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Votre avis sur Sharper ?
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FaRem
« On ne peut pas arnaquer un homme honnête, donc pas de pitié pour la cible. » Le premier long-métrage de Benjamin Caron est découpé en plusieurs parties portant le nom de chaque personnage. Chaque partie est racontée d'un point de vue différent, mais ce n'est pas seulement pour changer d'angle comme c'est souvent le cas, mais bien pour raconter un aspect différent de l'histoire pour mieux apprendre à connaître les personnages et comprendre comment ils s'y prennent. "Sharper" n'est pas un film aussi intelligent qu'il voudrait le laisser croire, mais l'histoire a le mérite de tenir en haleine jusqu'au bout. Je ne sais pas si on peut dire que le scénario est bien ficelé, car il faut accepter les rebondissements tirés par les cheveux, mais je me suis laissé prendre au jeu. Dans une certaine mesure, ça m'a fait penser à "Wild Things" ou les "Ocean's" avec des retournements de situation sortis de nulle part. Si vous aimez les arnaques, faux-semblants, mensonges, trahisons, vengeances et surtout rebondissements, "Sharper" est un bon divertissement.
Un très bon film . Un très bon thriller psychologique avec Justice Smith, Briana Middleton , Sebastian Stan, Julianne Moore et John Lightrow.
Jorik V
Réalisateur sur deux séries de prestige diamétralement opposées (« The Crown » et « Andor »), Benjamin Caron réalise là son premier film et c’est peu dire que pour un débutant il semble avoir eu les coudées franches d’un studio, de streaming certes mais quand même, Apple TV en l’occurrence. Un studio qui lui a offert un joli casting et un budget confortable. « Sharper » est ce que l’on appelle un suspense d’arnaque et de faux-semblants, où rien n’est vraiment ce qu’il parait être de prime abord et où les apparences sont parfois/toujours trompeuses. Dans ce sous-genre du thriller, il y a bon nombre de petits films insignifiants (que l’on ne nommera pas) comme de grands classiques (le premier « Ocean’s Eleven », le multi-primé « Parasite », le premier « Insaisissables » ou encore « Usual Suspects »). Ici on n’est ni dans l’un, ni dans l’autre; plutôt dans un entre-deux, le long-métrage ayant autant d’atouts, tels que son concept et sa mise en scène maîtrisée, que de défauts majeurs, comme sa roublardise et son excès de retournements de situation.
En cela, il fait beaucoup penser à une version new-yorkaise du « Sexcrimes » floridien de John McNaughton, sans le côté érotique toc. Ses rebondissements de situation incessants devenant presque ridicules, mais le second degré assumé et l’humour noir venaient à le sauver. Mieux même : à le placer au rang de petit film culte pour beaucoup. Et ici, de la même manière et jusqu’à la dernière séquence, les masques tombent, les personnages changent de camp et la perception qu’on a d’eux évolue sans cesse, leurs motivations et les enjeux étant constamment mouvants. Et comme le film est découpé en chapitres représentant les quatre personnages principaux sans pour autant sombrer dans un changement de point de vue à la « Rashomon », les cartes sont sans cesse rebattues. Il est vrai que si on aime être surpris – et « Sharper y parvient à plusieurs reprises de manière plus ou moins convaincante et prévisible – cela vire parfois à la surdose. Et, quand on y pense, tout cela ne tient pas vraiment debout, l’intrigue étant inutilement alambiquée et tarabiscotée en plus d’être clairement improbable et pleine de trous si la logique et la raison s’y penchent avec minutie.
« Sharper » développe une mise en scène old school, presque périmée, mais qui lui va plutôt bien. Le film et les multiples arnaques prennent leur temps pour se dévoiler et on pourrait même trouver les deux premiers actes un peu languissants et monotones. Mais quand la grande Julianne Moore apparaît, le film s’illumine et son milieu est peut-être le ventre dur et fort du film. Ensuite, même si tout s’enchaîne bien plus rapidement et que l’on n’a plus le temps de s’ennuyer, les excès de ce scénario gigogne en forme de poupées russes montrent leurs limites et finissent par nous lasser. Le concept est ludique mais ce type d’arnaque a déjà été vu ailleurs et de manière bien plus probante. Le film n’en demeure pas moins hautement regardable même s’il diabolise encore une fois les personnages blancs contre les personnages de couleur, la nouvelle (triste) mode du moment.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
En cela, il fait beaucoup penser à une version new-yorkaise du « Sexcrimes » floridien de John McNaughton, sans le côté érotique toc. Ses rebondissements de situation incessants devenant presque ridicules, mais le second degré assumé et l’humour noir venaient à le sauver. Mieux même : à le placer au rang de petit film culte pour beaucoup. Et ici, de la même manière et jusqu’à la dernière séquence, les masques tombent, les personnages changent de camp et la perception qu’on a d’eux évolue sans cesse, leurs motivations et les enjeux étant constamment mouvants. Et comme le film est découpé en chapitres représentant les quatre personnages principaux sans pour autant sombrer dans un changement de point de vue à la « Rashomon », les cartes sont sans cesse rebattues. Il est vrai que si on aime être surpris – et « Sharper y parvient à plusieurs reprises de manière plus ou moins convaincante et prévisible – cela vire parfois à la surdose. Et, quand on y pense, tout cela ne tient pas vraiment debout, l’intrigue étant inutilement alambiquée et tarabiscotée en plus d’être clairement improbable et pleine de trous si la logique et la raison s’y penchent avec minutie.
