AlloCiné
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Votre avis sur Le Goût de la haine ?
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Obligé de mettre une telle note car ce film m'a laissé bouche bée.
Ce film monté crescendo dans les mensonges et autres manipulations morbides, pour arriver à une scène vers la fin, d'une rare intensité, mais également bouleversante et très dure émotionnellement.
J'enlève cependant 0,5 étoile pour une durée un peu longue (+ de 2h) et qqs légères longueurs qui en découlent à certains moments du film.
Je ne me suis cependant vraiment pas ennuyé et ce film tient indubitablement en haleine.
Ce film monté crescendo dans les mensonges et autres manipulations morbides, pour arriver à une scène vers la fin, d'une rare intensité, mais également bouleversante et très dure émotionnellement.
J'enlève cependant 0,5 étoile pour une durée un peu longue (+ de 2h) et qqs légères longueurs qui en découlent à certains moments du film.
Je ne me suis cependant vraiment pas ennuyé et ce film tient indubitablement en haleine.
Jusqu'où pouvez-vous aller pour être accepté vous intégrer et en même temps vous sentir spécial ? Une personne sans limites peut aller bien au-delà de la raison et profiter de ceux qui vivent selon certaines règles, perceptions et limites qui sont en fait construites pour assurer leur sécurité. Nous pensons que si quelqu'un démontre un jeu selon nos règles et affiche les mêmes valeurs que cette personne est un ami et pas un ennemi. Cela pourrait facilement nous mettre en grave danger. Avec quelle bonne volonté nous acceptons une illusion si notre ego est impliqué. Il y a un moment quand quelqu'un demande au personnage principal ce qui l'intéresse et il a répondu "Les gens". Et j'ai trouvé que c'était un moment très significatif car personne dans toute l'histoire ne s'intéressait à lui ou sa personnalité. Personne ne l'a vraiment vu pourtant la société affirme que l'individu est une valeur. En réalité peu importe qui vous êtes ce que vous pouvez faire de bien pour la famille, parents, entreprise, état, etc. En retour vous êtes accepté faites-en partie. Ce réalisateur soulève de nombreuses questions comme. Combien de temps une société civilisée continuera-t-elle à diviser les gens en amis et ennemis et à créer des jeux de pouvoir, des guerres et des souffrances ?. Le directeur d'agence de relations publiques se sent autorisé à jouer avec la vie d'autres personnes à créer des campagnes de haine à ne pas se sentir lié à d'autres personnes souffrant, à la mort il manipule sans se soucier de l'éthique et des conséquences. Mais quand un collègue a organisé l'abattage sur la base des mêmes valeurs son entreprise est fondée car ils utilisent d'autres personnes souffrant pour faire des profits et des avantages pour eux-mêmes. Tout à coup ce qu'il a fait est choquant et inacceptable. Est-ce seulement choquant parce que c'est arrivé à côté ? Si c'est la société qui crée les psychopathes alors elle devrait s'en occuper aussi. Et d'une manière ou d'une autre la dernière scène transmet ce message. Le Goût de la haine reçoit les cinq étoiles qu'il mérite...
Un thriller politique lent et glacial, brillamment interprété et réalisé. Le genre de film qu'on met du temps à digérer...
Le film dure 2h08 et à aucun moment je n'ai trouvé le temps long, au contraire en fait, ce qui est surprenant. C'est bien écrit, bien joué et instructif sur les coulisses des manipulations opérés sur les réseaux sociaux, le contexte socio-politique est intelligemment utilisé et le personnage principal est réaliste, loin de la caricature du méchant manipulateur machiavélique petit sourire en coin et rire démoniaque mouhahaha. Bref, une bonne intrigue bien menée et un récit intéressant, en somme, un bon film.
J'ai vraiment apprécié ce film. L'hypocrisie et le dédain des riches pour les autres est extrêmement bien rendu ainsi que le côté manipulation par les médias. L'ambiance du film est bien lourde et glauque. Excellent.
Un bon drame, froid et machiavélique sur fond de tension sociale utile aux réseaux sociaux pour attiser. Bien interprété, un scénario qui prend son temps (plus de 2h), pose les enjeux et l'objectif final. A découvrir ! 3/5 !!!
