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    Olga
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    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    138 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2021
    C'est le côté antipathique de la plupart des personnages qui m'a le plus plu ! J'aime quand l'héroïne siffle des insanités entre ses dents et qu'elle est prête à baffer tout le monde ! Très bon film, original avec une histoire fille-mère émouvante.
    rvrichou
    rvrichou

    101 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2021
    Du grand cinéma au service d un message politique fort sur l engagement. Suivre ses convictions s avère aussi brutal et courageux en politique que dans un sport de haut niveau. L'un et l'autre demande des sacrifices et une force de caractère exceptionnelle. Le scénario, l interpretation et le montage servent magnifiquement cette idée . Un film qui merite de figurer sur un podium.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    764 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2021
    Début 2014, c'est la révolution en Ukraine.
    Olga, une jeune gymnaste ukrainienne de 15 ans, quitte son pays pour aller préparer les championnats d'Europe sous les couleurs de la Suisse.
    Malgré la distance avec cette guerre civile, les événements vont petit à petit la rattraper...
    Ce drame nous plonge dans le quotidien d'une athlète de haut niveau bousculée psychologiquement par une crise politique et sociale majeure.
    J'ai trouvé l'histoire relativement intéressante sur le fond, il est dommage que le personnage principal soit une gamine un peu rebelle et pas très sympathique, cela n'aide pas vraiment à ressentir beaucoup de compassion pour les épreuves qu'elle traverse.
    Convenable et instructif, sans grand éclat.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 novembre 2021
    Olga est une jeune gymnaste ukrainienne surdouée. Elle se prépare d'arrache-pied aux prochains championnats d'Europe. Mais la politique va la rattraper.
    Sa mère, journaliste engagée dans l'opposition au président Ianoukovytch, craint pour sa sécurité et oblige sa fille à quitter l'Ukraine pour la Suisse, le pays de son père aujourd'hui décédé. Olga intègre l'équipe nationale et y continue sa préparation. Mais la jeune fille est tiraillée entre son ambition et l'attachement à son pays et aux siens.

    Le jeune réalisateur Elie Grappe vient du monde de la musique classique. Il avait rencontré pendant l'Euromaïdan, les manifestations pro-européennes qui se sont déroulées à Kiev fin 2013, une jeune violoncelliste ukrainienne, tiraillée entre sa carrière internationale et le destin douloureux de son pays. Il a identifié là une tension susceptible de nourrir un film. Il a choisi de le tourner non pas dans le monde de la musique classique mais dans celui, plus charnel et plus visuel, de la gymnastique de compétition. Il y a quelques mois, un film similaire donnait le premier rôle à une nageuse olympique canadienne, "Nadia, Butterfly".

    Un dilemme se posait à lui pour le choix de son actrice principale. Devait-il prendre une actrice professionnelle, quitte à la faire doubler pour les exercices aux barres asymétriques, ou une gymnaste aguerrie au risque que son jeu soit moins convaincant ? C'est la seconde option qu'il a retenue. Et ce choix, selon moi, s'avère funeste.

    Sans doute la jeune Nadya Budiashkina est-elle très crédible dans le rôle d'une brillante gymnaste. Elle en a la morphologie, la musculature et la technique. Mais sa palette de jeu est trop pauvre pour pouvoir porter sur ses épaules tout le film. Elle n'explore qu'un seul registre : celui de la jeune fille renfrognée, rongée par l'inquiétude pour sa mère qu'elle a le sentiment d'avoir abandonnée derrière elle, obsédée par les entraînements. Elle s'exerce sans relâche, quitte à mettre son corps à l'épreuve. Jamais la moindre joie ne vient l'éclairer.

    L'héroïne d'"Olga" est à ce point revêche que le film en devient déplaisant. Faut-il, me rétorquerez-vous, que les héros et les héroïnes d'un film soient sympathiques ? Sandrine Bonnaire l'était-elle dans "Sans toit ni loi" ? Emilie Dequenne dans "Rosetta" ? Non. Et pourtant ces deux films-là sont des chefs d’œuvre.

