sage pour emporter son spectateur dans les tréfonds cauchemardesque de The Amusement Park.
    Fabien S.
    Fabien S.

    564 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2022
    George Romero le maître incontesté de l'épouvante nous offre un très bon court-métrage d'horreur dans un parc d'attraction terrifiant avec des personnes âgées.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 354 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2021
    Un parc d’attraction se transforme en un cauchemar à ciel ouvert pour un vieil homme qui pensait y passer une journée ordinaire dans un univers féerique.

    Pendant plus de 40ans, on pensait ce film perdu à tout jamais. The Amusement Park (1973) est un film de commande que l’on doit à une ONG de l’église luthérienne (la "Lutheran Service Society" de Pennsylvanie) au début des années 70. L’ennui, c’est que visiblement, ils ne savaient absolument pas qui était Roméo, devenu mondialement connu suite à son cultissime La Nuit des morts-vivants (1968). A quoi s’attendaient-ils réellement de sa part en lui confiant cette commande ? Ils pensaient vraiment qu’il allait mettre en scène un banal drame sociétal traitant de la vieillesse ? Bien évidemment, la déconvenue a été telle que, lorsqu’ils ont pris connaissance du film, ils ont préféré le mettre sous silence et c’est ainsi que ce film n’a jamais été projeté et que l’on a cru pendant toutes ces années qu’il était définitivement perdu. Du moins… jusqu’en 2017 (quelques mois avant la mort de Roméro) lorsqu’une copie a été miraculeusement retrouvée. Après une restauration 4K, 46ans après son tournage, le film a enfin pu bénéficier d’une projection publique en 2019, avant d’être édité en 2021.

    Ce moyen-métrage de 52min dénonce l’indifférence de la société et la maltraitance envers les personnes âgée, ainsi que les effets de la vieillesse. Romero comme à son habitude, n’y va pas de main morte pour égratigner la société (ou les institutions américaines). Il y dresse ici une virulente allégorie sociale de la façon avec laquelle sont perçues et traitées les personnes âgées. On assiste à une lente descente aux enfers du héros qui s’attendait à passer une merveilleuse journée dans le parc alors qu’en réalité, au fil des minutes, il sera moqué, rabaissé, insulté, rabroué, …

    Tourné intégralement à West View Park à Pittsburgh en Pennsylvanie (le parc a définitivement fermé en 1977), en 16mm et avec une équipe composée intégralement de bénévoles, ce film ressorti miraculeusement des limbes vaut assurément le coup d’œil. C’est caustique et le malaise y est palpable, cette pépite méritait d’être exhumer !

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juillet 2021
    Refusé par ses commanditaires (une association luthérienne cherchant à trouver du personnel pour s’occuper de personnes âgées), The Amusement Park est resté inédit pendant plus de 40 ans. Retrouvé en 2017, ce moyen-métrage trouve enfin les salles obscures en 2021. À travers ce film à petit budget, George A. Romero veut souligner la dureté avec laquelle sont traités les seniors dans la société américaine en jouant sur la satire et l’exagération. Même s’il adopte un style horrifique, ses excès (on pense à un cauchemar) empêchent le spectateur d’être réellement effrayé par ce film tourné avec un très faible budget et avec beaucoup d’amateurs (comme La Nuit des morts-vivants d’ailleurs). On peut cependant penser que Romero n’a pas cherché à terrifier son public mais juste à partager son message explicité par son prologue et son épilogue. Même si l’ensemble reste sympathique et possède des aspects quasi-expérimentaux intéressants, The Amusement Park n’est pas à classer au-delà de la petite curiosité liée à la renommée de son auteur.
    Kiberen
    Kiberen