Ce film décrit avec précision et sobriété les mécanismes pouvant conduire un jeune homme lambda à devenir un psychopathe manipulateur, meurtrier et terroriste. C’est effrayant de réalisme et de cynisme en particulier dans sa conclusion. Une excellente surprise venue de Pologne. Comme quoi on trouve de tout sur Netflix.
Très bonne surprise que ce film polonais sur lequel j'avais de sérieux doutes. Le scénario semblait assez peu original. Mais le traitement psychopathique de l'usage des réseaux sociaux comme principal outil des rapports de force, en économie comme en politique, est rudement effrayant et pertinent. À voir
Film polonais avec dans l'ensemble de bon jeu d'acteur ce qui le rend crédible. Le film est long à démarrer et on s'interroge à plusieurs reprises sur là où on veut nous mener bien que l'idée se précise au fur et à mesure. Il est question de luttes sociales, d’extrémisme et de manipulation via les réseaux sociaux, des sujets au cœur de l'actualité. Et pensez-y justement à notre actualité ! Et vous aurez une idée de la "couleur" principale de ce film … Avec une scène finale
spoiler:
d'une rare brutalité et particulièrement choquante au vu du réalisme du contexte
, on est clairement pas sur une œuvre de divertissement. Pour ma part, je n'ai jamais aimé spoiler: la violence gratuite et encore moins l'apanage de l'absurdité immorale de certaines réalités
. Si c'est également votre cas, abstenez vous, votre temps sera mieux employé ailleurs.
, on est clairement pas sur une œuvre de divertissement. Pour ma part, je n'ai jamais aimé spoiler: la violence gratuite et encore moins l'apanage de l'absurdité immorale de certaines réalités
. Si c'est également votre cas, abstenez vous, votre temps sera mieux employé ailleurs.
Juste génial et noir au possible ! Un filme qui nous plonge dans la noirceur que peut engendrer le pouvoir.
FaRem
Un an après "La communion", Jan Komasa a fait son retour avec un film pour lequel il a collaboré une nouvelle fois avec le scénariste Mateusz Pacewicz. Après l'histoire inspirée de faits réels, les deux nous proposent une histoire qui est totalement d'actualité. Il est notamment question des réseaux sociaux et de la grande influence qu'ils peuvent avoir sur la vie réelle. On suit Tomasz, une sorte d’antihéros, qui va travailler pour une boite qui a pour spécialité de nuire à des personnes ou des entreprises pour le compte de concurrents. Tomasz va se prendre au jeu et se montrer prêt à tout pour arriver à son but. Et pour cela, il va jouer sur plusieurs tableaux et manipuler tout le monde. Il est seul, méprisé par les autres, donc il n'a en quelque sorte pas grand-chose à perdre. Le film est très intéressant puisque l'on voit comment une campagne de désinformation s'organise avec des fake news créées de toute pièce pour nuire et manipuler. Jan Komasa marie les dangers des réseaux sociaux à un contexte sociopolitique qui est tout aussi d'actualité et intéressant. Un scénario intelligent et des personnages bien écrits qui sont loin des stéréotypes habituels puisqu'il n'y a finalement ni gentils ni méchants. En somme, un film vraiment complet qui est captivant jusqu'au bout avec notamment un final bien marquant et lourd de sens.