    J'aurais peut-être passé outre la mine renfrognée d'Olga si le scénario du film avait été plus stimulant. Hélas, il n'en est rien. Construit sur l'alternance systématique de scènes en Suisse d'entraînements et de scènes à Kiev, filmées avec un téléphone portable, de combats de rue, il ne prend jamais de hauteur.
    mattei m.
    mattei m.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2021
    Olga est un très beau film, tant dans sa réalisation filmique, sonore, l'écriture du scénario, et le jeu sublime de cette jeune actrice qui porte le rôle "principal". Les séances d'entraînements de cette jeune gymnaste sont prenantes, vous êtes avec elle, on est l’œil de "l'entraîneur", un œil observateur, qui scrute le moindre geste, attentif à la tension du corps, la position des mains. Le travail du son lors de ces séances d'entraînement est magnifiquement restitué, le bruit des pieds sur le sol est là pour nous rappeler qu'on corps qui voltige, c'est aussi un corps qui se doit d’atterrir et qui parfois chute. Ce film nous propose une multiplicité de regard (par le travail de réalisation) : nous sommes tour à tour spectateur de cette fiction, dans la tête de cette jeune fille, mais aussi témoin de la grande Histoire, Histoire Ukrainienne que nous avons, peut-être, vite oubliée.
    Olga n'est pas un film moralisateur, donneur de leçon, c'est un film qui parle à la hauteur de cette jeune fille de 15 ans tiraillée entre deux pays, la Suisse et l'Ukraine (tiraillement que l'on sent également dans son rapport à la langue), qui se voit vivre dans un pays qui n'est pas le sien (et qui en adopte la nationalité à des fins de compétitions) tout en étant spectatrice (comme nous l'avons tous été) d'une "révolution" qui a lieu dans son pays.
    Nicolas Chaphard
    Nicolas Chaphard

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2021
    Ce film traite d'un événement peu connu en Europe occidentale, ou pour le moins, probablement déformé par une vision lointaine que nous pouvons avoir depuis la France. Or, dans ce film, rien n'est manichéen, le réalisateur restant toujours à sa juste place. Il montre ici des acteurs, personnages, en leur restant fidèle et en les respectant pour ce qu'ils sont avec toutes les dimensions qui sont les leurs. Olga fait preuve d'abnégation et veut rester fidèle à sa discipline, à ses rêves de médailles européennes et olympiques mais veut aussi rester fidèle à ceux qu'elle aime, sa mère, sa meilleure amie, et même un père méconnu qui lui donne l'opportunité de concourir pour la Suisse. On suit donc ce parcours atypique tout au long du film d'un ton toujours juste. Rien n'est ici négligé dans la réalisation du son, à la couleur.
    A aller donc voir au plus vite!
    Pierre-Louis Lagnau
    Pierre-Louis Lagnau

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2021
    Un superbe premier film qui met en lumière un événement de l’histoire contemporaine trop peu connu en France. Construit comme un diptyque, narrativement et formellement, le film nous fait suivre les pas d’une jeune gymnaste contrainte de fuir l’Ukraine pour poursuivre son entraînement en Suisse, alors que sa mère est restée en Ukraine, au péril de sa vie.
    L’intelligence de la mise en scène se révèle paradoxalement dans sa sobriété. Et pourtant, entre les jeux de hors champs et les plans serrés pour mieux souligner le déracinement d’un côté, et les plans d’’ensemble qui nous font ressentir toute la force du collectif de l’autre, le film témoigne de réels partis pris de mise en scène savamment pensés. L’actrice principale, quant à elle, parvient à dégager, malgré son tempérament taiseux, une émotion fqui va crescendo, alimente la tension, et explose à la fin du récit. Cette séquence finale qui se clôt dans les airs, comme suspendue, nous fait soudain réaliser l’intensité de l’histoire à laquelle on vient d’assister. Il faut quelques instants au moins pour s’en remettre, et c’est probablement ce qui fait d’OLGA, un vrai film de cinéma. Bref, un cinéaste à suivre.
    Valérie Mattelin
    Valérie Mattelin

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2021
    Dès les premières minutes du film je me suis laissée porter par cette jeune gymnaste qui m'a saisie tant par son jeu d'actrice Images, bande son et talent du réalisateur : Un moment très fort. Bravo
    léa S
    léa S