    23 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2021
    Il y a quelque chose d'anormalement captivant dans ce film de commande qu'à accepté de réaliser un George Romero sans le sou malgré le succès de "la nuit des morts vivants" (une sombre histoire de royalties en est la cause).
    Croisement foutraque entre le film institutionnel typiquement américain (une institution dont Nicolas et Bruno s'amuseront avec force dans les "messages à caractère informatif") et le pur film d'horreur poisseux des années 70, "The Amusement Park" fascine dans sa capacité à créer une trame cohérente et complète malgré son budget ridicule et un aspect bordélique assumé où images et sons ne s'arrêtent jamais de pousser les niveaux trop hauts.
    La structure est certes simple, certains dès la première scène auront compris ce que sera la fin, mais la richesse du voyage est sans équivoque: les attractions s'enchaînent à pleine vitesse, le son ne vous lâche jamais avec son traitement saturé constant, et la caméra se perd autant que le personnage qu'elle suit. Visuellement marqué par une pellicule désaturé qui sublime les valeurs de blancs et le rouge au détriment du reste (impossible de savoir s'il s'agit d'un choix dès le tournage où d'une conséquence de l'état de la bobine retrouvé par la veuve de Romero), The Amusement Park construit la descente aux enfers de ses personnages tantôt par des idées très précises et extrêmement construites, tantôt par un aspect anarchique fauché, quand les 2 ne se mélange pas ensemble pour symboliser la détresse de notre personnage principal, caché dans le bokeh par une cuisse de poulet au premier plan.
    C'est basique à dire, mais il y a un charme fou qui se dégage du film. Voir tout les efforts de Romero pour rendre quelque chose de solide et efficace, savoir que les figurants âgés ont été sortis des maisons de retraite et des quartiers difficiles pour vivre un tournage qui a été un des plus beaux de leur vieillesse joue inévitablement dans notre rapport au film. "The Amusement Park" n'est pas un miracle de cinéma retrouvé, mais plutôt une singularité qui retient notre attention sur une courte durée, réussissant à nous marquer sur son sujet grâce à toute la plastique et le contexte qui entoure le film.
    La George Romero Foundation nous offre à titre postum un beau cadeau bien conçu, dont la consistance et le visuel de l'emballage est ce qui gardera le film longtemps dans la mémoire de certains.
    Yetcha
    Yetcha

    897 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 octobre 2022
    Un ressorti d'outre-tombe comme l'aurait apprécié Romero de son vivant. Si ses films de zombies dépeignent finalement la vie quotidienne et notre société consumériste, ici ce moyen-métrage ne prend pas l'allégorie des zombies mais choisit plus clairement des personnes réelles. Les comédiens sont tous amateurs, sauf le narrateur et protagoniste principal. Il dénonce sous forme pamphlétaire la mise au rebut, le dégoût et le rejet que la population d'âge mûr inspire. C'est dramatiquement vrai et surtout furieusement moderne malgré ses 50 ans d'âge de réalisation. Un film à voir absolument qui glace le sang et met les pieds dans le plat.
    pierrre s.
    pierrre s.

    443 abonnés 3 312 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2024
    Sorte de métaphore de notre société où visiblement il ne fait pas bon être vieux, The Amusement Park, fait peur tout en faisant réfléchir.
    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2024
    Un bel objet de curiosité que ce "The Amusement Park", moyen métrage tourné par George Romero en 1973. Il s'agit à l'origine d'un film de commande au profit de la société luthérienne de Pennsylvanie occidentale afin de sensibiliser sur la maltraitance des personnes âgées et l'âgisme en général. L'auteur de "Zombie" met donc en scène une personne que l'on peut qualifier de senior, interprété magistralement par Lincoln Maazel se faire tour à tour malmener, ignorer ou violenter au sein d'un parc d'attractions. Peu convaincue par le style de Romero, le film fut longtemps mis de côté. Sans être un incontournable de sa filmographie, cela n'empêche par le cinéaste de développer une vision sans concessions de la vieillesse. Un film à redécouvrir.
    Arthus27
    Arthus27

    97 abonnés 568 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 avril 2024
    Présenté comme un film d'horreur, The Amusement Park souffre d'un manque de moyens criant. Le film étant une commande pour sensibiliser le public à la situation des personnes âgées, son récit semble extrêmement théorique, à la limite de la caricature. Le visionnage est à réserver aux spectateurs aguerris car l'oeuvre a terriblement vieilli et le visionnage sera insupportable pour beaucoup.
    albancinedvd63
    albancinedvd63

    18 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2023
    C'est un véritable OVNI que ce petit Romero retrouvé il y a peu de temps alors que le film a presque 50 ans. Une véritable satire sur les personnes âgées et leurs traitements, ainsi qu'une vision moderne de la vie humaine. Captivant sans être génial.
    Roub E.
    Roub E.