S’il y avait besoin d’une démonstration supplémentaire que le cinéma populaire polonais tient une forme olympique, ce Thriller qu’on n’attendait pas et qui prend à bras le corps l’un des sujets les plus actuels qui soient et en tire des constats aussi pertinents que glaçants, s’en chargera sans difficultés. Il est vrai que la Pologne a récemment connu des événements très similaires à ceux qui figurent dans ‘Le goût de la haine’, avec l’assasinat du maire de Gdánsk en 2019 par un déséquilibré au terme d’une campagne de bashing à son égard sur les réseaux sociaux. La dérive virtuelle présentée ici est celle du jeune Tomasz, viré de la fac pour plagiat, qui commence à bosser dans une boîte de com spécialisée en désinformation et en fake-news. Si cette opportunité professionnelle est inespérée, elle lui fournit aussi l’occasion de se venger d’une famille, forcément libérale et aisée, qui ne l’a pas traité avec les égards qu’il estime lui être dus. L’interprétation brillante et névrotique de l’acteur principal joue pour beaucoup dans le malaise qu’on ressent vis-à-vis de ces pratiques hélas largement entrées dans les mœurs politiques et sociales.. Tomasz n’est pas un militant extrémiste qui se sentirait investi d’une mission sacrée mais un passif-agressif tout ce qu’il y a plus quelconque, qui a de sa petite personne une opinion bien plus élevée que celle que lui accorde son entourage et qui n’entretient même pas de conflits de valeurs avec les cibles dont il détruit méthodiquement l’existence en ligne. C’est un Machiavel aux petits bras, nombriliste, envieux et incapable de gérer la frustration, que son intelligence et sa lâcheté poussent à manipuler des individus fragilisés pour accomplir les basses besognes qui risqueraient de dévoiler sa couverture. En fin de compte, ce n’est pas tant par sa facette Thriller que ‘Le goût de la haine’ marque les esprits - le suspense est bien présent mais on a vu nettement mieux - mais par sa capacité à parfaitement synthétiser l’essence d’un mal purement contemporain : : une bassesse morale sans freins et une propension mauvaise à détruire, non pas parce qu’on vise un quelconque objectif mais simplement parce qu’on éprouve l’orgueil d’en être capable.
"Le gout de la haine" est comparable à ce fameux objet mystérieux qu'on peut vous offrir mais vous ignorez totalement ce que c'est et surtout à quoi ça sert. Puis à force d’observation, vous finissez par trouver ce détail caché qui va en donner tout son sens. Oui ce thriller traine un peu en longueur et on ne sait pas trop où ça va mener. Mais votre curiosité finira par être récompensée. Comme le titre l'indique si bien, ne vous attendez pas à une romance, donc si vous êtes fans de "cendrillon et du prince charmant" par exemple, je vous le déconseille.
Pas vraiment aimé.
Je n'ai jamais réussi à rentrer dans le film. Du coup, j'ai trouvé le tout plutôt absurde et pas convaincant et manquant de crédibilité : manipulation des réseaux sociaux un peu gros pour moi ; violence gratuite.
Je n'ai jamais réussi à rentrer dans le film. Du coup, j'ai trouvé le tout plutôt absurde et pas convaincant et manquant de crédibilité : manipulation des réseaux sociaux un peu gros pour moi ; violence gratuite.
Jorik V
Jan Komasa serait-il en passe de devenir le meilleur réalisateur polonais en activité tout autant que le fer de lance d’une cinématographie qui se faisait rare sur les écrans par le passé? En tout cas, après le déjà excellent « La Communion » (« Corpus Christi » en version internationale) qui lui avait valu une nomination à l’Oscar du meilleur film étranger, le revoilà avec un nouveau film, pour Netflix cette fois, tout aussi saisissant et passionnant. Après le conservatisme et la religion dans son pays, il amène cette fois le genre du thriller au sein de la politique et des nationalismes tout en nous montrant l’envers du décor et les aspects nauséabonds des réseaux sociaux. Vaste et ambitieux programme avec ce « The Hater, le goût de la haine » dont le cinéaste s’acquitte admirablement avec ce suspense magistral et implacable qui prend le pouls d’un pays et d’une époque de la plus horrible des manières.