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2021
    Un superbe film qui évoque subtilement bien deux sujets passionnants : le sport de haut niveau et les enjeux politiques. J'ai adoré ce film et cela fait très plaisir de voir de la gymnastique sur un grand écran ! Je recommande réellement ce long-métrage qui, je l'espère, sera bien accueilli dans les salles de cinéma !
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2021
    Même si on peut parfois regretter l’abandon rapide de certaines pistes lancées par le réalisateur, "Olga" réussit le difficile pari d’être crédible dans les deux volets qu’il embrasse, une pratique sportive de haut niveau et les troubles ressentis par une adolescente exilée loin de chez elle et qui doit gérer la préparation d’une compétition importante tout en vivant par procuration des évènements tragiques qui se déroulent dans son pays et dans lesquels sa mère est impliquée.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2021
    En écoutant la fameuse émission de radio " le masque et la plume " , j'entends Michel Ciment, le directeur de la rédaction de la revue Positif dont les avis cinématographiques sont fréquemment en concordance avec les miens, recommander chaudement "Olga". Je reconnais être particulièrement réservé sur le niveau général des films français actuels , pour être quasi systématiquement déçus par les nouveautés. Je me laisse guider et je vais voir "Olga". Nous sommes deux personnes dans la salle. J'imagine que le film n'aura pas trouvé son public et c'est vraiment dommage, car voilà un premier film qui tient la route. Proche des films de Samuel Collardey , et de "mercenaire" sorti en 2016 de Sacha Wolff, le film mêle plusieurs sujets avec beaucoup d'élégance, d'intelligence et de professionnalisme. Le film a un prétexte : une gymnaste ukrainienne de haut niveau, dont la mère est journaliste et le père décédé était Suisse, se refugie dans sa famille paternelle pour échapper aux menaces dont elle et sa mère font l'objet de la part du gouvernement du président Ianoukovitch. On est en plein pendant la révolution ukrainienne de 2014. Certes le film nous présente le monde de la gymnastique, mais comme Collardey avec le football ( " comme un lion" ) et Wolff avec le rugby (" mercenaire"), le sport en question n'est finalement qu'un prétexte. Mon hypothèse est que le film porte sur le rapport filial à son pays, à sa culture. On n'échappe pas à sa culture. Même en Suisse, pays où la vie paraît plus douce qu'en Ukraine, meme avec sa nouvelle nationalité et malgré la perte de sa nationalité d'origine, Olga ne trouvera pas avec ses nouvelles camarades d'entraînement, la proximité qu'elle avait avec ses compatriotes ukrainiennes. De son côté, l'ancien entraîneur ukrainien passé au plan sportif chez les russes, sera considéré comme un traître. C'est en Ukraine qu' Olga reviendra,vivra et transmettra son savoir. Pour un être, son pays, sa terre natale , sa culture sont comme inscrits dans ses gènes. Le jeune réalisateur touche ici avec beaucoup de justesse et de maturité un sujet dont on ne connaît pas facilement la prégnance lorsqu'on n'a jamais vécu dans un pays étranger. L'assimilation est elle vraiment possible ? C'est cet ensemble de thèmes qui est abordé ici et je dois dire avec talent. Le film ne comporte aucun temps mort, ni de rupture de rythme, les dialogues sont réalistes et les acteurs sont tous à la hauteur. C'est le meilleur film francais en exclusivité que j'aie vu depuis la réouverture des salles en mai dernier. Si vous avez l'occasion de voir ce film, je vous le recommande. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre, mais un très bon film, ambitieux , humble et accessible. Par les temps qui courent, c'est une denrée rare.
    Bruno Tackels
    Bruno Tackels

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2021
    Le moins que l'on puisse dire est que je ne suis pas un fan de sport à la télévision, qui ne filme pas les corps, mais les performances. En suivant la vie cabossée d'Olga, écartelée entre deux mondes – la gymnastique à laquelle elle aura tout donné et la ville de Kiev qui s'enflamme pour la liberté – j'ai compris qu'on pouvait aimer le sport, quand il est regardé par l'oeil d'un cinéaste. Et pas n'importe quel cinéaste. Elie Grappe place sa caméra dans les entrailles de l'effort, de la rigueur et de la discipline sans limite. Par le truchement d'une bande-son écrite comme une musique, on est touché par ces corps en lutte, et tendus vers le dépassement de soi. Mais le film redouble de puissance par le contexte politique qu'il fait voir. Olga fuit l'Ukraine après la tentative d'assassinat de sa mère, journaliste blacklistée par le pouvoir autocrate de Ianoukovytch, et rejoint la sélection olympique suisse, dont elle a la nationalité par son père. A mesure qu'elle monte dans les airs de la compétition des nations européennes, elle suit la révolte qui embrase la place Maidan à Kiev, et découvre le visage de sa mère défiguré par une grenade. Que faire ? Tout quitter pour la rejoindre, ou continuer son ascension vers les JO ? La vie réserve bien d'autres réponses, et le cinéma percutant d'Elie Grappe nous y embarque.
    Mathilde Neyme
    Mathilde Neyme

    3 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2021
    Très beau film superbement interprété. La photographie est magnifique, on ne s'ennuie pas une seconde.
    Colette VERICEL
    Colette VERICEL

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2021
    J’ai beaucoup aimé. Le film m’a prise aux tripes dès le début, et jusqu’à la fin. Il y a tellement d’énergie qui se dégage de cette jeune femme, beaucoup de colère aussi qui se transforme en énergie. Et j’ai été touchée par ses fragilités.
    Cette histoire est filmée avec beaucoup d’intelligence, dans la manière de montrer la performance (vraiment impressionnante) mais aussi l’échec, dans la superposition des événements sur place et à distance, dans la spontanéité et la palette d'émotions des personnages.
    Pablo Brahimi
    Pablo Brahimi

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2021
    Un film sublime, aux couleurs et images pleines de simplicité et de nuances, et aux transitions chiadées à la perfection. Que dire de cette héroïne profondément féministe ? Puissante, forte et tiraillée entre ses rêves de sportive pro et les événements bouleversants de son pays d'origine, elle est interprétée avec justesse et humilité par une gymnaste impeccable. Le rapport entre la violence du sport et la violence des événements d'Euromaïdan est traité avec brio, et on ne peut ressortir indemne d'une telle séance. Un immense bravo à ce réalisateur talentueux et humble, qui est parti pour faire un parcours remarquable sans aucun doute !
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