« Sharper » développe une mise en scène old school, presque périmée, mais qui lui va plutôt bien. Le film et les multiples arnaques prennent leur temps pour se dévoiler et on pourrait même trouver les deux premiers actes un peu languissants et monotones. Mais quand la grande Julianne Moore apparaît, le film s’illumine et son milieu est peut-être le ventre dur et fort du film. Ensuite, même si tout s’enchaîne bien plus rapidement et que l’on n’a plus le temps de s’ennuyer, les excès de ce scénario gigogne en forme de poupées russes montrent leurs limites et finissent par nous lasser. Le concept est ludique mais ce type d’arnaque a déjà été vu ailleurs et de manière bien plus probante. Le film n’en demeure pas moins hautement regardable même s’il diabolise encore une fois les personnages blancs contre les personnages de couleur, la nouvelle (triste) mode du moment.
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AlexLaloix
Arnaques, secrets et mensonges, c’est un vrai jeu de manipulation que nous propose "Sharper", le nouveau thriller original d’Apple TV+. Grâce à ses nombreux plots twists élaborés et son scénario parfaitement ficelé, le film qui remet sans cesse le spectateur en question, n’est jamais au bout de ses surprises. Découpé sur plusieurs points de vue, le film de Benjamin Caron qui tient une structure de poupées russes, ne conserve jamais la même narration, de quoi perdre le spectateur qui reste en haleine jusqu’au dénouement final. Et bien qu’il manque de crédibilité et de simplicité, "Sharper" peut néanmoins compter sur sa mise en scène visuelle élégante et sur son solide casting cinq étoiles avec Julianne Moore, Sebastian Stan, Justice Smith ou encore Briana Middleton.
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14,5/20
Critique sur Sharper (film)
Vu le 19.02.2023 sur Apple TV+
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14,5/20
Critique sur Sharper (film)
Vu le 19.02.2023 sur Apple TV+
"Le spectateur est pris qui croyait avoir compris" : film manipulateur en rebondissements poupées russes. Chaque nouvelle arnaque a son chapitre, où les personnages sont tour à tour arnaqueurs ou arnaqués. C'est un jeu de pistes qui s'apparente à un jeu vidéo allant de niveau en niveau pour des arnaques de + en + élaborées avec de + en + de complices. Et la BO très intéressante passe en revue des crooners, des jazzwomen, du classique,...
Scénario un peu too much mais très divertissant!
Scénario un peu too much mais très divertissant!
Probablement un des films A24 les moins bons et les moins réussis, ça fait littéralement film de plateforme pour faire de l'argent et c'est dommage vu le concept de dingue que l'on a, des mensonges et des trahisons, peut être un peu trop car des fois on se perd. Les acteurs ne sont pas vraiment impliqués, Sebastian Stan est bon mais pas très nuancé et Julianne Moore est là pour l'argent, Justice Smith lui est plutôt cool. La mise en scène est bien sans être forcément très originale et le scénario est un peu brouillon. La photographie, la BO, les costumes ne sont absolument pas travaillé et totalement banal, peut être que le film n'est pas abouti. Bref, A24 nous a habitué à de la qualité et ici ce n'est pas le cas, les acteurs ne sont pas impliqués et le film est finalement oubliable.
Très bon film qui change des daubes habituelles.
Les scénarios basés sur l'arnaque sont légions mais celui-ci est plutôt bien arranger même si à mi-chemin on devine un revirement de situation. Mais c'est bien jouer avec un casting de choix et j'ai trouvé la réalisation soignée.
Sinon, 1h56: un poil trop long..
Les scénarios basés sur l'arnaque sont légions mais celui-ci est plutôt bien arranger même si à mi-chemin on devine un revirement de situation. Mais c'est bien jouer avec un casting de choix et j'ai trouvé la réalisation soignée.
Sinon, 1h56: un poil trop long..
defleppard
Sharper. Un film d'arnaques présenté en différents chapitres, prenant, sauf l'acte final qui fait trop de surenchères. Trois étoiles et demie.
Bienvenue dans le monde des grandes arnaques où l'adage "qui est pris qui croyait prendre" en est un bel exemple. Un thriller certes bien ficelé mais malhonnête à vouloir piéger le spectateur. une fois le mécanisme intégré, l'avancée du récit devient prévisible.