Il y a également un aspect social puisque le personnage principal déborde de frustration dès sa présentation à cause de ses origines modestes et le fait qu’il vient d’être viré de son école de droit pour plagiait. Alors qu’il rêve de devenir respecté, riche et surtout côtoyer les puissants de Varsovie, dont la fille qu’il aime depuis l’adolescence. L’ascenseur social va donc tomber en panne pour Tomek et l’engrenage de haine va se lancer lorsqu’il va se faire embaucher dans une boite de communication spécialisée dans les campagnes de dénigrement sur les réseaux sociaux. Le scénario est méticuleux et diaboliquement imprévisible, sa mécanique bien huilée va pousser ce personnage plein de rancœur vers des extrêmes et le point de non-retour. Les plus de deux heures de ce ballet de manigances et de manipulations sont captivantes et nous amènent de surprise en surprise. Le seul hic restera l’insertion de passages animés via un jeu en ligne pour amener l’une des ramifications du script. La raison se vaut mais cela dénote visuellement avec le reste de « The Hater, le goût de la haine ». C’est peut-être la seule petite faute de goût d’une œuvre forte et imposante menée de main de maître par son auteur. Un film qui nous captive aussi bien sur le pan du suspense que sur celui de l’analyse piquante de nos sociétés actuelles, entre réseaux sociaux dangereux et populismes menaçants.
Komasa peut compter sur l’interprétation impressionnante de froideur de son acteur principal, Masiej Musialowski. Détestable et agaçant, il est le parfait monstre social que l’on pourrait croiser partout. Grâce à lui, le long-métrage met en exergue avec précision l’un des aspects les moins connus et les plus négatifs des réseaux sociaux ainsi que son impact néfaste sur nos vies et sociétés. En montrant un peu le métier de modérateur (d’ailleurs pas assez) et comment des entreprises sont payées pour créer de faux comptes, inventer et propager des fake news ou encore détruire des réputations, on en reste sidéré. Komasa montre aussi le danger frontal que représente les extrêmes qui ont le vent en poupe en Pologne. La rhétorique du script est parfaitement huilée, la mise en scène froide et au cordeau colle parfaitement au propos et quand vient le dernier acte, l’effroi s’installe. C’est sans compter sur une conclusion délicieusement amorale et originale au possible, chacun des séquences qui la constituant faisant froid dans le dos. Un grand et très important film à ne pas louper.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Il y a également un aspect social puisque le personnage principal déborde de frustration dès sa présentation à cause de ses origines modestes et le fait qu’il vient d’être viré de son école de droit pour plagiait. Alors qu’il rêve de devenir respecté, riche et surtout côtoyer les puissants de Varsovie, dont la fille qu’il aime depuis l’adolescence. L’ascenseur social va donc tomber en panne pour Tomek et l’engrenage de haine va se lancer lorsqu’il va se faire embaucher dans une boite de communication spécialisée dans les campagnes de dénigrement sur les réseaux sociaux. Le scénario est méticuleux et diaboliquement imprévisible, sa mécanique bien huilée va pousser ce personnage plein de rancœur vers des extrêmes et le point de non-retour. Les plus de deux heures de ce ballet de manigances et de manipulations sont captivantes et nous amènent de surprise en surprise. Le seul hic restera l’insertion de passages animés via un jeu en ligne pour amener l’une des ramifications du script. La raison se vaut mais cela dénote visuellement avec le reste de « The Hater, le goût de la haine ». C’est peut-être la seule petite faute de goût d’une œuvre forte et imposante menée de main de maître par son auteur. Un film qui nous captive aussi bien sur le pan du suspense que sur celui de l’analyse piquante de nos sociétés actuelles, entre réseaux sociaux dangereux et populismes menaçants.
Komasa peut compter sur l’interprétation impressionnante de froideur de son acteur principal, Masiej Musialowski. Détestable et agaçant, il est le parfait monstre social que l’on pourrait croiser partout. Grâce à lui, le long-métrage met en exergue avec précision l’un des aspects les moins connus et les plus négatifs des réseaux sociaux ainsi que son impact néfaste sur nos vies et sociétés. En montrant un peu le métier de modérateur (d’ailleurs pas assez) et comment des entreprises sont payées pour créer de faux comptes, inventer et propager des fake news ou encore détruire des réputations, on en reste sidéré. Komasa montre aussi le danger frontal que représente les extrêmes qui ont le vent en poupe en Pologne. La rhétorique du script est parfaitement huilée, la mise en scène froide et au cordeau colle parfaitement au propos et quand vient le dernier acte, l’effroi s’installe. C’est sans compter sur une conclusion délicieusement amorale et originale au possible, chacun des séquences qui la constituant faisant froid dans le dos. Un grand et très important film à ne pas louper.
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