    986 abonnés 5 024 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 septembre 2022
    Film de commande d’une association qui cherchait à trouver des bénévoles pour s’occuper des personnes âgées « The Amusement Park » est un pur film de Romero tant il semble être un chaînon entre la nuit des morts vivants et Zombie. Dans ce moyen métrage il montre l’humanité comme une horde qui se déplace de manière instinctive (ici à la recherche de la distraction) et qui met de côté et broie ceux qui ne suivent pas le mouvement (ici clés vieux qui ne sont plus productifs). Sans être gore, ni effrayant c’est son côté frontal et condensé qui rend le film marquant. Certes les moyens limités transparaissent et le film a un côté ciné amateur mais il est absolument à découvrir si l’on s’intéresse à la filmo du papa des zombies.
    Stone cold steve austin
    Stone cold steve austin

    16 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2022
    George A. Romero a laissé derrière lui une œuvre foisonnante et aura réinventé le mythe du zombie, qui parcourt presque l’intégralité de sa filmographie. Son seul et unique film de commande, The Amusement Park, réapparaît en 2017, moyen-métrage que l’on considérait comme perdu depuis une quarantaine d'années. Véritable pépite qui aurait pu disparaître à tout jamais de la circulation, ce film donne à voir une facette différente de ce que pouvait être le génie de Romero. The Amusement Park traite de l’âgisme, à savoir la discrimination envers les personnes âgés, mais également leur maltraitance. Dans une époque où les conditions de vie dans les maisons de retraites et les EHPAD sont remises en cause, le film sonne l’alarme sur un sujet encore peu traité. Commandé par une association religieuse pour lever le voile sur ces pratiques, Romero utilise le matériel d’origine pour en faire un véritable film d’épouvante, toujours avec très peu de moyens. L’association refusera finalement le film, jugé trop violent.

    Le parc d'attractions matérialise les joies familiales et enfantines dans un monde où le divertissement est le seul échappatoire à nos angoisses. C’est justement en inversant ce prisme que Romero construit brique par brique un univers tout droit sorti des enfers. Lincoln Maazel incarne ce vieil homme vétu d’un costume blanc, un être innocent et naïf, mais surtout terriblement seul. Il commence son aventure dans une salle blanche. Aussi blanche qu’une feuille, car c’est un homme dont on a occulté le passé pour mieux écrire l’histoire au temps présent, l’espace d’un jour dans ce parc, comme un retour vers l’enfance.

    Une fois sortie de la salle, c’est la cohue. Des centaines de personnes se pressent dehors, bousculant le pauvre homme qui vient à peine d’émerger. Il cherche ses repères un certain temps, avant de partir explorer le parc. Cet homme d’une sympathie sans égale auprès du spectateur se fait malmener dès les premiers instants dans le parc. L’amusement promis tourne très vite à l’horreur.Il est dans un premier temps incompris, dos au mur face à une population jeune qui ne prend pas la peine de l’écouter. Même lorsqu’il s’assoit au restaurant, il est invisible auprès des serveurs. Le vieil homme, plein de ressentiment envers les jeunes gens, essaie alors d’obtenir de la compassion auprès des enfants. En manque de compagnie, il espère trouver du réconfort en leur présence. Mais les enfants, méfiants, le repoussent, à tort, car le vieil homme est pur et dénué de mauvaises intentions.

    La séquence la plus violente du film laisse présager la mort, qui se matérialise sous la forme de la Faucheuse. Romero, faisant preuve d’un cynisme de chaque instant, envoie son protagoniste dans une clinique. Le vieil homme, blessé de toute part, n’est soigné qu’à l’aide d’un petit pansement.

    Conspué, tabassé, esseulé, l’homme se retire du parc, emportant le peu de dignité qu’il lui reste. On a rarement vu un homme aussi dépourvu, dont l’honneur est terni, abattu par le sort qu’on lui a réservé. Se dégage un profond pessimisme, comme l’impression d’avoir assisté à une exécution publique. L’homme est physiquement sain et sauf, mais tout le reste de son âme est détruite.

    Le message de prévention de l’acteur face caméra nous sort de ce cauchemar qui a pris place devant nos yeux. Sa conclusion de fin “je vous verrais dans le parc, un jour…” (en VO : "I'll see you in the park... someday.") scelle définitivement l’avenir du spectateur avec fatalisme : nous finirons nous aussi par vieillir et connaître la solitude.
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