La bande-annonce ajoute artificiellement du mystère à ce qui reste un canevas classique d'arnaques calibrées sujettes à des imprévus dont l'attrait outre le plaisant casting se dessine dans la narration en divers points de vue et chronologies, nous posant des questions avant de les résoudre et marquant une imbrication circonstancielle heureusement dénuée d'analyse sociologique. Cependant certaines réactions manquent de cohérence ou de crédibilité (
spoiler:
expliquer le caractère personnel d'une vengeance à une associée que l'on veut trahir, pouvoir débarquer d'un avion sans raison, nettoyer le sang en fin de journée
). Au final, un agréable moment de ludique rouerie!
). Au final, un agréable moment de ludique rouerie!
ffred
Vu uniquement grâce à la présence de Julianne Moore au casting (elle produit aussi le film). Je ne savais absolument pas de quoi il en retournait. La mise en scène est solide. Le direction artistique superbe. Le scénario nous offre un récit à tiroirs où les rebondissements s’enchainent. Peut être un peu trop dans le style qui arnaque qui. Mais le tout s’avère très prenant et le suspens monte crescendo. L’interprétation est au top. En résumé, un thriller, certes un peu tiré par les cheveux, mais terriblement efficace.
Un véritable mécanisme d'horloge !
Pareil jeu d'escroquerie de si haute voltige, on en voit pas souvent, même au cinéma.
Le propos du film est manipulation, chantage, jeu d'influence, tout cela uniquement pour l'argent et sans le moindre sentiment.
Bon, le film étant basé sur des tonnes d'entourloupes, il y a beaucoup de discussions pour peu d'action. Mais les magouilles sont tellement impressionnantes que cela en devient l'action du film.
Au registre des défauts j'ai noté un début un peu lent et des situations un peu trop faciles par moment. Mais c'est compensé par une multitude de rebondissements qui nous colle à notre siège très régulièrement (en se disant : mais nooooon !).
Si cela ne suffisait pas, le film corse la formule en pratiquant à plusieurs reprises la recette de l'arroseur arrosé ou si vous préférez "tel est pris qui croyait prendre" avec pour résultat à la clé : une soif de vengeance.
Et cerise sur le gâteau : la fin est carrément magistrale.
Ma conclusion est ce film est machiavélique avec un seul thème abordé : l'obsession de l'argent par des personnes insidieuses.
Un film dément dans sa catégorie que je recommande les yeux fermés.
Pareil jeu d'escroquerie de si haute voltige, on en voit pas souvent, même au cinéma.
Le propos du film est manipulation, chantage, jeu d'influence, tout cela uniquement pour l'argent et sans le moindre sentiment.
Bon, le film étant basé sur des tonnes d'entourloupes, il y a beaucoup de discussions pour peu d'action. Mais les magouilles sont tellement impressionnantes que cela en devient l'action du film.
Au registre des défauts j'ai noté un début un peu lent et des situations un peu trop faciles par moment. Mais c'est compensé par une multitude de rebondissements qui nous colle à notre siège très régulièrement (en se disant : mais nooooon !).
Si cela ne suffisait pas, le film corse la formule en pratiquant à plusieurs reprises la recette de l'arroseur arrosé ou si vous préférez "tel est pris qui croyait prendre" avec pour résultat à la clé : une soif de vengeance.
Et cerise sur le gâteau : la fin est carrément magistrale.
Ma conclusion est ce film est machiavélique avec un seul thème abordé : l'obsession de l'argent par des personnes insidieuses.
Un film dément dans sa catégorie que je recommande les yeux fermés.
NammJones
Il y a absolument tout qui va dans ce film.
La musique, les décors, la photographie, le jeu des acteurs, l'intrigue, surtout si on n'a pas lu le pitch ou vu la bande annonce.
Surprise et mise en haleine. Une belle réussite.
La musique, les décors, la photographie, le jeu des acteurs, l'intrigue, surtout si on n'a pas lu le pitch ou vu la bande annonce.
Surprise et mise en haleine. Une belle réussite.
Fait par un Anglais, ce film a des qualités : d’abord le scénario, très malin, et les acteurs (Julianne Moore, John Lithgow..…) très convaincants. Cette histoire d’arnaques en tout genre est savoureuse, et le réalisateur ne se prend pas au sérieux. J’ai regretté, par contre, ce découpage en « chapitres » suivant chacun des protagonistes de manière plus approfondie à tour de rôte. Sans doute ce découpage aide mieux à comprendre les liens entre les personnages, mais j’ai trouvé que le « liant » manquait un peu pour former un ensemble vraiment réussi. A voir néanmoins, sur Apple TV+.
Très intéressant comme film. Ca twist dans tous les sens et c'est assez bien fait. Le tout est bien réalisé et agréable à regarder.
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